933 shaares
Voyage en Argentine, le pays des occasions manquées. Le Dessous des cartes nous explique pourquoi ce pays aux multiples ressources n’a pas connu la croissance que l’on pouvait lui prédire dans les années 1920. Surinvestissements agricoles, modèle politique singulier (le "péronisme"), inégalités et corruptions, manque de vision stratégique et d’ambition géopolitique : et si l’Argentine était le pays des occasions manquées ?
Des crises qui nourrissent des tensions sociales, exacerbées par la pandémie de Covid. Conséquence : l’ascension fulgurante du très radical Javier Milei, nouveau venu dans la politique argentine, qui se revendique de l’ancien président américain Donald Trump, du brésilien Jair Bolsonaro et du parti d’extrême-droite espagnol Vox. Il se dit anti-impôts, anti-État, pro-armes et climato-sceptique. Il résume son ambition pour l’Argentine en ses termes : « Dynamiter le système de l’intérieur ».
Des crises qui nourrissent des tensions sociales, exacerbées par la pandémie de Covid. Conséquence : l’ascension fulgurante du très radical Javier Milei, nouveau venu dans la politique argentine, qui se revendique de l’ancien président américain Donald Trump, du brésilien Jair Bolsonaro et du parti d’extrême-droite espagnol Vox. Il se dit anti-impôts, anti-État, pro-armes et climato-sceptique. Il résume son ambition pour l’Argentine en ses termes : « Dynamiter le système de l’intérieur ».
Émilie Aubry vous livre le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de "soft power". Lieux d’apprentissage, les universités ont aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le "classement de Shanghai" et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, "la guerre des facs" s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.
Plus grande chocolaterie du monde jusqu'en 1914, l'usine Menier de Noisiel est le premier bâtiment européen construit entièrement sur une ossature métallique apparente et porteuse. Elle illustre parfaitement le développement d’une entreprise familiale au XIXe siècle.
Après une introduction à la notion de dispositif hybride pour enseigner et apprendre, nous donnons quelques conseils concrets (point 5) « pour enseigner et pour favoriser l’apprentissage en ligne » basés sur les 5 facettes de « notre » modèle pragmatique d’apprentissage (Lebrun, 2005). J’illustre ce modèle dans un autre billet « J’enseigne moins, ils apprennent mieux» .
Forgé dans les années 1990, le concept a d’abord défini le périmètre de ce qui peut être dit au sein d’une société avant de devenir un outil pour faire évoluer les normes. D’où son succès chez l’extrême droite aux Etats-Unis, et aujourd’hui en France.
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
Histoire d’une notion. « Si on est au smic, faut peut-être pas divorcer » : la fenêtre d’Overton avait été beaucoup utilisée en 2019 pour analyser les conséquences de cette petite phrase de l’éditorialiste Julie Graziani dans l’émission « 24 heures Pujadas ».
La notion est aujourd’hui de nouveau mobilisée dans les médias pour examiner les stratégies de discours déployées dans la campagne présidentielle. Pour certains commentateurs, en effet, la fenêtre d’Overton, c’est-à-dire le périmètre de ce qui peut être dit et discuté au sein d’une société, est actuellement l’objet de manœuvres concurrentes. D’un côté de l’échiquier politique, des acteurs d’extrême droite travailleraient à rendre tolérables des idées autrefois jugées « intolérables » ; de l’autre, des acteurs de gauche « censureraient » des discours autrefois jugés « ordinaires »
es chefs d'Etat rassemblés à Brest à l'occasion du One Ocean Summit n'auront pas réussi à dissiper toutes les craintes. "L'activité minière sous-marine deviendra sans doute une réalité dans un futur proche, sans que nous ayons eu le temps de mener à bien les études d'impact", regrette un scientifique, en marge de l'événement. Fin juin, le petit Etat insulaire de Nauru, situé en plein coeur du Pacifique, mettait les pieds dans le plat en faisant part à l'ONU de sa volonté de commencer la collecte de métaux en profondeur. "Depuis, la question de l'exploitation agite de plus en plus les pays, les entreprises et les ONG", constate Joachim Claudet, directeur de recherche au CNRS et spécialiste des aires marines protégées.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
"L'extraction prévue au large de Nauru se déroulerait dans la "Zone", un terme juridique faisant référence au fonds marins et leur sous-sol situés au-delà des limites des juridictions nationales. Avec cette annonce, l'exploitation minière, qui paraissait encore lointaine, semble se concrétiser. Elle pourrait potentiellement débuter à partir de 2023", s'inquiète Camille Mazé, chercheuse CNRS au laboratoire Littoral, environnement et sociétés (LIENSs) et fondatrice de l'observatoire ApoliMer sur la gouvernance des océans.
Le "One Ocean Summit" de Brest s’interroge sur les territoires méconnus des mers et océans. Mieux les connaître signifie mieux les explorer, mais leur exploitation intensive est une menace de plus en plus présente.
Peut-on préserver les océans tout en profitant de ses richesses ? Mieux connaitre les fonds marins permettra-t-il de mieux encadrer l’exploitation ?• Crédits : David Merron - Getty
L’année qui vient de commencer semble importante dans la prise en compte de la place des mers et océans au cœur de notre environnement. Dans cinq mois, se tiendra à Lisbonne, au Portugal, la conférence de l’ONU sur les océans. Hier, à Brest, s’est ouvert le "One Ocean Summit", organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. La pression environnementale se fait de plus en plus forte sur les mers du globe sans qu’un traité, espéré depuis longtemps pour protéger la haute mer, ne soit encore signé.
Peut-on préserver les océans tout en profitant de ses richesses ? Mieux connaitre les fonds marins permettra-t-il de mieux encadrer l’exploitation ?• Crédits : David Merron - Getty
L’année qui vient de commencer semble importante dans la prise en compte de la place des mers et océans au cœur de notre environnement. Dans cinq mois, se tiendra à Lisbonne, au Portugal, la conférence de l’ONU sur les océans. Hier, à Brest, s’est ouvert le "One Ocean Summit", organisé dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. La pression environnementale se fait de plus en plus forte sur les mers du globe sans qu’un traité, espéré depuis longtemps pour protéger la haute mer, ne soit encore signé.
Une étude parue dans la revue « Science », mercredi 9 février 2022, apporte un nouvel éclairage sur la présence d’Homo Sapiens en Europe. Jusqu’ici, les chercheurs estimaient qu’Homo Sapiens, autrement dit celui qu’on appelle aussi parfois « l’homme moderne », était arrivé en Europe il y a environ 40 000 – 45 000 ans. Mais voilà que la découverte d’une dent de lait, dans la grotte de Mandrin dans la Drôme, amène à peut-être reconsidérer cette version de l’histoire et la chronologie. De quoi s’agit-il ? Comment appréhender la découverte de cette dent de lait ? Que nous raconte-t-elle ?
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont les plus touchés par les risques naturels : incendies, sécheresse, inondations... Ces derniers se sont multipliés et intensifiés ces dernières années en raison du dérèglement climatique. Comment faire face à ces enjeux climatiques majeurs ?
Dans les terminaux du Havre, comme sur la côte ouest des Etats-Unis, des dizaines de porte-conteneurs ne sont plus déchargés. Pourtant depuis la fin du millénaire précèdent, le conteneur avait imposé sa logique : flux tendu, zéro stock, tout juste à temps.
La crise sanitaire mondiale due à l’épidémie de coronavirus a des conséquences insoupçonnées. Parmi elles, l’augmentation du nombre de cartons d’emballage liée à l’essor des services de livraison et d’achat sur Internet à la suite de la fermeture des restaurants ou des commerces dits non essentiels. Si la France, principal acteur européen du carton, a ainsi vu son activité augmenter, elle doit gérer l’épineuse question du recyclage.
En 2018, la métropole du Cap, en Afrique du Sud, a échappé de peu à la catastrophe. Trois ans de sécheresse avaient vidé les barrages qui alimentent la ville en eau. Pour y faire face, les habitants ont dû drastiquement revoir leur quotidien et réévaluer leur consommation, à la goutte près.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Grandeur, décadence et possible renouveau du réseau ferroviaire secondaire français — Géoconfluences
La France est une exception européenne avec près de 30 000 km de voies ferrées en service. Certes, le réseau a été divisé de moitié depuis les années 1930, principalement au détriment des petites lignes, en raison du transfert des investissements vers la route et la grande vitesse. Malgré tout, le réseau secondaire a relativement bien résisté. Si de nombreuses lignes sont âgées et dégradées, de nouveaux usages peuvent apparaître, en particulier sous l'impulsion des régions dont beaucoup ont misé sur cette compétence propre.
Quelle Europe en 2022 ? - Sylvain Kahn
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes (15/12/2021)
Émission du 15/12/2021
État des lieux de l’Union européenne au moment où Emmanuel Macron s’apprête à en prendre la présidence. La Leçon de géopolitique du Dessous des cartes décrypte la stratégie de Macron, Orban, et Scholz en 2022. Émilie Aubry s’entretient avec Sylvain Kahn, professeur à Sciences-po et spécialiste de l’UE.
En quoi consiste exactement cette présidence tournante qui doit commencer le 1er janvier 2022 ? Quelles sont les instances de décision européennes (Conseil, Commission, Parlement) ? Immigration, défense européenne, sécurité numérique, refonte de la relation Europe-Afrique... : quelles seront les priorités de la France pendant ces six mois de présidence ? Quelles étaient les motivations d’Emmanuel Macron en rendant visite à Viktor Orban le 13 décembre 2021, quelques jours après son discours pour l’Europe ? Quel “couple franco-allemand” va-t-il former avec Olaf Scholz, le nouveau chancelier de la République fédérale ?
Le 14 décembre 2021, la Commission européenne a présenté un projet de réforme de l’espace Schengen et du principe de libre-circulation au sein de l’Union européenne. Elle propose notamment de définir un “mécanisme de réponse commune” pour éviter une situation similaire à celle qu’a connue la Pologne face à l’afflux de demandeurs d’asile orchestré par la Biélorussie ces derniers mois. Autre proposition, celle de coordonner les mesures de restrictions des déplacements en cas de crise, comme ce fut le cas au plus fort de la pandémie de Covid-19. Des résolutions qui font écho à celles déclinées par Emmanuel Macron jeudi dernier dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.
Pour en parler, Émilie Aubry rencontre aujourd’hui Sylvain Kahn. Professeur à Sciences-po, il est spécialiste de l’Union européenne et a notamment publié une “Histoire de la construction européenne depuis 1945” aux Presses universitaires de France.
Comment ne pas y voir un symbole ? Il y a exactement vingt ans, le 11 décembre 2001, la Chine devenait le 143e membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Loin de commémorer cet anniversaire, le président des Etats-Unis, Joe Biden, organise les 9 et 10 décembre un sommet des démocraties largement perçu comme « antichinois ».
La croissance démographique du continent s’accompagne d’une urbanisation galopante. Le défi : bâtir à taille humaine en associant tradition, économie et durabilité.
Revenus, éducation, santé, genre, climat : une radiographie des inégalités dans le monde après le Covid-19
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Le nouveau rapport du Laboratoire sur les inégalités mondiales, publié mardi, dévoile les disparités de revenu et de richesse depuis le XIXe siècle, mais aussi des écarts de revenu femmes-hommes et des émissions carbone selon les classes sociales.
Carte réalisée pour le numéro 17 de la revue Conflits pour son dossier « L’indice de la puissance globale« .
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Extraits de la méthodologie, ci-dessous :
Pourquoi 37 pays ?
Effectuer nos calculs sur tous les pays de la planète aurait été fastidieux et arbitraire. Fastidieux à cause du temps que cela aurait réclamé. Arbitraire parce que nous ne disposons pas de statistiques fiables sur beaucoup d’entre eux. Nous avons donc dû choisir. D’abord les pays du G20 qui se sont cooptés et se sont mutuellement reconnus comme « puissants ». Puis quelques pays qui en ont été écartés pour des raisons politiques comme l’Iran, Taïwan voire Israël. Des nations qui profitent de leur position géographique pour exercer une influence sur leur environnement (Ethiopie, Pakistan). D’autres dont le potentiel est considérable soit à cause de leurs richesses naturelles (Kazakhstan), soit à cause de leur population, soit à cause de leur forte croissance (Vietnam, Philippines)… Quelques pays européens qui ne font pas partie du G20 car ils sont censés être représentés par l’Union européenne (Pologne, Espagne, Suède). Nous avons ajouté quelques petits pays bénéficiant d’un rayonnement mondial (Qatar, Suisse) : bien nous en a pris quand on constate le résultat étonnant de la Suisse. La puissance n’est pas seulement affaire de taille.
Croquis : la guerre froide en Asie 1948-1980
Après avoir étudié les effets des nouvelles installations de citadins en zone périphérique, Aurélie Delage et Max Rousseau, deux chercheurs spécialistes des questions d’habitat, lancent un appel. A leurs yeux, l’arrivée de familles en quête d’un meilleur espace de vie masque un phénomène un phénomène plus profond : la multiplication des achats immobiliers d’investissement et des locations saisonnières qui éloignent les populations locales.
Quels sont les nouveaux partenaires du Sénégal ? La France, ancienne puissance coloniale, maintient sa place de principal partenaire mais d’autres viennent la concurrencer : la Chine, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Maroc, l'Indonésie et les États-Unis. Le Sénégal s’ouvre au monde, jouissant de sa position géographique stratégique mais également d’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel. Le pays jouit aussi d’une certaine stabilité politique, même si, en mars 2021, des émeutes contre le président Macky Sall et les intérêts français ont marqué les esprits. L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune président a priori affranchi des anciens réseaux françafricains, a signé un changement d’ère, symbolisé notamment par la restitution d’œuvres d’art pillées pendant la colonisation au Sénégal et au Bénin. Sans résoudre le dilemme du monde d’après : l’Afrique va s’émanciper, mais le fera-t-elle sous dépendance chinoise ?
Pendant plus de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. La BnF expose un ensemble inédit de 110 tirages exceptionnels intitulé « Ruines », révélant toute la force et la beauté du lexique visuel d’un des derniers grands maîtres de la photographie moderne.
Histoire et enjeux du commerce du cacao décryptés par “Le dessous des cartes”. Et zoom sur une économie du chocolat profondément inégalitaire. La mondialisation du chocolat est marquée par de fortes disparités entre pays producteurs du sud et pays consommateurs, principalement au nord. Le commerce du cacao est un commerce asymétrique entre grandes multinationales qui contrôlent l’ensemble de la chaîne de valeurs et petits producteurs. Mais la donne est peut-être en train de changer grâce à des initiatives africaines qui se font avec la complicité de la Chine.
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Zoom sur l'Europe de l'Est. "Le dessous des cartes" passe en revue ces différentes "Europe(s) de l’Est" : les États Baltes, la Pologne et la Hongrie. Une région dont la géographie a été bouleversée par la chute de l’URSS et qui se caractérise aujourd’hui par des États aux identités culturelles et politiques diverses.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
Les États Baltes mitoyens de la Russie de Poutine, se tournent résolument vers l’Ouest pour se protéger de l’expansionnisme russe (notamment depuis l’annexion de la Crimée).
La Pologne, qui partage cette peur du voisin russe, apprécie les aides économiques de l’Union européenne, et pourtant ses dirigeants bafouent les valeurs culturelles et politiques des Européens.
Sans oublier ces gouvernements qui tournent résolument le dos aux valeurs européennes et reproduisent les atteintes à l’État de droit d’un Vladimir Poutine, quand ils ne regardent pas encore plus à l’est, vers la Chine : c’est le cas de la Hongrie de Viktor Orban.
La Chine, quant à elle, a bien compris l’importance de ces "Europe(s) de l’Est" et y investit tous azimuts.
La Russie : grande puissance à l’extérieur, moyenne à l’intérieur ? La Russie de Poutine est un acteur majeur des relations internationales. Mais lorsque l’on regarde la Russie de l’intérieur, celle-ci demeure-t-elle une grande puissance ? "Le dessous des cartes" nous emmène visiter le plus grand pays du monde, marqué par de fortes disparités régionales et des inégalités criantes entre grandes métropoles, villes moyennes et zones rurales.
Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique.
Avec une économie fortement étatisée, contrôlée par le Kremlin et soumise à la corruption, mais qui cultive encore certains pôles d’excellence, dans le domaine industriel, militaire ou encore numérique.
Facebook Files | Dans des documents internes de l’entreprise, ses ingénieurs avouent leur incompréhension face à un code informatique aux effets imprévus, qui fait du réseau social une machine complexe, difficile à maîtriser.
Histoire et géographie des abeilles. "Le Dessous des cartes" explore le parcours de ces butineuses qui ont suivi l’être humain dans ses conquêtes de nouveaux espaces, tandis que celui-ci les mettait à son service. Parmi les millions d’espèces d’insectes qui nous entourent, les abeilles jouent un rôle à part : cire, miel et surtout pollinisation, elles remplissent une fonction essentielle pour nos productions agricoles.
Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.
Dès lors, l’abeille nous raconte à la fois l’évolution de nos échanges et de nos modes de production. Insecte mondialisé, elle subit ainsi les excès de l’industrialisation de notre agriculture. S’intéresser au monde des abeilles et aux abeilles dans le monde, c’est à la fin de l’histoire, tirer une sonnette d’alarme pour s’inquiéter des conséquences de leur possible disparition.
Une incroyable collection de photographies de "petites gens" du Paris de la fin du XIXe siècle, vient d'être redécouverte. Ces étonnantes prises de vue, notamment de nombreux commerçants, témoignent des balbutiements de la société de consommation, de l’optimisme de la Belle Époque et du quotidien du Paris populaire.
Documentaire de Bernd Boehm (Allemagne, 2018, 26mn)
Documentaire de Bernd Boehm (Allemagne, 2018, 26mn)
Matthieu Garrigou-Lagrange s'entretient avec l'archéologue et professeur émérite Jean-Paul Demoule, spécialiste du néolithique et de l'âge de Fer, auteur de l'ouvrage "Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'Histoire", publié aux éditions Fayard et réédité dans la collection de poche Pluriel, ainsi que d'un nouvel essai intitulé "Trésors de l’archéologie. Petites et grandes découvertes pour éclairer le présent" qui sera publié le 6 octobre prochain aux éditions Flammarion.
Il semble que les programmes scolaires mais aussi les émissions de radio ou de télévision aient oublié de nous renseigner sur cette période décisive de l'histoire de l'humanité qu'est le néolithique. Mais ne devrions-nous pas parler plutôt d'une "révolution néolithique" ? Si les archéologues ne s'accordent pas tous sur la justesse de cette expression, elle a au moins le mérite de souligner les profondes mutations qui ont marqué cette période, tels que l'invention de l'agriculture et de l'élevage, mais aussi l'institution des premiers chefs et le début de la guerre, de la domination masculine, des migrations, des peuples, de l'art, ou encore des dieux.
Il semble que les programmes scolaires mais aussi les émissions de radio ou de télévision aient oublié de nous renseigner sur cette période décisive de l'histoire de l'humanité qu'est le néolithique. Mais ne devrions-nous pas parler plutôt d'une "révolution néolithique" ? Si les archéologues ne s'accordent pas tous sur la justesse de cette expression, elle a au moins le mérite de souligner les profondes mutations qui ont marqué cette période, tels que l'invention de l'agriculture et de l'élevage, mais aussi l'institution des premiers chefs et le début de la guerre, de la domination masculine, des migrations, des peuples, de l'art, ou encore des dieux.
Depuis le début du retrait américain et la prise de Kaboul par les talibans, la crise afghane illustre, une fois de plus, l’incapacité des puissances étrangères à comprendre les réalités du pays et à composer avec la singularité de cette éternelle terre rebelle.
Ce titre est une allusion au livre intitulé Une vie pleine de trous qui eut un certain retentissement en 1965, faisant découvrir la vie d’un migrant intérieur venu de la campagne du Rif à Tanger. Un jeune Marocain, Driss ben Hamed Charhadi, raconte sa vie pleine de trous à Paul Bowles, le visiteur immobile du Sahara de la psyché qui, après l’avoir enregistré au magnétophone, a traduit ce récit en anglais. À travers la naïveté du discours de Charhadi apparaissent la misère de sa famille, les quelques jours heureux passés à l’orphelinat, la précarité des emplois et l’éternelle recherche de travail, le chômage, la prison, les aventures sentimentales … Tanger, gare de triage de tous les exils1, reste cette enclave internationale où les riches du Nord tentent de poursuivre la quête exotique2 de Paul Bowles3, tandis que les pauvres du monde veulent franchir le détroit qui sépare l’Afrique de l’Europe. Tanger est la proue du continent africain mais dissimule derrière son décor hybride d’arabisme post-colonial et de modernité industrielle les discontinuités, les béances et les dissidences de ses villes masquées.
À l’école, le Gulf Stream était ce courant chaud qui traversait l’Atlantique Nord. Faux, nous dit l'océanologue Julie Deshayes, qui évoque les nombreux tourbillons convergeant vers l’Europe. La question demeure : ces courants s’affaiblissent-ils, et avec quelles conséquences pour le climat ?
On prête à la photographie de puissants pouvoirs. Elle peut indigner, rassembler, choquer, témoigner, dénoncer, manipuler. Mais a-t-elle vraiment --et encore-- la capacité de changer le cours des choses ?
Formidable outil d’information, la photographie se révèle un outil de propagande puissant, et pas seulement pour les régimes totalitaires. Des débuts de la photo de propagande à l'image contrôlée de la communication politique aujourd'hui, retour sur les relations complexes entre photo et pouvoir.
Le grand projet Hercule de réorganisation d’EDF est désormais reporté à l’après-présidentielle. Il avait déjà été transformé il y a a quelques mois en plan « Grand EDF » par le ministre de l’économie, qui assurait refuser le démantèlement de l’entreprise dénoncé par les syndicats et l’opposition et réclamé par l’Union européenne, avec laquelle aucun accord n’a finalement été trouvé. Transformée, reportée, la « réforme » n’est certainement pas abandonnée.
« Le projet Hercule poursuit l’objectif fixé par une directive européenne de 1996 : imposer l’émergence d’acteurs privés en rognant la position dominante d’EDF, tout en demandant à l’État d’assumer les incertitudes et les risques liés à la filière nucléaire », résumaient Anne Debrégeas et David Garcia en janvier...
« Le projet Hercule poursuit l’objectif fixé par une directive européenne de 1996 : imposer l’émergence d’acteurs privés en rognant la position dominante d’EDF, tout en demandant à l’État d’assumer les incertitudes et les risques liés à la filière nucléaire », résumaient Anne Debrégeas et David Garcia en janvier...
Crêpe ou galette ? Et pourquoi pas tourtou corrézien ou tighrifine algérien ? La question, à peine posée, plonge le curieux dans un abîme d’interrogations auxquelles l’ethnologie, l’histoire, la géographie, l’économie, les sciences de l’ingénieur et la gourmandise réunies entendent fournir des réponses inédites à ce jour. Direction Landévennec et son ancienne abbaye, à l’entrée de la presqu’île de Crozon dans le Finistère.
La crêpe est une évidence en Bretagne, elle est un marqueur de son identité. Certes, on la rencontre à travers le globe sous des formes apparentées – des pains plats vieux de 14 000 ans ont été découverts en Jordanie...
La crêpe est une évidence en Bretagne, elle est un marqueur de son identité. Certes, on la rencontre à travers le globe sous des formes apparentées – des pains plats vieux de 14 000 ans ont été découverts en Jordanie...
Une maison avec jardin, à l’abri du stress des grandes villes… L’idée séduit de nombreux citadins échaudés par la crise sanitaire. Mais à quelle « revanche des campagnes » assiste-t-on exactement ?
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Impossible de les manquer dans le métro parisien. « Alès, la capitale qui ne manque pas d’air », « Sologne, de l’air », « Seine-et-Marne, le vrai grand pari »… : depuis mai, ces publicités s’affichent dans les couloirs et sur les quais pour inciter les usagers à changer de vie, avec une insistance toute particulière sur la ligne 1, celle qui mène au quartier d’affaires de la Défense. Il y a encore un an, Paris affrontait Londres, New York ou Singapour dans la compétition mondiale pour attirer sièges sociaux, grands événements et « cols blancs » surdiplômés. Désormais, des petites villes braconnent ses cadres dans les souterrains du métro.
Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.
Pour la première fois depuis la conquête de ce territoire, l’aridité dans le bassin du Colorado menace la production hydroélectrique, l’agriculture et certaines industries.
« Zone brûlée ». A l’embranchement de la route 14, un panneau barre la circulation. La forêt est interdite « à tous les usagers ». En ce mois de juillet, on ne peut pas accéder à la source du Colorado, au lac du col de la Poudre. C’est de là que s’élance le grand fleuve de l’Ouest américain, à 3 100 m d’altitude, à l’ombre des Never Summer Mountains, les montagnes qui ne voient jamais l’été. D’habitude, c’est une destination prisée des randonneurs. Mais le paysage est aujourd’hui défiguré...
« Zone brûlée ». A l’embranchement de la route 14, un panneau barre la circulation. La forêt est interdite « à tous les usagers ». En ce mois de juillet, on ne peut pas accéder à la source du Colorado, au lac du col de la Poudre. C’est de là que s’élance le grand fleuve de l’Ouest américain, à 3 100 m d’altitude, à l’ombre des Never Summer Mountains, les montagnes qui ne voient jamais l’été. D’habitude, c’est une destination prisée des randonneurs. Mais le paysage est aujourd’hui défiguré...
L’Etat inachevé (1/5). Un pays à soi : c’était le rêve très simple, mais apparemment inaccessible d’une partie des citoyens malheureux d’une nation, alors la plus étendue d’Afrique, le Soudan. Originaires du Sud, ces derniers pouvaient décemment considérer qu’ils n’en seraient jamais les citoyens à part entière, comme ils l’avaient anticipé avant même la naissance du Soudan moderne, devenu indépendant en 1956. Il y a dix ans, l’histoire a semblé leur sourire enfin : le 9 juillet 2011, le sud du Soudan est devenu, en accédant par sécession à l’indépendance, le Soudan du Sud, plus jeune Etat de la planète.
🌡🌪Le dérèglement climatique est trop souvent perçu dans les pays du Nord comme une échéance certes redoutable, mais lointaine. Pourtant, il change d’ores et déjà la vie quotidienne de millions d'êtres humains : fonte des glaces, inondations, incendies géants, tempêtes dévastatrices, sécheresses, épisodes caniculaires... Un tour du monde des populations et des paysages qui subissent déjà très concrètement et durement ses conséquences.
Notre glossaire propose plusieurs nouvelles entrées pour réfléchir à la notion centrale du programme de seconde : transition.
Selon une étude néerlandaise, le trait de côte pourrait fortement reculer d’ici la fin du siècle en raison notamment de la crise climatique.
La limite entre terre et mer est mobile par nature. Les marées, les vents, les tempêtes font varier cette ligne appelée trait de côte. Mais sous l’effet du changement climatique, la mer pourrait petit à petit gagner du terrain, selon un rapport publié dans la revue Scientific Reports, mercredi 7 juillet. Cette étude, pilotée par l’université de Twente aux Pays-Bas, se penche sur l’évolution des traits de côte de 41 embouchures de fleuve à travers le monde, dont celles de la Gironde et de la Loire, d’ici à la fin du siècle.
La limite entre terre et mer est mobile par nature. Les marées, les vents, les tempêtes font varier cette ligne appelée trait de côte. Mais sous l’effet du changement climatique, la mer pourrait petit à petit gagner du terrain, selon un rapport publié dans la revue Scientific Reports, mercredi 7 juillet. Cette étude, pilotée par l’université de Twente aux Pays-Bas, se penche sur l’évolution des traits de côte de 41 embouchures de fleuve à travers le monde, dont celles de la Gironde et de la Loire, d’ici à la fin du siècle.
A l’est de Cotonou, d’immenses épis ont permis de faire reculer l’océan et d’assurer la sécurité des riverains.
L’océan a fini par reculer. De 150 mètres en moyenne, 180 mètres par endroits. A l’est de Cotonou, capitale économique du Bénin, une longue plage de sable fin s’étire maintenant sur une quinzaine de kilomètres le long de la route qui mène vers le Nigeria...
L’océan a fini par reculer. De 150 mètres en moyenne, 180 mètres par endroits. A l’est de Cotonou, capitale économique du Bénin, une longue plage de sable fin s’étire maintenant sur une quinzaine de kilomètres le long de la route qui mène vers le Nigeria...
REPORTAGE - La construction par l’Ethiopie d’un gigantesque ouvrage inquiète, en aval, le Soudan et l’Egypte, dépendants du fleuve africain et inquiets des futurs choix d’Addis-Abeba. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit débattre, jeudi, d’une dispute qui menace de déstabiliser la Corne de l’Afrique.
Sollicitées par la Cour des comptes pour leur éclairage sur les algues vertes, les filières agricoles et agro-industrielles bretonnes ne sont pas disertes.
« Pour les jeunes, le vote n’est qu’un moyen d’action parmi d’autres »
Loin d’être automatique, la participation politique des jeunes par les urnes s’envisage davantage sur un mode intermittent, en fonction des enjeux, analyse le sociologue Vincent Tiberj.
Loin d’être automatique, la participation politique des jeunes par les urnes s’envisage davantage sur un mode intermittent, en fonction des enjeux, analyse le sociologue Vincent Tiberj.
L'information ne va plus sans les réseaux sociaux. Quand on a 20 ans en 2021, s'informer rime bien souvent avec naviguer sur Instagram, Twitter, Snapchat, TikTok, Twitch... Autant de plateformes qui créent ou relaient des contenus d'information. Les "jeunes" y évoluent avec plus ou moins d'acuité.
Leur position stratégique en bord de mer a fait d’elles des fleurons mondiaux du commerce et de la culture… Les villes côtières sont désormais menacées par l’océan qui avait permis leur essor, sous l’effet du réchauffement.