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INSEE
La grille communale de densité permet de classer les communes en fonction du nombre d’habitants et de la répartition de ces habitants sur leur territoire. Plus la population est concentrée et nombreuse, plus la commune est considérée comme dense.
L’appartenance à un niveau de la grille n’est pas simplement liée à la densité moyenne de population calculée sur l’ensemble de la commune (incluant les surfaces non habitées comme les forêts, la montagne et les champs), elle prend en compte la présence au sein de la commune de zones concentrant un grand nombre d’habitants sur une faible surface.
Plus précisément, la définition retenue par l’Union européenne s’appuie sur le découpage du territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté et sur l’agrégation de carreaux de densité équivalente, définissant des « taches » ou « clusters ». Chaque commune est ensuite affectée dans une catégorie en fonction de la part de la population communale comprise dans les différents types de cluster.
Les données de population sont issues du recensement de la population carroyé (RP 2021).
La grille communale permet de distinguer trois types de communes :
les communes densément peuplées ;
les communes de densité intermédiaire ;
les communes rurales.
Les communes densément peuplées et les communes de densité intermédiaire constituent l'espace urbain et sont appelées « communes urbaines ».
Il est possible de subdiviser ce premier niveau pour des analyses plus détaillées. Deux propositions sont fournies dans le fichier mis à disposition :
la première croise le niveau 3 de la grille (le rural) avec le zonage en aires d’attraction des villes afin de définir le rural périurbain ;
la seconde correspond au second niveau de la grille de densité tel que défini par Eurostat et l’OCDE.
Il est possible d’analyser l’orientation d’un territoire composé de plusieurs communes en termes de densité de population. Les niveaux de densité à la maille EPCI, Bassin de Vie et département ont été précalculés et sont mis à disposition dans le fichier téléchargeable.
Une note complémentaire permet d’obtenir plus d’informations sur les subdivisions de la grille et son aggrégation à un niveau supracommunal.
Ouvrir dans un nouvel ongletLe manuel méthodologique Eurostat
Le fichier téléchargeable propose les compositions communales de la grille de densité et de ses subdivisions dans la géographie communale en vigueur au 1er janvier 2025, ainsi que la répartition de la population communale dans les trois catégories de densité de niveau 1. Il contient également le classement dans la grille de densité pour l’ensemble des départements, des Bassins de Vie et des EPCI de France.
L’appartenance à un niveau de la grille n’est pas simplement liée à la densité moyenne de population calculée sur l’ensemble de la commune (incluant les surfaces non habitées comme les forêts, la montagne et les champs), elle prend en compte la présence au sein de la commune de zones concentrant un grand nombre d’habitants sur une faible surface.
Plus précisément, la définition retenue par l’Union européenne s’appuie sur le découpage du territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté et sur l’agrégation de carreaux de densité équivalente, définissant des « taches » ou « clusters ». Chaque commune est ensuite affectée dans une catégorie en fonction de la part de la population communale comprise dans les différents types de cluster.
Les données de population sont issues du recensement de la population carroyé (RP 2021).
La grille communale permet de distinguer trois types de communes :
les communes densément peuplées ;
les communes de densité intermédiaire ;
les communes rurales.
Les communes densément peuplées et les communes de densité intermédiaire constituent l'espace urbain et sont appelées « communes urbaines ».
Il est possible de subdiviser ce premier niveau pour des analyses plus détaillées. Deux propositions sont fournies dans le fichier mis à disposition :
la première croise le niveau 3 de la grille (le rural) avec le zonage en aires d’attraction des villes afin de définir le rural périurbain ;
la seconde correspond au second niveau de la grille de densité tel que défini par Eurostat et l’OCDE.
Il est possible d’analyser l’orientation d’un territoire composé de plusieurs communes en termes de densité de population. Les niveaux de densité à la maille EPCI, Bassin de Vie et département ont été précalculés et sont mis à disposition dans le fichier téléchargeable.
Une note complémentaire permet d’obtenir plus d’informations sur les subdivisions de la grille et son aggrégation à un niveau supracommunal.
Ouvrir dans un nouvel ongletLe manuel méthodologique Eurostat
Le fichier téléchargeable propose les compositions communales de la grille de densité et de ses subdivisions dans la géographie communale en vigueur au 1er janvier 2025, ainsi que la répartition de la population communale dans les trois catégories de densité de niveau 1. Il contient également le classement dans la grille de densité pour l’ensemble des départements, des Bassins de Vie et des EPCI de France.
Davantage de directeurs que de traders et de footballeurs
Emmanuel Berger, Odran Bonnet (département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee)
En 2017, 1 % des salariés du secteur privé perçoivent plus de 8 680 euros nets par mois en équivalent temps plein. Cela correspond à 7,5 fois le Smic. Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés, ne forme pas un ensemble homogène de professions et présente de fortes disparités de rémunérations. Tout en haut de l’échelle salariale, les 1 000 salariés les mieux rémunérés perçoivent notamment plus de 89 530 euros nets par mois.
Majoritairement des hommes de plus de 50 ans et très souvent travaillant à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, les salariés du top 1 % occupent principalement des postes de direction ou de cadres dans les entreprises et les banques. Tout en haut de l’échelle salariale, dans le top 1 000, la part des dirigeants salariés, des cadres d’état-major des grandes entreprises et des cadres du secteur financier s’accroît encore au détriment de celle des autres cadres ; celle des sportifs professionnels devient significative.
En 2017, les salariés du top 1 % détiennent 8,0 % de la masse salariale du secteur privé. Cette part augmente depuis la fin des années 1990, surtout tirée par les plus hautes rémunérations. Sur la période, cette hausse a été momentanément interrompue par la crise de 2008-2009.
En 2017, 1 % de l’ensemble des personnes en emploi (salariés du privé et du public ainsi que non-salariés) perçoivent un revenu d’activité mensuel moyen supérieur à 9 490 euros. Parmi eux, 42 % sont non-salariés, principalement médecins libéraux ou avocats.
Emmanuel Berger, Odran Bonnet (département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee)
En 2017, 1 % des salariés du secteur privé perçoivent plus de 8 680 euros nets par mois en équivalent temps plein. Cela correspond à 7,5 fois le Smic. Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés, ne forme pas un ensemble homogène de professions et présente de fortes disparités de rémunérations. Tout en haut de l’échelle salariale, les 1 000 salariés les mieux rémunérés perçoivent notamment plus de 89 530 euros nets par mois.
Majoritairement des hommes de plus de 50 ans et très souvent travaillant à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, les salariés du top 1 % occupent principalement des postes de direction ou de cadres dans les entreprises et les banques. Tout en haut de l’échelle salariale, dans le top 1 000, la part des dirigeants salariés, des cadres d’état-major des grandes entreprises et des cadres du secteur financier s’accroît encore au détriment de celle des autres cadres ; celle des sportifs professionnels devient significative.
En 2017, les salariés du top 1 % détiennent 8,0 % de la masse salariale du secteur privé. Cette part augmente depuis la fin des années 1990, surtout tirée par les plus hautes rémunérations. Sur la période, cette hausse a été momentanément interrompue par la crise de 2008-2009.
En 2017, 1 % de l’ensemble des personnes en emploi (salariés du privé et du public ainsi que non-salariés) perçoivent un revenu d’activité mensuel moyen supérieur à 9 490 euros. Parmi eux, 42 % sont non-salariés, principalement médecins libéraux ou avocats.
En 2015, le niveau de vie annuel moyen des individus s’établit à 23 440 euros en France métropolitaine. La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 300 euros (soit 1 692 euros par mois). Pour une famille composée d’un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un revenu disponible de 42 630 euros par an (soit 3 553 euros par mois). Les revenus sont inégalement répartis : les 20 % des individus aux niveaux de vie les plus modestes détiennent 8,8 % de la masse des niveaux de vie, contre 38,3 % pour les 20 % des individus les plus aisés.