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Géographie
La grille communale de densité permet de classer les communes en fonction du nombre d’habitants et de la répartition de ces habitants sur leur territoire. Plus la population est concentrée et nombreuse, plus la commune est considérée comme dense.
L’appartenance à un niveau de la grille n’est pas simplement liée à la densité moyenne de population calculée sur l’ensemble de la commune (incluant les surfaces non habitées comme les forêts, la montagne et les champs), elle prend en compte la présence au sein de la commune de zones concentrant un grand nombre d’habitants sur une faible surface.
Plus précisément, la définition retenue par l’Union européenne s’appuie sur le découpage du territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté et sur l’agrégation de carreaux de densité équivalente, définissant des « taches » ou « clusters ». Chaque commune est ensuite affectée dans une catégorie en fonction de la part de la population communale comprise dans les différents types de cluster.
Les données de population sont issues du recensement de la population carroyé (RP 2021).
La grille communale permet de distinguer trois types de communes :
les communes densément peuplées ;
les communes de densité intermédiaire ;
les communes rurales.
Les communes densément peuplées et les communes de densité intermédiaire constituent l'espace urbain et sont appelées « communes urbaines ».
Il est possible de subdiviser ce premier niveau pour des analyses plus détaillées. Deux propositions sont fournies dans le fichier mis à disposition :
la première croise le niveau 3 de la grille (le rural) avec le zonage en aires d’attraction des villes afin de définir le rural périurbain ;
la seconde correspond au second niveau de la grille de densité tel que défini par Eurostat et l’OCDE.
Il est possible d’analyser l’orientation d’un territoire composé de plusieurs communes en termes de densité de population. Les niveaux de densité à la maille EPCI, Bassin de Vie et département ont été précalculés et sont mis à disposition dans le fichier téléchargeable.
Une note complémentaire permet d’obtenir plus d’informations sur les subdivisions de la grille et son aggrégation à un niveau supracommunal.
Ouvrir dans un nouvel ongletLe manuel méthodologique Eurostat
Le fichier téléchargeable propose les compositions communales de la grille de densité et de ses subdivisions dans la géographie communale en vigueur au 1er janvier 2025, ainsi que la répartition de la population communale dans les trois catégories de densité de niveau 1. Il contient également le classement dans la grille de densité pour l’ensemble des départements, des Bassins de Vie et des EPCI de France.
L’appartenance à un niveau de la grille n’est pas simplement liée à la densité moyenne de population calculée sur l’ensemble de la commune (incluant les surfaces non habitées comme les forêts, la montagne et les champs), elle prend en compte la présence au sein de la commune de zones concentrant un grand nombre d’habitants sur une faible surface.
Plus précisément, la définition retenue par l’Union européenne s’appuie sur le découpage du territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté et sur l’agrégation de carreaux de densité équivalente, définissant des « taches » ou « clusters ». Chaque commune est ensuite affectée dans une catégorie en fonction de la part de la population communale comprise dans les différents types de cluster.
Les données de population sont issues du recensement de la population carroyé (RP 2021).
La grille communale permet de distinguer trois types de communes :
les communes densément peuplées ;
les communes de densité intermédiaire ;
les communes rurales.
Les communes densément peuplées et les communes de densité intermédiaire constituent l'espace urbain et sont appelées « communes urbaines ».
Il est possible de subdiviser ce premier niveau pour des analyses plus détaillées. Deux propositions sont fournies dans le fichier mis à disposition :
la première croise le niveau 3 de la grille (le rural) avec le zonage en aires d’attraction des villes afin de définir le rural périurbain ;
la seconde correspond au second niveau de la grille de densité tel que défini par Eurostat et l’OCDE.
Il est possible d’analyser l’orientation d’un territoire composé de plusieurs communes en termes de densité de population. Les niveaux de densité à la maille EPCI, Bassin de Vie et département ont été précalculés et sont mis à disposition dans le fichier téléchargeable.
Une note complémentaire permet d’obtenir plus d’informations sur les subdivisions de la grille et son aggrégation à un niveau supracommunal.
Ouvrir dans un nouvel ongletLe manuel méthodologique Eurostat
Le fichier téléchargeable propose les compositions communales de la grille de densité et de ses subdivisions dans la géographie communale en vigueur au 1er janvier 2025, ainsi que la répartition de la population communale dans les trois catégories de densité de niveau 1. Il contient également le classement dans la grille de densité pour l’ensemble des départements, des Bassins de Vie et des EPCI de France.
Dans le nord et l'est de la France, d'étranges tours en briques trônent au beau milieu des champs ou dans les profondeurs d'un sous-bois. Plus ou moins hautes, elles ne sont en rien les vestiges d'une quelconque activité économique disparue. Ce sont des cheminées géodésiques, construites au XIXe siècle pour cartographier le relief. Un patrimoine insolite à la fonction méconnue. C'est l'histoire du dimanche.
Département le plus pauvre de France, Mayotte est un îlot de richesse à l'échelle de son voisinage régional, le Sud-Ouest de l'océan Indien, en particulier face à son voisin proche, les Comores, ancienne dépendance française dont Mayotte s'est détachée au moment de l'indépendance. Les candidats à la migration des Comores vers Mayotte sont donc nombreux, mais d'importantes difficultés les attendent : l'article s'intéresse à la précarité de leurs conditions de vie dans les bidonvilles mahorais.
Article de Jacques Levy.
La progression du vote en faveur du Rassemblement national aux élections européennes puis législatives a relancé le débat sur l’analyse électorale. Quelle place faut-il accorder à la localisation géographique des électeurs dans les motivations de leurs choix ? Au-delà des situations socio-économiques, la situation territoriale est-elle une variable explicative des comportements politiques ?
L'article fait l'objet d'une réponse critique argumentée du géographe Olivier Bouba-Olga
La progression du vote en faveur du Rassemblement national aux élections européennes puis législatives a relancé le débat sur l’analyse électorale. Quelle place faut-il accorder à la localisation géographique des électeurs dans les motivations de leurs choix ? Au-delà des situations socio-économiques, la situation territoriale est-elle une variable explicative des comportements politiques ?
L'article fait l'objet d'une réponse critique argumentée du géographe Olivier Bouba-Olga
Consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2023 COENAF 2009-2023
Description
Ce jeu de données présente les indicateurs consommation d'espaces produits pour le Portail National de l'Artificialisation à partir des Fichiers Fonciers, à l'échelle communale.
La consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) est entendue comme « la création ou l'extension effective d'espaces urbanisés sur le territoire concerné » (article 194 de la loi Climat et résilience).
Au niveau national, elle est mesurée par les fichiers fonciers, retraités par le Cerema pour le compte du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Les données produites annuellement sont diffusées en opendata.
Cette donnée est diffusée à une maille communale, avec un pas de temps annuel, pour la période 2009-2023 (du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2023).
En outre, les données sont accessibles via un tableau de bord et une cartographie dynamique
La méthodologie complète, ainsi que les définitions considérées et les limites du traitement sont disponible sur le portail national : https://artificialisation.developpement-durable.gouv.fr
Description
Ce jeu de données présente les indicateurs consommation d'espaces produits pour le Portail National de l'Artificialisation à partir des Fichiers Fonciers, à l'échelle communale.
La consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) est entendue comme « la création ou l'extension effective d'espaces urbanisés sur le territoire concerné » (article 194 de la loi Climat et résilience).
Au niveau national, elle est mesurée par les fichiers fonciers, retraités par le Cerema pour le compte du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Les données produites annuellement sont diffusées en opendata.
Cette donnée est diffusée à une maille communale, avec un pas de temps annuel, pour la période 2009-2023 (du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2023).
En outre, les données sont accessibles via un tableau de bord et une cartographie dynamique
La méthodologie complète, ainsi que les définitions considérées et les limites du traitement sont disponible sur le portail national : https://artificialisation.developpement-durable.gouv.fr
Constructions illégales sur l' île Béniguet, dans l'archipel de Bréhat : 300.000 euros d'amende
Écrit par catherine Jauneau avec AFP
4–5 minutes
La SCI Béniguet, propriétaire de l'île éponyme de l'archipel de Bréhat (Côtes-d'Armor), site classé depuis 1964, a été condamnée ce jeudi 17 juin à Saint-Brieuc à 300.000 euros d'amende pour avoir réalisé des travaux sans autorisation afin d'aménager un complexe hôtelier de luxe.
Société
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En plus des 300 000 euros d'amende infligés à la SCI Béniguet, la gérante Blandine Baud, petite-fille du fondateur des enseignes Franprix et Leader Price, a elle été condamnée à 30.000 euros d'amende,dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Travaux et destruction de monument naturel ou site classé non autorisés
La SCI et sa gérante, mises en examen en 2014, comparaissaient pour sept infractions commises entre 2009 et 2015, dont l'"exécution de travaux non autorisés par permis de construire" et la "destruction sans autorisation d'un monument naturel ou site classé."
Une île bretonne envisagée comme "Les Seychelles françaises"
Le projet de "resort" prévoyait l'ouverture en 2014 d'"une dizaine de villas indépendantes réalisées avec des matériaux de la région" pour des séjours "haut de gamme" avec possibilité de transfert en hélicoptère sur l'île tout en proposant un "isolement complet". Une Seychelle à la française.
La SCI, propriétaire depuis 2003 d'une majorité de l'îlot de 32 ha, avait déjà écopé en 2009 d'une amende de 40.000 euros pour travaux sans autorisation.
Selon l'enquête, près de six millions d'euros de travaux ont été réalisés depuis la condamnation de 2009, essentiellement du gros oeuvre. Dans ses dépositions, Blandine Baud avait qualifié les travaux "d'aménagements de décoration intérieure" et assuré avoir toutes les autorisations.
Et maintenant, quel avenir pour l'île ?
"La peine est lourde pour mettre fin à un procès bien trop long", a considéré Edouard de Lamaze, avocat des prévenus, à l'issue de l'audience. Concernant l'avenir du site, Me de Lamaze a expliqué qu'il n'y avait "pas de projet hôtelier". "Nous nous sommes engagés à cela, il y a une exploitation en bon père de famille de ces
lieux d'exception", a-t-il indiqué.
Privilégier les procédures conservatoires de sites naturels
Benoist Busson, avocat de plusieurs associations bretonnes de défense de l'environnement, a estimé que ce dossier avait mis "beaucoup de temps à être instruit".
On est sur une problématique paysagère, il n'y a pas eu d'artificialisation réelle du milieu naturel, mais c'est l'illustration qu'il vaut mieux des procédures conservatoires au civil, en saisissant le juge des référés pour interrompre des travaux avec des astreintes, sinon ça s'éternise.
Benoist Busson, avocat d'associations de défense de l'environnement
"Nous avons demandé à ce qu'il n'y ait pas d'exploitation commerciale du site au-delà d'un gîte rural. Si demain ça se transforme en hôtel pour riches avec plein d'allers et venues il y aura de nouveau des actions", a-t-il précisé.
Écrit par catherine Jauneau avec AFP
4–5 minutes
La SCI Béniguet, propriétaire de l'île éponyme de l'archipel de Bréhat (Côtes-d'Armor), site classé depuis 1964, a été condamnée ce jeudi 17 juin à Saint-Brieuc à 300.000 euros d'amende pour avoir réalisé des travaux sans autorisation afin d'aménager un complexe hôtelier de luxe.
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En plus des 300 000 euros d'amende infligés à la SCI Béniguet, la gérante Blandine Baud, petite-fille du fondateur des enseignes Franprix et Leader Price, a elle été condamnée à 30.000 euros d'amende,dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Travaux et destruction de monument naturel ou site classé non autorisés
La SCI et sa gérante, mises en examen en 2014, comparaissaient pour sept infractions commises entre 2009 et 2015, dont l'"exécution de travaux non autorisés par permis de construire" et la "destruction sans autorisation d'un monument naturel ou site classé."
Une île bretonne envisagée comme "Les Seychelles françaises"
Le projet de "resort" prévoyait l'ouverture en 2014 d'"une dizaine de villas indépendantes réalisées avec des matériaux de la région" pour des séjours "haut de gamme" avec possibilité de transfert en hélicoptère sur l'île tout en proposant un "isolement complet". Une Seychelle à la française.
La SCI, propriétaire depuis 2003 d'une majorité de l'îlot de 32 ha, avait déjà écopé en 2009 d'une amende de 40.000 euros pour travaux sans autorisation.
Selon l'enquête, près de six millions d'euros de travaux ont été réalisés depuis la condamnation de 2009, essentiellement du gros oeuvre. Dans ses dépositions, Blandine Baud avait qualifié les travaux "d'aménagements de décoration intérieure" et assuré avoir toutes les autorisations.
Et maintenant, quel avenir pour l'île ?
"La peine est lourde pour mettre fin à un procès bien trop long", a considéré Edouard de Lamaze, avocat des prévenus, à l'issue de l'audience. Concernant l'avenir du site, Me de Lamaze a expliqué qu'il n'y avait "pas de projet hôtelier". "Nous nous sommes engagés à cela, il y a une exploitation en bon père de famille de ces
lieux d'exception", a-t-il indiqué.
Privilégier les procédures conservatoires de sites naturels
Benoist Busson, avocat de plusieurs associations bretonnes de défense de l'environnement, a estimé que ce dossier avait mis "beaucoup de temps à être instruit".
On est sur une problématique paysagère, il n'y a pas eu d'artificialisation réelle du milieu naturel, mais c'est l'illustration qu'il vaut mieux des procédures conservatoires au civil, en saisissant le juge des référés pour interrompre des travaux avec des astreintes, sinon ça s'éternise.
Benoist Busson, avocat d'associations de défense de l'environnement
"Nous avons demandé à ce qu'il n'y ait pas d'exploitation commerciale du site au-delà d'un gîte rural. Si demain ça se transforme en hôtel pour riches avec plein d'allers et venues il y aura de nouveau des actions", a-t-il précisé.
Ile de Béniguet : le propriétaire au tribunal ...
Vendredi 20 avril 2007 00:00
photo // plusieurs procès-verbaux ont été dressés par l'équipement à la suite de travaux jugés illicites sur l'île de béniguet (en arrière-plan). hier devant le tribunal correctionnel de saint-brieuc, le parquet a demandé 60 000 € d'amende à l'encontre du propriétaire et la remise en état des lieux. la défense plaide, elle, pour la relaxe. © archives alain le rudulier. //
Plusieurs procès-verbaux ont été dressés par l'Équipement à la suite de travaux jugés illicites sur l'île de Béniguet (en arrière-plan). Hier devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, le parquet a demandé 60 000 € d'amende à l'encontre du propriétaire et la remise en état des lieux. La défense plaide, elle, pour la relaxe. © Archives Alain Le Rudulier.
60 000 € d'amende et la remise en état des lieux ont été demandés pour travaux illicitesréalisés sur cette île bréhatine. Le jugement sera rendu le 10 mai.
L'île de Béniguet est un petit coin de paradis de dix-huit hectares, flottant sur les eaux émeraude de l'archipel de Bréhat. Comme ce dernier, l'île est classée depuis 1980. En 1999, un riche patron de la grande distribution en fait l'acquisition pour la coquette somme de quatre millions de francs de l'époque (609 800 €). À cela, rien de répréhensible.
Ce qui l'est davantage au regard de l'administration, ce sont les travaux et divers aménagements réalisés dans les mois et années qui suivent l'acquisition par la SCI Beniguet. Hier, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, représentantes de la Direction régionale de l'environnement (Diren) et de l'Équipement ont repris une à une les infractions aux codes de l'urbanisme et de l'environnement constatées en 2001, puis en 2004.
« C'est beau ce qu'il a fait »
À savoir, sur une dizaine de zones distinctes de l'île, la création et la transformation de plusieurs chemins, la construction d'un hangar à bateau, la réfection de petits murets censés abriter de la tempête, la modification d'une cave à vin et de carrières. Le tout sans permis de démolir ou de construire et sans respecter le plan d'occupation des sols. « On ne peut contester la qualité des matériaux utilisés, admet Colette Debroise, de la Diren. Mais toutes ses modifications nécessitaient des autorisations. »
Toutes les parties en conviennent volontiers, les travaux ont été réalisés dans l'esprit. Avec goût. « C'est beau ce qu'il a fait », admet Maryvone Caillibotte, procureure. Pour autant, le parquet souhaite éviter les deux poids deux mesures : « Il n'y a pas de raison de le laisser tranquille parce qu'il a les moyens, pour ne s'en prendre qu'à ceux qui n'ont que les moyens de la tôle ondulée. »
Ne prêterait-on qu'aux riches, y compris en matière d'infractions ? La procureure réfute toute idée de vouloir faire un exemple. « La justice doit passer pour tous », coupe-t-elle court avant d'insister : « Quand on achète un site classé, on sait qu'il y a un lourd cahier des charges qui va avec. »
Si elle concède certaines infractions, la défense en réfute d'autres. Mais dans une plaidoirie théâtrale et pour le moins caustique, Me Jean-Yves Le Borgne, s'attarde surtout sur l'esprit du dossier. Il interroge : « Classer un site revient-il à le mettre définitivement sous cloche · » Et s'obstine : « Ce qui a été fait respecte le modèle original. L'île n'a en rien été dénaturée. » Aussi, constatant « l'absence d'éléments matériels et intentionnels », la défense demande-t-elle la relaxe. Le parquet requiert 60 000 € d'amende et la remise en état des lieux. Jugement le 10 mai.
François GRÉGOIRE.
Ouest-France
Vendredi 20 avril 2007 00:00
photo // plusieurs procès-verbaux ont été dressés par l'équipement à la suite de travaux jugés illicites sur l'île de béniguet (en arrière-plan). hier devant le tribunal correctionnel de saint-brieuc, le parquet a demandé 60 000 € d'amende à l'encontre du propriétaire et la remise en état des lieux. la défense plaide, elle, pour la relaxe. © archives alain le rudulier. //
Plusieurs procès-verbaux ont été dressés par l'Équipement à la suite de travaux jugés illicites sur l'île de Béniguet (en arrière-plan). Hier devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, le parquet a demandé 60 000 € d'amende à l'encontre du propriétaire et la remise en état des lieux. La défense plaide, elle, pour la relaxe. © Archives Alain Le Rudulier.
60 000 € d'amende et la remise en état des lieux ont été demandés pour travaux illicitesréalisés sur cette île bréhatine. Le jugement sera rendu le 10 mai.
L'île de Béniguet est un petit coin de paradis de dix-huit hectares, flottant sur les eaux émeraude de l'archipel de Bréhat. Comme ce dernier, l'île est classée depuis 1980. En 1999, un riche patron de la grande distribution en fait l'acquisition pour la coquette somme de quatre millions de francs de l'époque (609 800 €). À cela, rien de répréhensible.
Ce qui l'est davantage au regard de l'administration, ce sont les travaux et divers aménagements réalisés dans les mois et années qui suivent l'acquisition par la SCI Beniguet. Hier, devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, représentantes de la Direction régionale de l'environnement (Diren) et de l'Équipement ont repris une à une les infractions aux codes de l'urbanisme et de l'environnement constatées en 2001, puis en 2004.
« C'est beau ce qu'il a fait »
À savoir, sur une dizaine de zones distinctes de l'île, la création et la transformation de plusieurs chemins, la construction d'un hangar à bateau, la réfection de petits murets censés abriter de la tempête, la modification d'une cave à vin et de carrières. Le tout sans permis de démolir ou de construire et sans respecter le plan d'occupation des sols. « On ne peut contester la qualité des matériaux utilisés, admet Colette Debroise, de la Diren. Mais toutes ses modifications nécessitaient des autorisations. »
Toutes les parties en conviennent volontiers, les travaux ont été réalisés dans l'esprit. Avec goût. « C'est beau ce qu'il a fait », admet Maryvone Caillibotte, procureure. Pour autant, le parquet souhaite éviter les deux poids deux mesures : « Il n'y a pas de raison de le laisser tranquille parce qu'il a les moyens, pour ne s'en prendre qu'à ceux qui n'ont que les moyens de la tôle ondulée. »
Ne prêterait-on qu'aux riches, y compris en matière d'infractions ? La procureure réfute toute idée de vouloir faire un exemple. « La justice doit passer pour tous », coupe-t-elle court avant d'insister : « Quand on achète un site classé, on sait qu'il y a un lourd cahier des charges qui va avec. »
Si elle concède certaines infractions, la défense en réfute d'autres. Mais dans une plaidoirie théâtrale et pour le moins caustique, Me Jean-Yves Le Borgne, s'attarde surtout sur l'esprit du dossier. Il interroge : « Classer un site revient-il à le mettre définitivement sous cloche · » Et s'obstine : « Ce qui a été fait respecte le modèle original. L'île n'a en rien été dénaturée. » Aussi, constatant « l'absence d'éléments matériels et intentionnels », la défense demande-t-elle la relaxe. Le parquet requiert 60 000 € d'amende et la remise en état des lieux. Jugement le 10 mai.
François GRÉGOIRE.
Ouest-France
À chaque élection, la carte, méthodologiquement critiquable, montrant le candidat ou la candidate arrivée en tête par circonscription, conduit à des erreurs d’interprétation visuelle. Sans nier la très forte augmentation du vote pour le Rassemblement national, plusieurs géographes rappellent les limites de ce type de représentation.
Les circonscriptions électorales ont un nombre très différent d’inscrit·es, qui varie de 136 000 pour la 1ʳᵉ circonscription de Vendée, à 45 000 pour les deux circonscriptions du Territoire de Belfort ou la 1ʳᵉ de Mayotte, et même seulement 5 000 pour Saint-Pierre-et-Miquelon ! Sachant que chaque circonscription élit un·e seul·e député·e, plus il y a d’électeurs ou d’électrices, moins le « poids » individuel est important.
par Cedric Rossi
par Cedric Rossi
Les cartes sont un support important pour faire avancer l’action politique, en ce qu’elles servent avec efficacité « l’expression de la dissidence ». Ce ne sont pas des documents scientifiques neutres ; elles contribuent à façonner une vision du monde non exempte de biais sélectifs. Même lorsque les autrices et les auteurs des cartes prétendent produire des représentations exactes, les données et les relations qu’elles et ils choisissent de modéliser sont soigneusement sélectionnés pour encadrer le récit. La carte peut ainsi produire un « discours », ce que le philosophe Michel Foucault a défini comme une manière non seulement d’afficher des informations spatiales, mais aussi d’organiser des connaissances géographiques qui structurent la compréhension collective d’une situation.
La mondialisation: histoire d'un phénomène ancien et pas seulement économique
Le terme de mondialisation est aujourd’hui banal, comme s’il décrivait notre époque, ses rêves, ses peurs, ses excès. Pour autant, ce processus est complexe et a une longue histoire. Pour la comprendre, nous avons posé quelques questions au géohistorien Vincent Capdepuy, auteur de 50 histoires de mondialisations et de Le Monde ou rien.
Le terme de mondialisation est aujourd’hui banal, comme s’il décrivait notre époque, ses rêves, ses peurs, ses excès. Pour autant, ce processus est complexe et a une longue histoire. Pour la comprendre, nous avons posé quelques questions au géohistorien Vincent Capdepuy, auteur de 50 histoires de mondialisations et de Le Monde ou rien.
Il y a les burgers qui détruisent la forêt tropicale. Mais il y a aussi le chocolat. Addicts aux gâteries de Noël, assumez que vous participez à une entreprise de destruction des forêts africaines et une injustice sociale sur bien des plans. Voici pourquoi. (Gilles Fumey)
La colonisation n’en finira donc pas? Après la traite, voici l’extractivisme qui perdure, et pas seulement pour le lithium de nos smartphones. Les monocultures qui font des ravages dans la biodiversité en Europe, saccagent la sylve tropicale depuis plus de deux siècles. Déjà en 1801, le naturaliste Alexandre de Humboldt s’était emporté contre les monocultures qui avaient détraqué l’écosystème du lac Valencia dans l’actuel Venezuela. Aujourd’hui, avec le réchauffement climatique, les multinationales qui vantent le cacao «zéro déforestation» se lavent les mains par une entreprise de greenwashing qui apaise nos consciences.
La colonisation n’en finira donc pas? Après la traite, voici l’extractivisme qui perdure, et pas seulement pour le lithium de nos smartphones. Les monocultures qui font des ravages dans la biodiversité en Europe, saccagent la sylve tropicale depuis plus de deux siècles. Déjà en 1801, le naturaliste Alexandre de Humboldt s’était emporté contre les monocultures qui avaient détraqué l’écosystème du lac Valencia dans l’actuel Venezuela. Aujourd’hui, avec le réchauffement climatique, les multinationales qui vantent le cacao «zéro déforestation» se lavent les mains par une entreprise de greenwashing qui apaise nos consciences.
François Arnal mène depuis plusieurs années une expérience originale avec ses élèves : cartographier et dessiner un paysage, un lieu imaginaire, et se servir de ces représentations pour y appliquer le « raisonnement géographique ». Quelles sont nos perceptions spatiales individuelles ou collectives ? Peut-on leur appliquer les grilles d’analyse classiques de la géographie ? Comment mieux comprendre — à travers cet exercice — ce qu’est un objet géographique ?
texte de François Arnal
texte de François Arnal
Dans la vallée de la Maurienne, un éboulement massif soulève inquiétudes et interrogations
Un pan de falaise s’est effondré en Savoie après la canicule et des pluies diluviennes, dans un secteur connu pour son instabilité. La fermeture provisoire des voies de circulation relance les débats sur les infrastructures et les effets du dérèglement climatique en montagne.
Un pan de falaise s’est effondré en Savoie après la canicule et des pluies diluviennes, dans un secteur connu pour son instabilité. La fermeture provisoire des voies de circulation relance les débats sur les infrastructures et les effets du dérèglement climatique en montagne.
Africapolis est un outil d’analyse et de visualisation de données utilisé pour cartographier, analyser et comprendre l'urbanisation et la croissance urbaine en Afrique
EnquêteAvec 1,417 milliard d’habitants, la population du sous-continent supplante désormais celle de la Chine et devrait continuer de croître jusqu’en 2060, pour atteindre 1,7 milliard. Une situation qui place le pays devant de multiples défis.
Reportage« 1,4 milliard d’Indiens » (1/3). La population de ce pays, devenu le plus peuplé au monde, demeure en majorité rurale et dépendante des hommes, contraints d’aller travailler en ville. Reportage à Sail, une bourgade montagnarde pauvre et enclavée qui incarne cette réalité sociale.
Reportage« 1,4 milliard d’Indiens » (2/3). La mégapole indienne n’a pas cessé d’attirer les migrants venus des quatre coins du pays en quête d’un avenir meilleur. Juxtaposant opulence et pauvreté, chantiers ambitieux et désastres écologiques, elle symbolise les paradoxes et les aspirations de tout un peuple.
Les données de Parcoursup sont désormais accessibles en open data sur le site Data.gouv.fr pour les années 2018 à 2022. Ces jeux de données présentent les voeux de poursuite d’études et de réorientation dans l’enseignement supérieur ainsi que les propositions des établissements pour chaque formation. Les données sont disponibles sous forme de bases de données à télécharger et sous forme de visualisation graphique « dataviz ».
L’application Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription mise en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) permettant aux élèves de candidater à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Il couvre l’ensemble des candidats ayant au moins un voeu d’orientation validé en phase principale et/ou complémentaire, ce parmi les plus de 13 000 formations proposées hors apprentissage. Il couvre ainsi chaque année plus de 900 000 candidats, avec un sous ensemble de données portant spécifiquement sur les néo-bacheliers parmi ces candidats.
L’application Parcoursup est la plateforme nationale de préinscription mise en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) permettant aux élèves de candidater à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Il couvre l’ensemble des candidats ayant au moins un voeu d’orientation validé en phase principale et/ou complémentaire, ce parmi les plus de 13 000 formations proposées hors apprentissage. Il couvre ainsi chaque année plus de 900 000 candidats, avec un sous ensemble de données portant spécifiquement sur les néo-bacheliers parmi ces candidats.
Utilisées comme un outil de pilotage du système éducatif notamment pour le découpage de la carte scolaire, les données concernant l’Indice de position sociale (IPS) étaient jusque-là assez confidentielles et considérées comme domaine réservé de l’Education nationale. Il a fallu un recours au tribunal administratif et une décision de justice pour que ces données soient enfin accessibles. Même si l’on n’a pas accès au détail de leur production ni à leurs différents modes d’utilisation, ces données étaient depuis longtemps attendues par la communauté éducative (parents, enseignants, formateurs, chercheurs). Certes, les données en matière d’éducation sont encore loin d’être accessibles, mais cela traduit un progrès notable dans le mouvement d’ouverture des données publiques. Pour autant, l’accès aux données d’IPS permettra-t-il d’ouvrir des pistes de réflexion et d’action en matière de lutte contre les inégalités scolaires ? Retour sur un mouvement d’ouverture des données qui interroge sur la volonté de promouvoir une véritable mixité sociale.
« Pays en développement », pays du « Nord » et du « Sud »... Les mots utilisés pour dire les inégalités de richesse et de développement sont historiquement datés et ne suffisent plus à décrire le monde actuel. Ce texte présente une démarche visant à proposer un nouveau découpage, à la fois opératoire et pouvant prendre en compte les processus récents comme l'émergence. L'analyse fait ressortir six types d'États formant trois grands groupes : les États précaires, favorisés, et émergents, ces derniers étant les plus nombreux.
DÉCRYPTAGESArtère stratégique et essentielle pour l’économie de l’Ukraine, le Dniepr a été franchi aux premières heures de l’invasion russe. Contrainte de reculer sous les coups de boutoir de la contre-offensive ukrainienne, l’armée de Moscou campe désormais le long du fleuve.
Carte dynamique IPS lycées
Le Ministère de l'Éducation Nationale a publié en open data les données concernant l'Indice de position sociale (IPS) des écoles et des collèges. Cette publication sous la contrainte fait suite à une décision du tribunal administratif de Paris du 13 juillet 2022 obtenue par le journaliste Alexandre Léchenet de La Gazette des communes. Même si beaucoup de données en matière d'éducation sont loin d'être accessibles, cela traduit un progrès notable dans le mouvement d'ouverture des données publiques. Pour la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), la publication de ces IPS est une bonne nouvelle. « Il va y avoir plus de transparence. Avoir les chiffres permettra de montrer certaines inégalités entre certaines zones, notamment rurales et citadines. Cela va sans doute ouvrir le débat à travers toute la France et lever le voile sur le mode de calcul de cet indice qu’on ne connaît pas très bien aujourd’hui ».
L'IPS constitue un indicateur quelque peu sensible dans la mesure où il reflète la position sociale de chaque établissement scolaire. C'est l'un des motifs invoqués par le ministère qui considère dans sa réponse au tribunal de Paris que « communiquer les indices [...] conduirait inévitablement à la publication de classements, hiérarchisant les établissements scolaires selon leur composition sociale ». Le tribunal a décidé malgré tout que le Ministère de l'Éducation Nationale devait fournir, à des fins de transparence, lesdites données « dans un délai de trois mois à compter de la notification du présent jugement ». Dans le tableau de données mis en ligne le 6 octobre 2022 sur le site Data.education.gouv.fr, le ministère n'a ajouté qu'un seul critère au-delà de l'IPS, celui des établissements publics et privés sous contrat (attirant de fait le regard sur un type spécifique d'inégalités public / privé). Bien que l'on ne dispose pas des écarts-types ni des évolutions au sein de chaque établissement, ces données permettent de conduire des analyses socio-territoriales à l'échelle de la France métropolitaine et des Départements et Régions d'Outre-Mer.
L'IPS constitue un indicateur quelque peu sensible dans la mesure où il reflète la position sociale de chaque établissement scolaire. C'est l'un des motifs invoqués par le ministère qui considère dans sa réponse au tribunal de Paris que « communiquer les indices [...] conduirait inévitablement à la publication de classements, hiérarchisant les établissements scolaires selon leur composition sociale ». Le tribunal a décidé malgré tout que le Ministère de l'Éducation Nationale devait fournir, à des fins de transparence, lesdites données « dans un délai de trois mois à compter de la notification du présent jugement ». Dans le tableau de données mis en ligne le 6 octobre 2022 sur le site Data.education.gouv.fr, le ministère n'a ajouté qu'un seul critère au-delà de l'IPS, celui des établissements publics et privés sous contrat (attirant de fait le regard sur un type spécifique d'inégalités public / privé). Bien que l'on ne dispose pas des écarts-types ni des évolutions au sein de chaque établissement, ces données permettent de conduire des analyses socio-territoriales à l'échelle de la France métropolitaine et des Départements et Régions d'Outre-Mer.
Le thème 2 du programme de terminale spécialité « Faire la guerre, faire la paix : formes de conflits et modes de résolution » fixe, sur l’axe 1, un deuxième jalon sur le modèle de Clausewitz à l’épreuve des guerres irrégulières : d’Al Qaïda à Daech. Le terrorisme islamiste est l’une des expressions de la « guerre irrégulière ».
La moitié des femmes de 15 à 44 ans résidaient à près de neuf minutes de la maternité la plus proche en 2017. Ce temps de trajet a augmenté de 15,3% depuis 2000 car beaucoup de maternités ont fermé. La situation se dégrade surtout dans le sud et l’est de la France. Or accoucher hors d’une maternité présente des risques pour la mère et son enfant.
Exploration of the World and the Evolution of the World Map, map of Hecataeus, map of Eratosthenes, map of Ptolemy, map of Al-Idrisi, map of Waldseemuller, Atlas of Ortelius, Atlas of Blaeu, Circumnavigation of Africa, Exploration of America, Exploration of the Indian Ocean, Exploration of the Pacific Ocea, Exploration of Australia, Arctic Exploration, Exploration of Antarctica
Depuis la version 3.14 de QGIS, les utilisateurs de ce système d'information géographique (SIG) ont la possibilité d'afficher des couches rasters ou vectorielles en fonction de paramètres temporels.
Tutoriel...
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La légalisation de l’usage récréatif du cannabis, en 2016, était censée mettre un terme au trafic, à la violence et aux dégâts environnementaux. C’est tout le contraire : du nord au sud de cet État américain, la culture illégale de marijuana et son cortège de criminalité ont explosé, selon ce très long format du “Los Angeles Times”. Un récit édifiant à lire in extenso ou par chapitre.
La mer, qui recouvre 70 % de la planète, offre au regard une immensité continue. Mais elle n’échappe pas à l’appropriation, à l’exploitation, aux frontières. Comment réglementer les conflits maritimes et l’exercice de la souveraineté des États ? Le 10 décembre 1982, l’acte final de la conférence des Nations unies sur le droit de la mer apportait à ces questions une réponse originale et durable.
La convention des Nations Unies sur le Droit de la mer (CNUDM) a été signée à Montego Bay, en Jamaïque, le 10 décembre 1982. Depuis, presque tous les États maritimes l’ont signée à de rares exceptions près, la plus notable étant les États-Unis.
« Pays en développement », pays du « Nord » et du « Sud »... Les termes utilisés pour décrire les inégalités de richesse et de développement sont historiquement datés et ne suffisent plus à décrire le monde actuel. Ce texte présente une démarche visant à proposer un nouveau découpage, à la fois opératoire et pouvant prendre en compte les processus récents comme l'émergence. L'analyse fait ressortir six types d'États formant trois grands groupes : les États précaires, favorisés, et émergents, ces derniers étant les plus nombreux.
La comparaison de PIB régionaux est courante en géographie. Pourtant, cet indicateur n'est pas exempt de défauts ; les examiner révèle la délicate construction statistique nécessaire pour le calculer. À partir d'une carte apparemment banale montrant les écarts régionaux du PIB par habitant en France, et notamment le grand écart entre l'Île-de-France et le reste du pays, l'article montre que la carte n'est qu'en partie le reflet d'une plus grande performance économique de l'Île-de-France.
Notions en débat. État failli, État de facto, quasi-État
Publié le 09/11/2022
Auteur(s) : Thomas Merle, agrégé et docteur en géographie, attaché temporaire d'enseignement et de recherche - Université d'Évry (Paris-Saclay)
Un vocabulaire abondant est utilisé pour désigner toutes les entités qui ne réunissent pas toutes les caractéristiques d'un État. Cet article dégage trois notions et en explique le contenu : l'État failli, l'État de facto et le quasi-État. En étudiant ces territoires, ce sont aussi les contours d'une définition de l'État dans la géopolitique contemporaine qui sont précisés.
SOMMAIRE
1. L’État failli, un État reconnu mais qui peine à contrôler son territoire
2. L’État de facto, un État qui contrôle son territoire mais pas ou peu reconnu
3. Le quasi-État, un territoire qui ne se déclare pas indépendant mais dont les prérogatives, reconnues, s’approchent de celle de l’État
Publié le 09/11/2022
Auteur(s) : Thomas Merle, agrégé et docteur en géographie, attaché temporaire d'enseignement et de recherche - Université d'Évry (Paris-Saclay)
Un vocabulaire abondant est utilisé pour désigner toutes les entités qui ne réunissent pas toutes les caractéristiques d'un État. Cet article dégage trois notions et en explique le contenu : l'État failli, l'État de facto et le quasi-État. En étudiant ces territoires, ce sont aussi les contours d'une définition de l'État dans la géopolitique contemporaine qui sont précisés.
SOMMAIRE
1. L’État failli, un État reconnu mais qui peine à contrôler son territoire
2. L’État de facto, un État qui contrôle son territoire mais pas ou peu reconnu
3. Le quasi-État, un territoire qui ne se déclare pas indépendant mais dont les prérogatives, reconnues, s’approchent de celle de l’État
Le concept de troisième pôle : cartes et représentations polaires de la Chine - Publié le 20/10/2022
Auteur(s) : Olga V. Alexeeva, sinologue, professeure d'histoire de la Chine - Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Frédéric Lasserre, professeur de géographie, directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) - Université Laval, Québec
Des cartes publiées en Chine, centrées sur l'Himalaya et plaçant la Chine à mi-chemin entre Arctique et Antarctique, ont fait couler de l'encre en Europe et aux États-Unis. Si ces choix cartographiques n'ont rien de très nouveau, les intentions qui les sous-tendent révèlent un aspect de la politique chinoise de soft power : faire le l'Himalaya un « troisième pôle » est une façon de s'affirmer comme une puissance polaire.
SOMMAIRE
1. Des représentations cartographiques originales ?
2. Les projections cartographiques sont toujours des images déformées
3. Le discours derrière la carte : la Chine, pays du troisième pôle
4. La récupération politique de la notion de troisième pôle
Auteur(s) : Olga V. Alexeeva, sinologue, professeure d'histoire de la Chine - Université du Québec à Montréal (UQÀM)
Frédéric Lasserre, professeur de géographie, directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques (CQEG) - Université Laval, Québec
Des cartes publiées en Chine, centrées sur l'Himalaya et plaçant la Chine à mi-chemin entre Arctique et Antarctique, ont fait couler de l'encre en Europe et aux États-Unis. Si ces choix cartographiques n'ont rien de très nouveau, les intentions qui les sous-tendent révèlent un aspect de la politique chinoise de soft power : faire le l'Himalaya un « troisième pôle » est une façon de s'affirmer comme une puissance polaire.
SOMMAIRE
1. Des représentations cartographiques originales ?
2. Les projections cartographiques sont toujours des images déformées
3. Le discours derrière la carte : la Chine, pays du troisième pôle
4. La récupération politique de la notion de troisième pôle
Ville de 11 millions d'habitants, Wuhan est longtemps restée à l'écart des grandes politiques nationales tournées vers les provinces littorales puis celles de l'Ouest. Encouragées par les politiques nationales de développement des villes proches du corridor du fleuve Yangzi, les autorités municipales ont récemment enclenché un processus volontariste de métropolisation. Bien que cette « métropolisation en projets » stimule le développement local, elle fragmente néanmoins le territoire wuhanais et renforce les inégalités socio-spatiales.
Auteur(s) : Georgina André, docteure en géographie, doctorante en design urbain - université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université de Wuhan
Auteur(s) : Georgina André, docteure en géographie, doctorante en design urbain - université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université de Wuhan
La lecture tripartite du territoire national chinois, entre littoral, intérieur et Ouest, datant des années 1990, est-elle toujours opératoire ? Une nouvelle géographie du territoire chinois est à construire, intégrant les pôles de croissance aussi bien intérieurs que littoraux, les corridors de développement et les échelles du développement du local aux national et supranational.
Auteur(s) : Thierry Sanjuan, professeur de géographie - Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, UMR 8586 Prodig – Paris 1
Auteur(s) : Thierry Sanjuan, professeur de géographie - Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, UMR 8586 Prodig – Paris 1
Cet article peut servir à préparer une étude de cas, par exemple dans le programme de terminale STMG, sur le sujet d’étude « une ville mondiale ». Il montre bien, au-delà de la dimension fonctionnelle d’une ville mondiale, les conséquences urbaines du processus de métropolisation. Le desserrement par le polycentrisme peut donc être vu comme la capacité pour une ville mondiale à prendre en compte sa croissance démographique par une planification spatiale devenue indispensable et plutôt bien maîtrisée (hétérogénéité des pôles multifonctionnels, intégration par les voies de communications) aux dépens toutefois des espaces agricoles périphériques, ce que la carte 7 (Métropolisation et villes nouvelles à Shanghai) et la photo 4 (Le front d’urbanisation de la ville nouvelle de Songjiang) illustrent particulièrement bien.
Auteur(s) : Carine Henriot, maître de conférences en aménagement de l'espace et urbanisme à l’Université de technologie de Compiègne - Université de technologie de Compiègne
Auteur(s) : Carine Henriot, maître de conférences en aménagement de l'espace et urbanisme à l’Université de technologie de Compiègne - Université de technologie de Compiègne
La thématique de l’exode urbain s’est imposée dans les médias comme l’une des conséquences de la pandémie de Covid-19. Aurélie Delage et Max Rousseau perçoivent plutôt une « relocalisation du capital » entretenue par les discours médiatiques.
Une exposition virtuelle dirigée par l’historienne Daniela Vaj présente depuis le 30 juin la découverte stéréoscopique de photographies alpines du début du XXe siècle.
Les Alpes en 3D
Voyage virtuel à travers la Suisse et le massif du Mont Blanc en 1900...
Voyage virtuel à travers la Suisse et le massif du Mont Blanc en 1900...
48 ans après le début de sa thèse sur le Rondônia, un terrain qu'il n'a jamais cessé de fréquenter depuis, l'auteur revient sur les fronts de colonisation agraire de cet État brésilien à partir d'images satellites. En peu d'autres espaces sur Terre, la modification des milieux par les activités humaines a été aussi rapide et aussi visible, même depuis l'espace, que dans le Rondônia au cours des cinq dernières décennies.
En Ethiopie, la maîtrise de la croissance démographique passe par l’éducation
Grâce à une politique élaborée de planning familial entamée dès les années 1990, l’Ethiopie connaît une baisse constante de son taux de fécondité. Mais malgré cette évolution, le pays devrait voir sa population atteindre 213 millions d’habitants en 2050.
Grâce à une politique élaborée de planning familial entamée dès les années 1990, l’Ethiopie connaît une baisse constante de son taux de fécondité. Mais malgré cette évolution, le pays devrait voir sa population atteindre 213 millions d’habitants en 2050.
Le paysage est l'étendue d'un pays s'offrant à l'observateur. Derrière cette définition qui peut paraître simpliste se cache une notion qui a donné lieu à une abondante bibliographie et à de multiples approches. En France, les géographes ont d'abord étudié le paysage de façon segmentée (paysages urbains, ruraux, industriels, etc.). Trois écoles en ont renouvelé l'approche dans un sens systémique et historique : celle de Toulouse représentée par Georges Bertrand ; celle de Paris illustrée par les publications de Jean-Robert Pitte ; celle de Besançon autour de Jean-Claude Wieber. Une synthèse de ces différents courants et leur mise en perspective internationale (recherches anglophones, allemandes, russes) a été réalisée par Gabriel Rougerie et Nicolas Beroutchachvili (1991).
Voyage en Argentine, le pays des occasions manquées. Le Dessous des cartes nous explique pourquoi ce pays aux multiples ressources n’a pas connu la croissance que l’on pouvait lui prédire dans les années 1920. Surinvestissements agricoles, modèle politique singulier (le "péronisme"), inégalités et corruptions, manque de vision stratégique et d’ambition géopolitique : et si l’Argentine était le pays des occasions manquées ?
Des crises qui nourrissent des tensions sociales, exacerbées par la pandémie de Covid. Conséquence : l’ascension fulgurante du très radical Javier Milei, nouveau venu dans la politique argentine, qui se revendique de l’ancien président américain Donald Trump, du brésilien Jair Bolsonaro et du parti d’extrême-droite espagnol Vox. Il se dit anti-impôts, anti-État, pro-armes et climato-sceptique. Il résume son ambition pour l’Argentine en ses termes : « Dynamiter le système de l’intérieur ».
Des crises qui nourrissent des tensions sociales, exacerbées par la pandémie de Covid. Conséquence : l’ascension fulgurante du très radical Javier Milei, nouveau venu dans la politique argentine, qui se revendique de l’ancien président américain Donald Trump, du brésilien Jair Bolsonaro et du parti d’extrême-droite espagnol Vox. Il se dit anti-impôts, anti-État, pro-armes et climato-sceptique. Il résume son ambition pour l’Argentine en ses termes : « Dynamiter le système de l’intérieur ».
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont les plus touchés par les risques naturels : incendies, sécheresse, inondations... Ces derniers se sont multipliés et intensifiés ces dernières années en raison du dérèglement climatique. Comment faire face à ces enjeux climatiques majeurs ?
Dans les terminaux du Havre, comme sur la côte ouest des Etats-Unis, des dizaines de porte-conteneurs ne sont plus déchargés. Pourtant depuis la fin du millénaire précèdent, le conteneur avait imposé sa logique : flux tendu, zéro stock, tout juste à temps.
La crise sanitaire mondiale due à l’épidémie de coronavirus a des conséquences insoupçonnées. Parmi elles, l’augmentation du nombre de cartons d’emballage liée à l’essor des services de livraison et d’achat sur Internet à la suite de la fermeture des restaurants ou des commerces dits non essentiels. Si la France, principal acteur européen du carton, a ainsi vu son activité augmenter, elle doit gérer l’épineuse question du recyclage.
En 2018, la métropole du Cap, en Afrique du Sud, a échappé de peu à la catastrophe. Trois ans de sécheresse avaient vidé les barrages qui alimentent la ville en eau. Pour y faire face, les habitants ont dû drastiquement revoir leur quotidien et réévaluer leur consommation, à la goutte près.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Grandeur, décadence et possible renouveau du réseau ferroviaire secondaire français — Géoconfluences
La France est une exception européenne avec près de 30 000 km de voies ferrées en service. Certes, le réseau a été divisé de moitié depuis les années 1930, principalement au détriment des petites lignes, en raison du transfert des investissements vers la route et la grande vitesse. Malgré tout, le réseau secondaire a relativement bien résisté. Si de nombreuses lignes sont âgées et dégradées, de nouveaux usages peuvent apparaître, en particulier sous l'impulsion des régions dont beaucoup ont misé sur cette compétence propre.
Comment ne pas y voir un symbole ? Il y a exactement vingt ans, le 11 décembre 2001, la Chine devenait le 143e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Loin de commémorer cet anniversaire, le président des Etats-Unis, Joe Biden, organise les 9 et 10 décembre un sommet des démocraties largement perçu comme « antichinois ».
La croissance démographique du continent s’accompagne d’une urbanisation galopante. Le défi : bâtir à taille humaine en associant tradition, économie et durabilité.
Carte réalisée pour le numéro 17 de la revue Conflits pour son dossier « L’indice de la puissance globale« .
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Après avoir étudié les effets des nouvelles installations de citadins en zone périphérique, Aurélie Delage et Max Rousseau, deux chercheurs spécialistes des questions d’habitat, lancent un appel. A leurs yeux, l’arrivée de familles en quête d’un meilleur espace de vie masque un phénomène un phénomène plus profond : la multiplication des achats immobiliers d’investissement et des locations saisonnières qui éloignent les populations locales.
Quels sont les nouveaux partenaires du Sénégal ? La France, ancienne puissance coloniale, maintient sa place de principal partenaire mais d’autres viennent la concurrencer : la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Maroc, l'Indonésie et les États-Unis. Le Sénégal s’ouvre au monde, jouissant de sa position géographique stratégique mais également d’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel. Le pays jouit aussi d’une certaine stabilité politique, même si, en mars 2021, des émeutes contre le président Macky Sall et les intérêts français ont marqué les esprits. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune président a priori affranchi des anciens réseaux françafricains, a signé un changement d’ère, symbolisé notamment par la restitution d’œuvres d’art pillées pendant la colonisation au Sénégal et au Bénin. Sans résoudre le dilemme du monde d’après : l’Afrique va s’émanciper, mais le fera-t-elle sous dépendance chinoise ?
Histoire et enjeux du commerce du cacao décryptés par “Le dessous des cartes”. Et zoom sur une économie du chocolat profondément inégalitaire. La mondialisation du chocolat est marquée par de fortes disparités entre pays producteurs du sud et pays consommateurs, principalement au nord. Le commerce du cacao est un commerce asymétrique entre grandes multinationales qui contrôlent l’ensemble de la chaîne de valeurs et petits producteurs. Mais la donne est peut-être en train de changer grâce à des initiatives africaines qui se font avec la complicité de la Chine.
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Depuis le début du retrait américain et la prise de Kaboul par les talibans, la crise afghane illustre, une fois de plus, l’incapacité des puissances étrangères à comprendre les réalités du pays et à composer avec la singularité de cette éternelle terre rebelle.
Ce titre est une allusion au livre intitulé Une vie pleine de trous qui eut un certain retentissement en 1965, faisant découvrir la vie d’un migrant intérieur venu de la campagne du Rif à Tanger. Un jeune Marocain, Driss ben Hamed Charhadi, raconte sa vie pleine de trous à Paul Bowles, le visiteur immobile du Sahara de la psyché qui, après l’avoir enregistré au magnétophone, a traduit ce récit en anglais. À travers la naïveté du discours de Charhadi apparaissent la misère de sa famille, les quelques jours heureux passés à l’orphelinat, la précarité des emplois et l’éternelle recherche de travail, le chômage, la prison, les aventures sentimentales … Tanger, gare de triage de tous les exils1, reste cette enclave internationale où les riches du Nord tentent de poursuivre la quête exotique2 de Paul Bowles3, tandis que les pauvres du monde veulent franchir le détroit qui sépare l’Afrique de l’Europe. Tanger est la proue du continent africain mais dissimule derrière son décor hybride d’arabisme post-colonial et de modernité industrielle les discontinuités, les béances et les dissidences de ses villes masquées.
Crêpe ou galette ? Et pourquoi pas tourtou corrézien ou tighrifine algérien ? La question, à peine posée, plonge le curieux dans un abîme d’interrogations auxquelles l’ethnologie, l’histoire, la géographie, l’économie, les sciences de l’ingénieur et la gourmandise réunies entendent fournir des réponses inédites à ce jour. Direction Landévennec et son ancienne abbaye, à l’entrée de la presqu’île de Crozon dans le Finistère.
La crêpe est une évidence en Bretagne, elle est un marqueur de son identité. Certes, on la rencontre à travers le globe sous des formes apparentées – des pains plats vieux de 14 000 ans ont été découverts en Jordanie...
La crêpe est une évidence en Bretagne, elle est un marqueur de son identité. Certes, on la rencontre à travers le globe sous des formes apparentées – des pains plats vieux de 14 000 ans ont été découverts en Jordanie...
Une maison avec jardin, à l’abri du stress des grandes villes… L’idée séduit de nombreux citadins échaudés par la crise sanitaire. Mais à quelle « revanche des campagnes » assiste-t-on exactement ?
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.
Dans la France contemporaine, la question des inégalités sociales est au coeur du débat public, et elles sont souvent appréhendées au prisme de leur géographie. C’est particulièrement le cas au sein des mondes urbains, où la « ségrégation sociale » et les « divisions sociales de l’espace » sont étudiées à plusieurs échelles, parfois dans le temps, et avec des méthodes et des indicateurs différents. Cette planche propose ainsi un tableau des clivages socioprofessionnels qui structurent l’aire urbaine nantaise en 2016.
L’Inde mise K.O. par le variant ? Émilie Aubry rencontre Sophie Landrin, correspondante du journal “Le Monde” à New Delhi.
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
Dossier Géoconfluences — Géographie de la santé : espaces et sociétés
Inégalité, inégalités sociales Zoonose / Parasitose Sécurité sanitaire Politique de santé Médical (tourisme - ou tourisme de santé) Tourisme médical (ou tourisme de santé) Étiologie Indicateurs
Inégalité, inégalités sociales Zoonose / Parasitose Sécurité sanitaire Politique de santé Médical (tourisme - ou tourisme de santé) Tourisme médical (ou tourisme de santé) Étiologie Indicateurs
Le 23 mars dernier, le porte-conteneurs « Ever Given », 400m de long, a dévié de sa trajectoire et s’est échoué en travers du canal de Suez. Une catastrophe coûteuse pour les échanges commerciaux, révélant le rôle central des grands canaux, Suez, Panama, Malacca et la fragilité du transport maritime, qui assure pourtant 90% des échanges internationaux. Les armateurs russes ont aussitôt communiqué sur les routes maritimes arctiques, libérées une partie de l’année par la fonte accélérée des glaciers. Une option loin d’être assurée ni même souhaitable. Au-delà des difficultés pratiques et climatiques, les grands ports mondiaux, de plus en plus orientés vers la zone Pacifique, en sont très éloignés et les enjeux économiques, écologiques et géopolitiques sont nombreux.
Avec Pauline Pic, doctorante en géopolitique à l'université Laval (Québec), agrégée de géographie, titulaire d'une maîtrise en géographie de l'université Paris-Sorbonne et César Ducruet, géographe et directeur de recherche au CNRS, Laboratoire EconomiX (Paris-Nanterre).
Effectivement, on se rend compte qu'entre les années 40 et la fin des années 90, on a un grand fossé qui fait qu'on a plus d'analyses sur les réseaux maritimes, au niveau mondial. On voit que la recherche se concentre de plus en plus sur le local, sur les ports, sur les arrière-pays. Et la géographie humaine dans son ensemble a tendance à quitter les questions portuaires et maritimes qui sont de moins en moins à la mode. César Ducruet
En ce qui concerne l'Arctique, c'est un lieu commun de penser que c'est un espace vide et vierge. Ce type de représentation est beaucoup véhiculé, alors qu'en fait, ce sont des territoires qui sont habités, pratiqués, et de fait, la navigation s'y pratique depuis des millénaires. On estime qu'il y a environ 5000 ans, les archéologues ont trouvé des traces de populations qui sont parties de Sibérie orientale, qui ont traversé le long de l'archipel de la côte de l'Alaska, puis de l'archipel arctique canadien et sont arrivés jusqu'au Groenland. [...] On estime que des populations vikings auraient atteint le Groenland il y a environ mille ans. Pauline Pic
Avec Pauline Pic, doctorante en géopolitique à l'université Laval (Québec), agrégée de géographie, titulaire d'une maîtrise en géographie de l'université Paris-Sorbonne et César Ducruet, géographe et directeur de recherche au CNRS, Laboratoire EconomiX (Paris-Nanterre).
Effectivement, on se rend compte qu'entre les années 40 et la fin des années 90, on a un grand fossé qui fait qu'on a plus d'analyses sur les réseaux maritimes, au niveau mondial. On voit que la recherche se concentre de plus en plus sur le local, sur les ports, sur les arrière-pays. Et la géographie humaine dans son ensemble a tendance à quitter les questions portuaires et maritimes qui sont de moins en moins à la mode. César Ducruet
En ce qui concerne l'Arctique, c'est un lieu commun de penser que c'est un espace vide et vierge. Ce type de représentation est beaucoup véhiculé, alors qu'en fait, ce sont des territoires qui sont habités, pratiqués, et de fait, la navigation s'y pratique depuis des millénaires. On estime qu'il y a environ 5000 ans, les archéologues ont trouvé des traces de populations qui sont parties de Sibérie orientale, qui ont traversé le long de l'archipel de la côte de l'Alaska, puis de l'archipel arctique canadien et sont arrivés jusqu'au Groenland. [...] On estime que des populations vikings auraient atteint le Groenland il y a environ mille ans. Pauline Pic
En bloquant l'une des voies maritimes les plus empruntées au monde pendant cinq jours, l'Ever Given, ce gigantesque porte-container, est-il le signe d'une mondialisation à bout de souffle ?
Cinq jours. Il a suffi de cinq jours pour vérifier qu’au moment, hélas, où notre vocabulaire est envahi de termes médicaux, la mondialisation peut elle aussi souffrir de thrombose. L’Ever Given, ce porte-container géant plus long que la Tour Eiffel qui bloquait le Canal de Suez, a été dégagé lundi dernier.
Oligopole florissant
Depuis, et pour plusieurs semaines, le commerce international est pris de hoquets. Flux tendus, zéro stocks, économies d’échelle et navires gigantesques – au fil des décennies, l’évolution des chaînes d’approvisionnement a optimisé les coûts tout en accroissant considérablement le rôle du transport maritime, aux mains d’un petit nombre d’armateurs, une sorte d’oligopole florissant, dont un Français, la CMA-CGM.
C’est dire aussi, entre l’Asie et l’Europe, dans les deux sens, l’importance stratégique des routes traditionnelles, à commencer par ce canal vieux de 150 ans, leur vulnérabilité et l’ardeur renouvelée de la Russie et de la Chine à développer une autre voie, qui passerait par l’Arctique, raccourcissant les trajets à leur avantage et accroissant leur capacité de contrôle.
Moins de pétrole, plus de produits semi-fini, une interdépendance ou une dépendance critique dans certains secteurs, y compris le médical. Quelles leçons peut-on tirer de l’accident de l’Ever Given, quel impact sur nos économies ?
Quels sont les groupes qui dominent le transport maritime ? L’Egypte, qui en vit, peut-elle protéger sa rente ? Au delà des tensions géopolitiques, l’élasticité, l’adaptabilité de l’économie mondialisée est-elle sans limites ?
Christine Ockrent reçoit Sébastien Jean, directeur du CEPII, centre d'études prospectives et d'informations internationales, co-auteur avec Isabelle Bensidoun et Enzo de « La folle histoire de la mondialisation » (Arènes BD, à paraître le 22 avril)
Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center of the New South, à Rabat, et directeur de recherche à l’Iris, auteur dans « Cyclope », l’ouvrage annuel sur les marchés mondiaux de matières premières publié chez Economica
Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, auteur d’une note de synthèse sur les perspectives maritimes au Proche et Moyen-Orient arabes pour l'Isemar
Youssef El Chazli, docteur en science politique et chercheur à l’Université Brandeis à Boston, auteur de « Devenir révolutionnaire à Alexandrie » (Editions Dalloz, 2020) et co-auteur de « L’esprit de la révolte » (Seuil, 2020)
Cinq jours. Il a suffi de cinq jours pour vérifier qu’au moment, hélas, où notre vocabulaire est envahi de termes médicaux, la mondialisation peut elle aussi souffrir de thrombose. L’Ever Given, ce porte-container géant plus long que la Tour Eiffel qui bloquait le Canal de Suez, a été dégagé lundi dernier.
Oligopole florissant
Depuis, et pour plusieurs semaines, le commerce international est pris de hoquets. Flux tendus, zéro stocks, économies d’échelle et navires gigantesques – au fil des décennies, l’évolution des chaînes d’approvisionnement a optimisé les coûts tout en accroissant considérablement le rôle du transport maritime, aux mains d’un petit nombre d’armateurs, une sorte d’oligopole florissant, dont un Français, la CMA-CGM.
C’est dire aussi, entre l’Asie et l’Europe, dans les deux sens, l’importance stratégique des routes traditionnelles, à commencer par ce canal vieux de 150 ans, leur vulnérabilité et l’ardeur renouvelée de la Russie et de la Chine à développer une autre voie, qui passerait par l’Arctique, raccourcissant les trajets à leur avantage et accroissant leur capacité de contrôle.
Moins de pétrole, plus de produits semi-fini, une interdépendance ou une dépendance critique dans certains secteurs, y compris le médical. Quelles leçons peut-on tirer de l’accident de l’Ever Given, quel impact sur nos économies ?
Quels sont les groupes qui dominent le transport maritime ? L’Egypte, qui en vit, peut-elle protéger sa rente ? Au delà des tensions géopolitiques, l’élasticité, l’adaptabilité de l’économie mondialisée est-elle sans limites ?
Christine Ockrent reçoit Sébastien Jean, directeur du CEPII, centre d'études prospectives et d'informations internationales, co-auteur avec Isabelle Bensidoun et Enzo de « La folle histoire de la mondialisation » (Arènes BD, à paraître le 22 avril)
Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center of the New South, à Rabat, et directeur de recherche à l’Iris, auteur dans « Cyclope », l’ouvrage annuel sur les marchés mondiaux de matières premières publié chez Economica
Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, auteur d’une note de synthèse sur les perspectives maritimes au Proche et Moyen-Orient arabes pour l'Isemar
Youssef El Chazli, docteur en science politique et chercheur à l’Université Brandeis à Boston, auteur de « Devenir révolutionnaire à Alexandrie » (Editions Dalloz, 2020) et co-auteur de « L’esprit de la révolte » (Seuil, 2020)
"Le dessous des cartes" revient sur l’histoire du Portugal qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
Le Portugal est devenu la destination préférée des Français qui souhaitent s'installer ou investir dans un autre État européen, en raison de sa proximité avec la France, de sa météo clémente, de son coût de la vie inférieur de 30 % à celui de l'Hexagone et de son dynamisme économique… Le dessous des cartes revient sur l’histoire de ce pays qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
Le Portugal est devenu la destination préférée des Français qui souhaitent s'installer ou investir dans un autre État européen, en raison de sa proximité avec la France, de sa météo clémente, de son coût de la vie inférieur de 30 % à celui de l'Hexagone et de son dynamisme économique… Le dessous des cartes revient sur l’histoire de ce pays qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
La périurbanisation a fortement recomposé l'offre commerciale dans les couronnes des villes moyennes. Le mode de vie des périurbains, en particulier des jeunes couples bi-actifs, repose sur l'usage de l'automobile et sur une hypermobilité visant à optimiser les déplacements et les actes d'achat. L'offre évolue en conséquence, quittant les centres-bourgs pour les accès routiers et proposant de nouvelles formes commerciales (drive, consigne, multiservices...).
Le Brésil maîtrise-t-il (enfin) la déforestation en Amazonie ?
Depuis une dizaine d’années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d’exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l’accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à l'enjeu du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l’historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite à ses causes et à ses acteurs. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l’occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
Depuis une dizaine d’années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d’exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l’accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à l'enjeu du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l’historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite à ses causes et à ses acteurs. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l’occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
Les pôles de compétitivité sont des réseaux d'entreprises et d'organismes de recherche labellisés par l'État et encouragés à obtenir des financements via leur participation à des projets communs dans les secteurs de l'innovation et des technologies de pointe. Depuis leur création qui a marqué un tournant de l'aménagement du territoire, leur géographie s'est fortement recomposée, notamment par une forte réduction de leur nombre initial. L'article montre ces recompositions à l'échelle nationale puis à celle de la région PACA.
Le 23 février 2020, un attentat à la bombe a fait vingt-neuf blessés lors d’un rassemblement de partisans de l’actuel Premier ministre Abiy Ahmed. Cet événement illustre toute la difficulté qu’a le gouvernement éthiopien à apaiser les tensions dans le pays. Le prix Nobel de la paix remporté par Ahmed en 2019 semblait pourtant indiquer le contraire. Mais c'était sans compter sur l’extrême complexité ethno-religieuse de cet État de la corne de l’Afrique.
La révolution verte voulue par les pays de l’Union est complètement dépendante de la production de matériaux rares centralisée dans un tout petit nombre de pays du globe : les derniers chiffres publiés par la Commission européenne doivent nous alerter.
La légende veut que les origines du café se trouvent en Éthiopie : au VIIIe siècle, un berger aurait découvert ses vertus excitantes grâce aux bonds de l’une de ses chèvres ayant mangé les fruits d’un caféier.
Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
#Cafe #HistoireCafe #Starbucks
Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
#Cafe #HistoireCafe #Starbucks
Pour les plus optimistes, le chantier abyssal de l’électrification du continent africain pourrait sauter l’étape des lignes électriques, en passant directement à la téléphonie mobile et aux énergies renouvelables. En attendant, les inégalités d’accès à l’électricité, comme l’incapacité des États à assurer cette mission de service public, demeurent flagrantes.
Survolant le continent, “Le Dessous des cartes” constate que l’électrification progresse lentement, et que l’Afrique subsaharienne semble rester inexorablement dans l’ombre. #Afrique #AfriqueSubsaharienneElectricite #AfriqueElectrification
- Nous vous conseillons la lecture de plusieurs articles de la revue “Jeune Afrique” consacrés au marché électrique du continent africain ainsi qu'à différents projets d'amélioration.
http://bit.ly/JeuneAfriqueElectricite
- “La start-up africaine de la semaine : Baobab+, des kits solaires aux tablettes éducatives”
http://bit.ly/JeuneAfriqueKitSolaire
- Revue de l'IFRI “Gestion des déchets et production d’électricité en Afrique : l’incinération au service de la ville durable ?” par Hugo Le Picard
http://bit.ly/IfriAfrique
Survolant le continent, “Le Dessous des cartes” constate que l’électrification progresse lentement, et que l’Afrique subsaharienne semble rester inexorablement dans l’ombre. #Afrique #AfriqueSubsaharienneElectricite #AfriqueElectrification
- Nous vous conseillons la lecture de plusieurs articles de la revue “Jeune Afrique” consacrés au marché électrique du continent africain ainsi qu'à différents projets d'amélioration.
http://bit.ly/JeuneAfriqueElectricite
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- Revue de l'IFRI “Gestion des déchets et production d’électricité en Afrique : l’incinération au service de la ville durable ?” par Hugo Le Picard
http://bit.ly/IfriAfrique
Long de près de 5 000 kilomètres, le Mékong traverse six États, tous soucieux de tirer parti de cette ressource majeure pour leurs populations et leur économie. Quel est l’apport du Mékong et comment ces États se le partagent-ils ? Le dessous des cartes se penche sur les enjeux qui entourent l’un des plus grands fleuves d’Asie. 2015.
Eau : une ressource sous tension
L'eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d'en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.
Présentation : Émilie Aubry.
L'eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d'en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.
Présentation : Émilie Aubry.
Comment la communauté musulmane se répartit-elle dans le monde en 2020 ? Comment l’islam est-il né et s’est-il diffusé ? Comment situer sur la carte ses différentes branches ?
Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
La légende veut que les origines du café se trouvent en Éthiopie : au VIIIe siècle, un berger aurait découvert ses vertus excitantes grâce aux bonds de l’une de ses chèvres ayant mangé les fruits d’un caféier. Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
Des modélisations réalisées par « Le Monde » montrent que ces crues ont plusieurs fois dépassé les plans de gestion des risques.
L’histoire européenne des soixante-dix dernières années est indissociable de celle des migrations. Des transferts de population de l’après-guerre à ceux de la décolonisation jusqu'à la politique appliquée tant bien que mal par l’UE aujourd’hui, l'immigration fait constamment débat.
D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
Pekin crée la division aux îles Salomon
Face à l’influence croissante de la Chine dans la région, la province de Malaita envisage de faire sécession. En cinq cartes, le point sur la position stratégique de l’archipel, riche en ressources naturelles et dépendant des aides extérieures.
Face à l’influence croissante de la Chine dans la région, la province de Malaita envisage de faire sécession. En cinq cartes, le point sur la position stratégique de l’archipel, riche en ressources naturelles et dépendant des aides extérieures.
Carte de l'âge des frontières...
Comment la communauté musulmane se répartit-elle dans le monde en 2020 ? Comment l’islam est-il né et s’est-il diffusé ? Comment situer sur la carte ses différentes branches ? Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
Une même fable d'Ésope peut être écoutée et lue en français (en cliquant sur Paris) et en langues régionales (en cliquant sur les différents points de la carte). On peut retrouver les créoles et de nombreuses langues des Outre-mer, ainsi que ce qu'il est convenu d'appeler les langues non-territoriales de France, à partir de la carte du monde (en cliquant dans les rectangles qui leur sont consacrés) ou à partir des onglets correspondants. Les langues non-territoriales illustrées, comme le (r)romani et la langue des signes française (LSF) sont celles envers lesquelles l'État reconnaît avoir une responsabilité patrimoniale.
Ce texte de cadrage de notre dossier a l'ambition de tracer un portrait géographique de l'Asie du Sud-Est. Il s'agit moins de gommer la grande diversité de cette partie du monde (culturelle, économique, démographique, sociale, politique...), que de chercher des traits communs qui contribuent à la caractériser, à l'aide d'exemples pris à différentes échelles, du national au local.
Sommaire
1. Une région carrefour marquée par la diversité
2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
Sommaire
1. Une région carrefour marquée par la diversité
2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
La pandémie de Covid-19 qui s’est propagée depuis la Chine au reste du monde au cours de l’hiver 2020 a particulièrement touché l’Europe occidentale qui, le 21 mai 2020, concentrait plus d’un million de cas (1 320 000), soit 26 % des cas recensés dans le monde. Le plus frappant peut-être est l’importance de la mortalité en Europe occidentale, puisque ces pays déploraient le 21 mai plus de 157 000 décès, soit 48 % du total mondial. Si la France et l’Allemagne affichaient à peu près le même nombre de cas (environ 180 000), elles se différenciaient fortement par la mortalité : 28 135 décès liés au Covid-19, soit 431/million d’habitants en France, contre 8 144 décès, soit 97/million d’habitants en Allemagne.
Une approche géographique de la pandémie de coronavirus démontre que la mondialisation n’est pas réductible à la seule échelle mondiale. Elle se déploie au contraire de façon différenciée à toutes les échelles. La crise, en jetant à terre des pans entiers de l'économie mondiale (tourisme, transport, matières premières...), aura des conséquences sociales considérables face auxquelles les réponses des États et des territoires seront décisives.
Reportage. En Centrafrique, l’immense réserve naturelle de Chinko est protégée par une ONG sud-africaine qui, face aux bergers nomades, braconniers, mercenaires et miliciens lourdement armés sévissant dans la région, s’impose par des méthodes musclées.
Le géo-anthropologue Damien Deville étudie l’écologie relationnelle, défendant la diversité de la nature comme des cultures, et la pluralité des identités. À l’image du classique sénégalais que ce Burkinabé d’adoption revisite en plat végétarien.
L’Observatoire Géopolitique du Covid-19
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
En Europe du moins, elles n’avaient disparu que dans nos esprits, déconsidérées, synonymes de pensées bornées, de sociétés fermées. Il aura fallu pas moins d’une pandémie pour que les frontières soient plus que de simples lignes en pointillé et qu’on en redécouvre entre autres le rôle protecteur, tant pour la santé physique que mentale. Il était temps, peut-être. Car pour Michel Foucher , à force de prôner l’ouverture tous azimuts et de vouloir dépasser les limites, c’est à un retour du refoulé que nous assistions ici et là à travers l’érection de murs. Un grand entretien avec cet éminent géographe, diplomate et essayiste, qui apporte un éclairage inédit sur la nouvelle cartographie qu’écrit le Covid-19.
Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) depuis 2013. Parmi ses derniers ouvrages, Les frontières, Editions du CNRS, Documentation photographique, février 2020 ; l’Atlas des mondes francophones, éditions Marie B, Lignes de repères ; et Le retour des frontières, CNRS éditions, juin 2016, en cours de réédition.
Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) depuis 2013. Parmi ses derniers ouvrages, Les frontières, Editions du CNRS, Documentation photographique, février 2020 ; l’Atlas des mondes francophones, éditions Marie B, Lignes de repères ; et Le retour des frontières, CNRS éditions, juin 2016, en cours de réédition.
Les technologies de l'information et de la communication ont créé un « monde virtuel » qui repose en fait sur des matérialités tangibles obéissant aux contraintes physiques et aux impératifs géopolitiques. Les prophéties annonçant la fin de l'espace et de la géographie ont été démenties par le fait que le numérique a surtout introduit du virtuel dans le réel sans finalement remettre en cause les hiérarchies et les pratiques existantes. Le réel contemporain n’est alors qu’un hybride de matériel et de virtuel.
Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s'orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d'une génération.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Plusieurs décisions importantes auraient pu être prises grâce à une meilleure connaissance de la géographie et des échanges, de l’échelle locale à l’échelle planétaire, estime le géographe Laurent Chalard.
La pandémie de Covid-19 qui a touché l'humanité en 2019-2020 a soulevé des interrogations chez chacun de nous, y compris parmi les géographes. Plusieurs d'entre eux ont accepté de prendre la plume dans un délai très bref pour livrer à Géoconfluences leur regard sur la crise.
Première région touristique du monde, le bassin méditerranéen est, depuis peu, enrichi d'une nouvelle composante particulièrement dynamique du secteur touristique : les croisières (voir l'entrée "croisières et croisiéristes" du glossaire). Bien sûr, l'activité n'est pas neuve en Méditerranée puisque des itinéraires étaient déjà organisés dans les îles grecques avant le début des années 1960. Mais elles n'avaient alors pas la même forme, ni la même ampleur et elles se déroulaient à bord de navires de bien plus petite taille.
Depuis le milieu des années 1990 l'heure est au gigantisme des paquebots qui, avec plus de 3 000 lits et des mensurations en conséquence, ne pouvant plus accoster dans des ports aux infrastructures devenues trop étriquées, sont à l'origine d'investissements colossaux en des points précis du bassin de navigation. Ainsi, les Costa Concordia, Independence of the Seas et autres Norwegian Gem, en plus de faire rentrer l'activité de croisières dans une ère de tourisme de masse, dessinent-ils des itinéraires singuliers en Méditerranée et laissent-ils finalement apparaître une nouvelle géographie des ports de croisières.
Depuis le milieu des années 1990 l'heure est au gigantisme des paquebots qui, avec plus de 3 000 lits et des mensurations en conséquence, ne pouvant plus accoster dans des ports aux infrastructures devenues trop étriquées, sont à l'origine d'investissements colossaux en des points précis du bassin de navigation. Ainsi, les Costa Concordia, Independence of the Seas et autres Norwegian Gem, en plus de faire rentrer l'activité de croisières dans une ère de tourisme de masse, dessinent-ils des itinéraires singuliers en Méditerranée et laissent-ils finalement apparaître une nouvelle géographie des ports de croisières.
L'image du ponton et du clocher de la commune des Anses-d'Arlet est fréquemment mise en avant dans les discours promotionnels sur la Martinique, qui vantent la permanence d'un lieu hors du monde. En réalité, à rebours de cette image d'immobilisme, une série de photographies prises de 2008 à 2019 permet de montrer la mise en tourisme rapide du lieu. La cartepostalisation du lieu est révélatrice de cette mise en tourisme.
A l’écart du monde et préservé par les rigueurs du climat, l’Arctique constitue un enjeu décisif en raison de son potentiel énergétique et des nouvelles perspectives de navigation. Les populations indigènes ressentent cette intrusion du monde extérieur comme une menace pour leur mode de vie et pour l’écosystème de la région.