876 shaares
es chefs d'Etat rassemblés à Brest à l'occasion du One Ocean Summit n'auront pas réussi à dissiper toutes les craintes. "L'activité minière sous-marine deviendra sans doute une réalité dans un futur proche, sans que nous ayons eu le temps de mener à bien les études d'impact", regrette un scientifique, en marge de l'événement. Fin juin, le petit Etat insulaire de Nauru, situé en plein coeur du Pacifique, mettait les pieds dans le plat en faisant part à l'ONU de sa volonté de commencer la collecte de métaux en profondeur. "Depuis, la question de l'exploitation agite de plus en plus les pays, les entreprises et les ONG", constate Joachim Claudet, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des aires marines protégées.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.