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              De Venise à Dacca, les villes côtières et leurs millions d'habitants installés sur le littoral sont "en première ligne" de la crise climatique qui risque de redessiner les cartes des continents, s'inquiète un projet de rapport des experts climat de l'ONU (Giec) obtenu en exclusivité par l'AFP.
            
          
          
        
              Dans la France contemporaine, la question des inégalités sociales est au coeur du débat public, et elles sont souvent appréhendées au prisme de leur géographie. C’est particulièrement le cas au sein des mondes urbains, où la « ségrégation sociale » et les « divisions sociales de l’espace » sont étudiées à plusieurs échelles, parfois dans le temps, et avec des méthodes et des indicateurs différents. Cette planche propose ainsi un tableau des clivages socioprofessionnels qui structurent l’aire urbaine nantaise en 2016.
            
          
          
        
              Après une première planche mettant en avant le poids du clivage entre collèges publics et privés dans la fabrique de la ségrégation scolaire, celle-ci rappelle que la ségrégation scolaire n’est pas que le reflet des inégalités sociales dans les mondes urbains. Elle est aussi le produit d’une offre scolaire sectorisée et hiérarchisée entre les collèges, dont se saisissent plus particulièrement certains groupes sociaux.
            
          
          
        
              Les sciences sociales ont depuis longtemps établi que l’institution scolaire comptait parmi les lieux décisifs de la reproduction sociale. Pour tenter de comprendre une partie des mécanismes qui aboutissent à cette situation, il faut explorer la carte scolaire et son fonctionnement. Cette première planche montre ainsi que pour comprendre la ségrégation scolaire, il faut d’abord rappeler que les collèges publics et privés ne jouent pas avec les mêmes règles du jeu.
            
          
          
        
              L’Inde mise K.O. par le variant ? Émilie Aubry rencontre Sophie Landrin, correspondante du journal “Le Monde” à New Delhi.
Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
          
          
        Depuis la mi-avril 2021, l’Inde recense en moyenne 400 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. Des chiffres vertigineux qui n’ont jamais été atteints par aucun autre pays depuis le début de la crise.
New Delhi semblait pourtant avoir bien maîtrisé la première vague de l’épidémie mais les événements se sont précipités en 2021 : déconfinement prématuré, grands rassemblements politiques et religieux, apparition du variant et défaillances de la campagne de vaccination ont ainsi contribué à plonger le géant d’Asie du Sud dans la tourmente. Le Premier ministre Modi est-il responsable de cette situation ? Pourquoi sa puissante industrie pharmaceutique n'a-t-elle pas permis à l’Inde de vacciner efficacement sa population ? Quelles pourraient être les conséquences géopolitiques de cette crise indienne ?
#Inde #Modi #EpidemieInde
📰Tous les articles de Sophie Landrin en direct de New Delhi
http://bit.ly/SophieLandrin
Interview et réalisation : Émilie Aubry
Assistée de : Pierre Simon
Montage : Etienne Migaise
Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard
ARTE France - 3 mai 2021
              Après plus d’un an de crise sanitaire, la modélisation mathématique s’est affirmée comme un outil incontournable pour étudier et enrayer l’épidémie de covid-19. Elle se développe en France.
            
          
          
        
              La 7ème symphonie est absolument grandiose, Beethoven la considérait d'ailleurs comme l'une de ses meilleures symphonies.
            
          
          
        
              Sortie en 1973, prix spécial du jury, la même année, au Festival de Cannes, La Planète sauvage de René Laloux d'après des dessins de Roland Topor, est une merveille définitive du cinéma d'animation. Tiré du Oms en série, roman de science-fiction du français Stefan Wul, il nous transporte sur la planète Ygam, où vivent les Draaags, créatures humanoïdes, omniscientes et méditatives, de douze mètres de haut. Les hommes n'y sont plus que les "Oms", créatures minuscules, familières et inoffensives. Pas tant que cela, car la résistance s'organise, mettant en péril le pouvoir Draag.On retrouve tout au long du film à la fois un soucis humaniste de défense des minorités et cette obsession du corps menacé, harcelé et blessé qui fut celle de Roland Topor. (éditions Arte vidéo).
            
          
          
        
              En 1973 sortait un film étrange et unique, La Planète sauvage, de René Laloux. Un voyage animé totalement psyché qui a reçu le prix spécial du jury à Cannes l’année de sa sortie. Plus de quarante ans après, que reste-t-il de cette expérimentation cinématographique et de cette prouesse de l’animation ? Outre son incroyable esthétique et sa richesse visuelle, il semblerait que, quelque part entre les aliens bleutés et les Homo sapiens dénudés de la planète Ygam, se soit cachée une fable écologiste aux thématiques très actuelles.
            
          
          
        
              Dossier Géoconfluences  —  Géographie de la santé : espaces et sociétés
Inégalité, inégalités sociales Zoonose / Parasitose Sécurité sanitaire Politique de santé Médical (tourisme - ou tourisme de santé) Tourisme médical (ou tourisme de santé) Étiologie Indicateurs
          
          
        Inégalité, inégalités sociales Zoonose / Parasitose Sécurité sanitaire Politique de santé Médical (tourisme - ou tourisme de santé) Tourisme médical (ou tourisme de santé) Étiologie Indicateurs
              Le 23 mars dernier, le porte-conteneurs « Ever Given », 400m de long, a dévié de sa trajectoire et s’est échoué en travers du canal de Suez. Une catastrophe coûteuse pour les échanges commerciaux, révélant le rôle central des grands canaux, Suez, Panama, Malacca et la fragilité du transport maritime, qui assure pourtant 90% des échanges internationaux. Les armateurs russes ont aussitôt communiqué sur les routes maritimes arctiques, libérées une partie de l’année par la fonte accélérée des glaciers. Une option loin d’être assurée ni même souhaitable. Au-delà des difficultés pratiques et climatiques, les grands ports mondiaux, de plus en plus orientés vers la zone Pacifique, en sont très éloignés et les enjeux économiques, écologiques et géopolitiques sont nombreux.
Avec Pauline Pic, doctorante en géopolitique à l'université Laval (Québec), agrégée de géographie, titulaire d'une maîtrise en géographie de l'université Paris-Sorbonne et César Ducruet, géographe et directeur de recherche au CNRS, Laboratoire EconomiX (Paris-Nanterre).
Effectivement, on se rend compte qu'entre les années 40 et la fin des années 90, on a un grand fossé qui fait qu'on a plus d'analyses sur les réseaux maritimes, au niveau mondial. On voit que la recherche se concentre de plus en plus sur le local, sur les ports, sur les arrière-pays. Et la géographie humaine dans son ensemble a tendance à quitter les questions portuaires et maritimes qui sont de moins en moins à la mode. César Ducruet
En ce qui concerne l'Arctique, c'est un lieu commun de penser que c'est un espace vide et vierge. Ce type de représentation est beaucoup véhiculé, alors qu'en fait, ce sont des territoires qui sont habités, pratiqués, et de fait, la navigation s'y pratique depuis des millénaires. On estime qu'il y a environ 5000 ans, les archéologues ont trouvé des traces de populations qui sont parties de Sibérie orientale, qui ont traversé le long de l'archipel de la côte de l'Alaska, puis de l'archipel arctique canadien et sont arrivés jusqu'au Groenland. [...] On estime que des populations vikings auraient atteint le Groenland il y a environ mille ans. Pauline Pic
          
          
        Avec Pauline Pic, doctorante en géopolitique à l'université Laval (Québec), agrégée de géographie, titulaire d'une maîtrise en géographie de l'université Paris-Sorbonne et César Ducruet, géographe et directeur de recherche au CNRS, Laboratoire EconomiX (Paris-Nanterre).
Effectivement, on se rend compte qu'entre les années 40 et la fin des années 90, on a un grand fossé qui fait qu'on a plus d'analyses sur les réseaux maritimes, au niveau mondial. On voit que la recherche se concentre de plus en plus sur le local, sur les ports, sur les arrière-pays. Et la géographie humaine dans son ensemble a tendance à quitter les questions portuaires et maritimes qui sont de moins en moins à la mode. César Ducruet
En ce qui concerne l'Arctique, c'est un lieu commun de penser que c'est un espace vide et vierge. Ce type de représentation est beaucoup véhiculé, alors qu'en fait, ce sont des territoires qui sont habités, pratiqués, et de fait, la navigation s'y pratique depuis des millénaires. On estime qu'il y a environ 5000 ans, les archéologues ont trouvé des traces de populations qui sont parties de Sibérie orientale, qui ont traversé le long de l'archipel de la côte de l'Alaska, puis de l'archipel arctique canadien et sont arrivés jusqu'au Groenland. [...] On estime que des populations vikings auraient atteint le Groenland il y a environ mille ans. Pauline Pic
              La pandémie crée une nouvelle dynamique des rapports entre les grandes puissances. L’Amérique rêve de se séparer économiquement de la Chine, et s’enfonce dans une logique défensive que la présence au pouvoir de Joe Biden ne va pas fondamentalement changer. La Chine est définitivement décomplexée. Elle met au pas Hong Kong, menace Taïwan et affirme ses objectifs en Asie. L’Europe est à la recherche d’une véritable autonomie stratégique. La Russie travaille au renforcement de l’axe russo-chinois.
Invité : Hubert Testard, ancien conseiller économique et financier en Asie, enseignant à Sciences Po. Auteur du livre Pandémie, le basculement du monde, aux éditions de l’Aube.
          
          
        Invité : Hubert Testard, ancien conseiller économique et financier en Asie, enseignant à Sciences Po. Auteur du livre Pandémie, le basculement du monde, aux éditions de l’Aube.
              En bloquant l'une des voies maritimes les plus empruntées au monde pendant cinq jours, l'Ever Given, ce gigantesque porte-container, est-il le signe d'une mondialisation à bout de souffle ?
Cinq jours. Il a suffi de cinq jours pour vérifier qu’au moment, hélas, où notre vocabulaire est envahi de termes médicaux, la mondialisation peut elle aussi souffrir de thrombose. L’Ever Given, ce porte-container géant plus long que la Tour Eiffel qui bloquait le Canal de Suez, a été dégagé lundi dernier.
Oligopole florissant
Depuis, et pour plusieurs semaines, le commerce international est pris de hoquets. Flux tendus, zéro stocks, économies d’échelle et navires gigantesques – au fil des décennies, l’évolution des chaînes d’approvisionnement a optimisé les coûts tout en accroissant considérablement le rôle du transport maritime, aux mains d’un petit nombre d’armateurs, une sorte d’oligopole florissant, dont un Français, la CMA-CGM.
C’est dire aussi, entre l’Asie et l’Europe, dans les deux sens, l’importance stratégique des routes traditionnelles, à commencer par ce canal vieux de 150 ans, leur vulnérabilité et l’ardeur renouvelée de la Russie et de la Chine à développer une autre voie, qui passerait par l’Arctique, raccourcissant les trajets à leur avantage et accroissant leur capacité de contrôle.
Moins de pétrole, plus de produits semi-fini, une interdépendance ou une dépendance critique dans certains secteurs, y compris le médical. Quelles leçons peut-on tirer de l’accident de l’Ever Given, quel impact sur nos économies ?
Quels sont les groupes qui dominent le transport maritime ? L’Egypte, qui en vit, peut-elle protéger sa rente ? Au delà des tensions géopolitiques, l’élasticité, l’adaptabilité de l’économie mondialisée est-elle sans limites ?
Christine Ockrent reçoit Sébastien Jean, directeur du CEPII, centre d'études prospectives et d'informations internationales, co-auteur avec Isabelle Bensidoun et Enzo de « La folle histoire de la mondialisation » (Arènes BD, à paraître le 22 avril)
Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center of the New South, à Rabat, et directeur de recherche à l’Iris, auteur dans « Cyclope », l’ouvrage annuel sur les marchés mondiaux de matières premières publié chez Economica
Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, auteur d’une note de synthèse sur les perspectives maritimes au Proche et Moyen-Orient arabes pour l'Isemar
Youssef El Chazli, docteur en science politique et chercheur à l’Université Brandeis à Boston, auteur de « Devenir révolutionnaire à Alexandrie » (Editions Dalloz, 2020) et co-auteur de « L’esprit de la révolte » (Seuil, 2020)
          
          
        Cinq jours. Il a suffi de cinq jours pour vérifier qu’au moment, hélas, où notre vocabulaire est envahi de termes médicaux, la mondialisation peut elle aussi souffrir de thrombose. L’Ever Given, ce porte-container géant plus long que la Tour Eiffel qui bloquait le Canal de Suez, a été dégagé lundi dernier.
Oligopole florissant
Depuis, et pour plusieurs semaines, le commerce international est pris de hoquets. Flux tendus, zéro stocks, économies d’échelle et navires gigantesques – au fil des décennies, l’évolution des chaînes d’approvisionnement a optimisé les coûts tout en accroissant considérablement le rôle du transport maritime, aux mains d’un petit nombre d’armateurs, une sorte d’oligopole florissant, dont un Français, la CMA-CGM.
C’est dire aussi, entre l’Asie et l’Europe, dans les deux sens, l’importance stratégique des routes traditionnelles, à commencer par ce canal vieux de 150 ans, leur vulnérabilité et l’ardeur renouvelée de la Russie et de la Chine à développer une autre voie, qui passerait par l’Arctique, raccourcissant les trajets à leur avantage et accroissant leur capacité de contrôle.
Moins de pétrole, plus de produits semi-fini, une interdépendance ou une dépendance critique dans certains secteurs, y compris le médical. Quelles leçons peut-on tirer de l’accident de l’Ever Given, quel impact sur nos économies ?
Quels sont les groupes qui dominent le transport maritime ? L’Egypte, qui en vit, peut-elle protéger sa rente ? Au delà des tensions géopolitiques, l’élasticité, l’adaptabilité de l’économie mondialisée est-elle sans limites ?
Christine Ockrent reçoit Sébastien Jean, directeur du CEPII, centre d'études prospectives et d'informations internationales, co-auteur avec Isabelle Bensidoun et Enzo de « La folle histoire de la mondialisation » (Arènes BD, à paraître le 22 avril)
Francis Perrin, chercheur associé au Policy Center of the New South, à Rabat, et directeur de recherche à l’Iris, auteur dans « Cyclope », l’ouvrage annuel sur les marchés mondiaux de matières premières publié chez Economica
Paul Tourret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime, auteur d’une note de synthèse sur les perspectives maritimes au Proche et Moyen-Orient arabes pour l'Isemar
Youssef El Chazli, docteur en science politique et chercheur à l’Université Brandeis à Boston, auteur de « Devenir révolutionnaire à Alexandrie » (Editions Dalloz, 2020) et co-auteur de « L’esprit de la révolte » (Seuil, 2020)
              Quels aspects prendront les temps prochains ? Faut-il s’attendre à un monde nouveau, un monde d’insouciance, de liberté, d’expérimentations et de fureur de vivre ? Retour ce matin sur les lendemains de la Grande Guerre, ces années 1920, baptisées après-coup d’"Années folles".
            
          
          
        
              Les jeunes découvrent la pornographie de plus en plus tôt. En quoi cette exposition précoce influe-t-elle sur eux ? Tourné en Europe et aux États-Unis, un panorama scientifique complet et nuancé d'un phénomène massif.
Un adolescent européen sur deux aurait visionné du porno en ligne. La plupart d'entre eux ont accès à Internet, et donc à des films X, souvent gratuits et ne nécessitant pas de mot de passe. Le premier contact peut se produire volontairement ou accidentellement (cyberharcèlement, publicités intempestives). Quel est l'impact de cette exposition précoce, qui survient parfois dès l'école primaire ? Pour la psychologue berlinoise Julia von Weiler, cette découverte perturbe les enfants, qui ont du mal à chasser ces images parfois violentes, d'autant qu'ils n'ont personne avec qui en parler. Les adultes ont donc intérêt à les accompagner dans cette exploration qui aura lieu tôt ou tard.
Phénomène d'addiction
Cette exposition précoce génère son lot de désinformation. Selon la chercheuse américaine en sexologie Debra Herbenick, les jeunes garçons se déprécient en comparant leurs performances à celles, hors norme, des hardeurs. N'évoquant jamais le consentement ni le plaisir féminin, ces vidéos véhiculent aussi des représentations sexistes. À haute dose, le porno agit sur le cerveau de la même façon que les drogues, générant un phénomène d'addiction. Le sexologue toulousain André Corman reçoit ainsi des jeunes hommes déboussolés par un usage intensif qui sature leur imaginaire et perturbe la sexualité "réelle". Mais selon le youtubeur Jan Omland, la plupart des ados font la part des choses et savent distinguer le réel du virtuel.
          
          
        Un adolescent européen sur deux aurait visionné du porno en ligne. La plupart d'entre eux ont accès à Internet, et donc à des films X, souvent gratuits et ne nécessitant pas de mot de passe. Le premier contact peut se produire volontairement ou accidentellement (cyberharcèlement, publicités intempestives). Quel est l'impact de cette exposition précoce, qui survient parfois dès l'école primaire ? Pour la psychologue berlinoise Julia von Weiler, cette découverte perturbe les enfants, qui ont du mal à chasser ces images parfois violentes, d'autant qu'ils n'ont personne avec qui en parler. Les adultes ont donc intérêt à les accompagner dans cette exploration qui aura lieu tôt ou tard.
Phénomène d'addiction
Cette exposition précoce génère son lot de désinformation. Selon la chercheuse américaine en sexologie Debra Herbenick, les jeunes garçons se déprécient en comparant leurs performances à celles, hors norme, des hardeurs. N'évoquant jamais le consentement ni le plaisir féminin, ces vidéos véhiculent aussi des représentations sexistes. À haute dose, le porno agit sur le cerveau de la même façon que les drogues, générant un phénomène d'addiction. Le sexologue toulousain André Corman reçoit ainsi des jeunes hommes déboussolés par un usage intensif qui sature leur imaginaire et perturbe la sexualité "réelle". Mais selon le youtubeur Jan Omland, la plupart des ados font la part des choses et savent distinguer le réel du virtuel.
              Camarades cartographes, vous connaissez peut-être la série « À la Maison-Blanche » (The West Wing), cette série américaine créée par Aaron Sorkin et diffusée aux États-Unis sur le réseau NBC de 1999 à 2006 et en France à partir de 2001. Cette série récompensée à de nombreuses reprises, met en scène la vie d’un Président des États-Unis démocrate incarné par Martin Sheen et de ses collaborateurs, installés dans la fameuse aile Ouest de la Maison-Blanche, The West Wing en anglais.
Quel rapport avec la cartographie ? Le fait est que dans l’épisode 16 de la deuxième saison, une journée porte ouverte est organisée à la maison blanche pour recevoir « tous ceux qui veulent discuter de choses dont on se fiche éperdument ». C’est ainsi que débarquent trois universitaires membres de l’organisation des cartographes pour l’égalité sociale (sic). Ils sont là pour réclamer une législation visant à rendre obligatoire dans toutes les écoles publiques, l’utilisation par les professeurs de géographie de la projection de Peters au lieu de la traditionnelle Mercator.
          
          
        Quel rapport avec la cartographie ? Le fait est que dans l’épisode 16 de la deuxième saison, une journée porte ouverte est organisée à la maison blanche pour recevoir « tous ceux qui veulent discuter de choses dont on se fiche éperdument ». C’est ainsi que débarquent trois universitaires membres de l’organisation des cartographes pour l’égalité sociale (sic). Ils sont là pour réclamer une législation visant à rendre obligatoire dans toutes les écoles publiques, l’utilisation par les professeurs de géographie de la projection de Peters au lieu de la traditionnelle Mercator.
              "Le dessous des cartes" revient sur l’histoire du Portugal qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative. 
Le Portugal est devenu la destination préférée des Français qui souhaitent s'installer ou investir dans un autre État européen, en raison de sa proximité avec la France, de sa météo clémente, de son coût de la vie inférieur de 30 % à celui de l'Hexagone et de son dynamisme économique… Le dessous des cartes revient sur l’histoire de ce pays qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
          
          
        Le Portugal est devenu la destination préférée des Français qui souhaitent s'installer ou investir dans un autre État européen, en raison de sa proximité avec la France, de sa météo clémente, de son coût de la vie inférieur de 30 % à celui de l'Hexagone et de son dynamisme économique… Le dessous des cartes revient sur l’histoire de ce pays qui a connu des hauts et des bas. Grande puissance coloniale autrefois, le Portugal devint ensuite le parent pauvre de l’Occident, avant de connaître une renaissance relative.
              Que s’est-il passé en l'an mil ? Rien : cette date ne correspond à aucun événement majeur. Le thème des "terreurs de l’an mil" fut en grande partie une invention de l’historiographie romantique du XIXe siècle. L’histoire ne ferait donc pas date en l’an mil ? Si, mais pas comme on le croit : c’est une date "épaisse" qui, par un jeu de basculements et de seuils, fait émerger un nouveau monde : la société féodale. 
            
          
          
        
              Patrick Boucheron revisite l’histoire à travers le prisme des grandes dates. Dans la mémoire collective, 1492 marque la découverte des Amériques, la fin du Moyen Âge et le début des temps modernes. Or, on ne peut comprendre le sens de cet événement sans le replacer dans une histoire plus complexe...   
Avec la prise de Grenade, la soumission des musulmans du nord de la Méditerranée occidentale et l’expulsion des juifs d’Espagne, les royaumes ibériques s’emparent cette année-là du leadership de l’Ancien Monde. C’est donc une logique d’affirmation du catholicisme en tant que prétention à la domination universelle qui commande la découverte "illuminée" d’un nouveau monde.
          
          
        Avec la prise de Grenade, la soumission des musulmans du nord de la Méditerranée occidentale et l’expulsion des juifs d’Espagne, les royaumes ibériques s’emparent cette année-là du leadership de l’Ancien Monde. C’est donc une logique d’affirmation du catholicisme en tant que prétention à la domination universelle qui commande la découverte "illuminée" d’un nouveau monde.
              L'espérance de vie française est l'une des plus élevées au monde dépassant 80 ans depuis le début des années 2000 (Pison, 2005). Les conséquences de cette grande longévité sur l'état de santé de la population sont devenues un enjeu majeur de santé publique. Les années de vie gagnées au cours des dernières décennies sont-elles des années vécues en bonne santé ou avec des maladies, des incapacités ou en situation de dépendance (Fries, 1980 ; Kramer, 1980) ? Les dynamiques démographiques et sanitaires doivent être analysées conjointement afin d’évaluer les besoins de la population et d'y répondre par une offre de soins, d'assistance ou de prise en charge adaptée. Mais l'analyse de ces dynamiques devient aussi fondamentale pour évaluer les chances de participation sociale des plus âgés compte tenu de leur état de santé. On s'interroge notamment sur les chances de participation au marché du travail des personnes de plus de 50 ans. Cette question s'inscrit naturellement dans le débat public alors que l’augmentation de la durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein se poursuit depuis 1993 et qu'on évoque un possible report de l'âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans.
            
          
          
        
              La colonisation des Amériques aurait causé une telle hécatombe qu'elle aurait affecté le climat
            
          
          
        
              Les Européens qui ont débarqué dans le Nouveau Monde apportaient avec eux des fléaux inconnus des Indiens : variole, rougeole... Autant de «maladies des étrangers» qui ont décimé la population indigène, tandis qu 'en retour les bateaux de Christophe Colomb amenaient la syphilis en Europe.
            
          
          
        
              Le développement du téléphone en Russie tsariste est révélateur des ambitions et des faiblesses de l’État autocratique. La dépendance aux technologies étrangères oblige les autorités à céder la téléphonie urbaine aux acteurs privés, tout en espérant imposer le monopole de l’opérateur public sur les lignes à longue distance envisagées comme un outil propice pour le gouvernement de l’immense territoire de l’empire. L’histoire de la téléphonie en Russie révèle donc l’imbrication des enjeux technologiques, économiques et politiques. La capacité d’adaptation des autorités au marché concurrentiel se traduit par une instabilité du dispositif réglementaire qui freine l’expansion du téléphone dans ce pays.
            
          
          
        
              La périurbanisation a fortement recomposé l'offre commerciale dans les couronnes des villes moyennes. Le mode de vie des périurbains, en particulier des jeunes couples bi-actifs, repose sur l'usage de l'automobile et sur une hypermobilité visant à optimiser les déplacements et les actes d'achat. L'offre évolue en conséquence, quittant les centres-bourgs pour les accès routiers et proposant de nouvelles formes commerciales (drive, consigne, multiservices...).
            
          
          
        
              Le Brésil maîtrise-t-il (enfin) la déforestation en Amazonie ?
Depuis une dizaine d’années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d’exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l’accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à l'enjeu du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l’historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite à ses causes et à ses acteurs. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l’occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
          
          
        Depuis une dizaine d’années, les surfaces déforestées en Amazonie diminuent chaque année et le déboisement en 2014 a représenté moins de 20 % de celui de 2004. Doit-on en déduire que le Brésil maîtrise désormais le phénomène de déforestation ? Répondre à cette question implique d’exposer la complexité du phénomène de déforestation. Celui-ci possède en effet de nombreuses dimensions : économique (qui défriche, pour gagner quoi ?), sociale (question de l’accès à la terre, conflits fonciers), environnementale (impacts sur le climat, effets locaux, biodiversité) et même géopolitique (rôle du Brésil sur la scène mondiale, négociations sur les émissions…). La taille de la région considérée est un autre élément de complexité car les facteurs en jeu ne sont pas uniformes. Malgré ces difficultés, nous proposons ici une synthèse des principales questions liées à l'enjeu du déboisement. Nous abordons dans un premier temps l’historique du phénomène, sa répartition géographique et ses conséquences. Nous nous intéressons ensuite à ses causes et à ses acteurs. Enfin, nous présenterons les actions menées depuis dix ans par le gouvernement fédéral brésilien pour le maîtriser. La conclusion sera l’occasion de réfléchir sur les limites des politiques actuelles et sur les défis qui restent à relever.
              Les pôles de compétitivité sont des réseaux d'entreprises et d'organismes de recherche labellisés par l'État et encouragés à obtenir des financements via leur participation à des projets communs dans les secteurs de l'innovation et des technologies de pointe. Depuis leur création qui a marqué un tournant de l'aménagement du territoire, leur géographie s'est fortement recomposée, notamment par une forte réduction de leur nombre initial. L'article montre ces recompositions à l'échelle nationale puis à celle de la région PACA.
            
          
          
        
              Une étude quantifie pour la première fois les micropolluants rejetés par les stations d’épuration en France
Près de 147 tonnes de résidus de médicaments, de pesticides et métaux seraient renvoyées chaque année dans l’environnement une fois les eaux usées traitées, selon une étude.
          
          
        Près de 147 tonnes de résidus de médicaments, de pesticides et métaux seraient renvoyées chaque année dans l’environnement une fois les eaux usées traitées, selon une étude.
              Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel "or bleu". Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.
Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau "pour la restituer à la nature", voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
Main basse sur l'eau
Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2018, 1h30mn)
#ARTE #EAU #Finance
          
          
        Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau "pour la restituer à la nature", voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
Main basse sur l'eau
Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2018, 1h30mn)
#ARTE #EAU #Finance
              Présentation des modalités d'évaluation des acquis scolaires des élèves de la maternelle au collège.
            
          
          
        
              Qu’est-ce qu’évaluer ?
L’évaluation consiste en une prise d’informations sur des performances ou des comportements qui sont ensuite rapportées à des objectifs à atteindre ou à des normes.
En amont, l’évaluation implique un choix de démarches et/ou d’instruments de mesure. En aval, elle fait l’objet d’une interprétation des informations recueillies, et, elle peut être accompagnée d’une prise de décision. Les résultats et les analyses sont communiqués aux acteurs concernés...
          
          
        L’évaluation consiste en une prise d’informations sur des performances ou des comportements qui sont ensuite rapportées à des objectifs à atteindre ou à des normes.
En amont, l’évaluation implique un choix de démarches et/ou d’instruments de mesure. En aval, elle fait l’objet d’une interprétation des informations recueillies, et, elle peut être accompagnée d’une prise de décision. Les résultats et les analyses sont communiqués aux acteurs concernés...
              Une étude récente propose une nouvelle hypothèse pour expliquer la disparition de cette civilisation ancienne qui vivait il y a des milliers d’années dans la vallée de l’Indus.
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
          
          
        “Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
              L'ANTISECHE - Chaque jour, l'antisèche du JDD répond à une question que vous vous posez sur l'actualité. Ce matin, retour sur le procès de Nuremberg, à l'occasion du 75e anniversaire de l’ouverture des débats.
            
          
          
        
              Le 23 février 2020, un attentat à la bombe a fait vingt-neuf blessés lors d’un rassemblement de partisans de l’actuel Premier ministre Abiy Ahmed. Cet événement illustre toute la difficulté qu’a le gouvernement éthiopien à apaiser les tensions dans le pays. Le prix Nobel de la paix remporté par Ahmed en 2019 semblait pourtant indiquer le contraire. Mais c'était sans compter sur l’extrême complexité ethno-religieuse de cet État de la corne de l’Afrique.
            
          
          
        
              Mosaïque ethnique dans une zone de tensions
            
          
          
        
              La révolution verte voulue par les pays de l’Union est complètement dépendante de la production de matériaux rares centralisée dans un tout petit nombre de pays du globe : les derniers chiffres  publiés par la Commission européenne doivent nous alerter.
            
          
          
        
              La crainte des séismes pousse les autorités à prendre des mesures préventives. Ce fut récemment le cas à Bâle. Mais l'effet dévastateur des tremblements de terre a aussi inspiré des artistes un peu partout dans le monde.
            
          
          
        
              La légende veut que les origines du café se trouvent en Éthiopie : au VIIIe siècle, un berger aurait découvert ses vertus excitantes grâce aux bonds de l’une de ses chèvres ayant mangé les fruits d’un caféier. 
Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
#Cafe #HistoireCafe #Starbucks
          
          
        Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
#Cafe #HistoireCafe #Starbucks
              Depuis la fin du mois de septembre, l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’affrontent dans des combats meurtriers. Drones, chars, armes anti-aériennes, bombardement de cibles civiles : le différend qui oppose les deux pays depuis de nombreuses années ressemble de plus en plus à une véritable guerre. C’est le contentieux autour de la question du Haut-Karabagh qui a précipité le conflit. 
Cette zone montagneuse à majorité arménienne enclavée en plein Azerbaïdjan cristallise en effet les tensions entre les deux États. Mais comment le Haut-Karabagh a-t-il hérité d’une situation géographique si particulière ? Pourquoi l’Arménie et l’Azerbaïdjan entretiennent des relations aussi conflictuelles ? Quel est le rôle joué par les puissances régionales turque, russe et iranienne dans les événements actuels ? Doit-on encore craindre une aggravation de la situation ?
Pour répondre à toutes ces questions, Émilie Aubry s’entretient avec Tigrane Yégavian. Chercheur et journaliste, il a consacré de nombreuses publications à cette région du monde.
Il est notamment l’auteur de “Arménie : à l’ombre de la montagne sacrée” paru dans la collection “L’Âme des Peuples”.
http://bit.ly/ArmenieMontagneSacree
          
          
        Cette zone montagneuse à majorité arménienne enclavée en plein Azerbaïdjan cristallise en effet les tensions entre les deux États. Mais comment le Haut-Karabagh a-t-il hérité d’une situation géographique si particulière ? Pourquoi l’Arménie et l’Azerbaïdjan entretiennent des relations aussi conflictuelles ? Quel est le rôle joué par les puissances régionales turque, russe et iranienne dans les événements actuels ? Doit-on encore craindre une aggravation de la situation ?
Pour répondre à toutes ces questions, Émilie Aubry s’entretient avec Tigrane Yégavian. Chercheur et journaliste, il a consacré de nombreuses publications à cette région du monde.
Il est notamment l’auteur de “Arménie : à l’ombre de la montagne sacrée” paru dans la collection “L’Âme des Peuples”.
http://bit.ly/ArmenieMontagneSacree
              Caucase : l'article à lire pour mieux comprendre le conflit dans le Haut-Karabakh
Depuis fin septembre, de nouveaux combats opposent Azerbaïdjanais et séparatistes du Haut-Karabakh. Cette région montagneuse du Caucase, peuplée d'Arméniens, a proclamé en 1991 son indépendance, qui n'est pas reconnue par la communauté internationale.
          
          
        Depuis fin septembre, de nouveaux combats opposent Azerbaïdjanais et séparatistes du Haut-Karabakh. Cette région montagneuse du Caucase, peuplée d'Arméniens, a proclamé en 1991 son indépendance, qui n'est pas reconnue par la communauté internationale.
              Le paléoanthropologue, dans son dernier ouvrage, propose une analyse évolutionniste de la coercition des femmes, concluant qu’il s’agit d’une question sociale, culturelle et anthropologique.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
          
          
        Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
              Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes
vidéo Un rapport spécial du GIEC entretient l’espoir qu’il reste encore une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Quel rôle joue exactement l'homme dans le changement climatique ? Explications en vidéo.
          
          
        vidéo Un rapport spécial du GIEC entretient l’espoir qu’il reste encore une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Quel rôle joue exactement l'homme dans le changement climatique ? Explications en vidéo.
              Pour les plus optimistes, le chantier abyssal de l’électrification du continent africain pourrait sauter l’étape des lignes électriques, en passant directement à la téléphonie mobile et aux énergies renouvelables. En attendant, les inégalités d’accès à l’électricité, comme l’incapacité des États à assurer cette mission de service public, demeurent flagrantes. 
Survolant le continent, “Le Dessous des cartes” constate que l’électrification progresse lentement, et que l’Afrique subsaharienne semble rester inexorablement dans l’ombre. #Afrique #AfriqueSubsaharienneElectricite #AfriqueElectrification
- Nous vous conseillons la lecture de plusieurs articles de la revue “Jeune Afrique” consacrés au marché électrique du continent africain ainsi qu'à différents projets d'amélioration.
http://bit.ly/JeuneAfriqueElectricite
- “La start-up africaine de la semaine : Baobab+, des kits solaires aux tablettes éducatives”
http://bit.ly/JeuneAfriqueKitSolaire
- Revue de l'IFRI “Gestion des déchets et production d’électricité en Afrique : l’incinération au service de la ville durable ?” par Hugo Le Picard
http://bit.ly/IfriAfrique
          
          
        Survolant le continent, “Le Dessous des cartes” constate que l’électrification progresse lentement, et que l’Afrique subsaharienne semble rester inexorablement dans l’ombre. #Afrique #AfriqueSubsaharienneElectricite #AfriqueElectrification
- Nous vous conseillons la lecture de plusieurs articles de la revue “Jeune Afrique” consacrés au marché électrique du continent africain ainsi qu'à différents projets d'amélioration.
http://bit.ly/JeuneAfriqueElectricite
- “La start-up africaine de la semaine : Baobab+, des kits solaires aux tablettes éducatives”
http://bit.ly/JeuneAfriqueKitSolaire
- Revue de l'IFRI “Gestion des déchets et production d’électricité en Afrique : l’incinération au service de la ville durable ?” par Hugo Le Picard
http://bit.ly/IfriAfrique
              Long de près de 5 000 kilomètres, le Mékong traverse six États, tous soucieux de tirer parti de cette ressource majeure pour leurs populations et leur économie. Quel est l’apport du Mékong et comment ces États se le partagent-ils ? Le dessous des cartes se penche sur les enjeux qui entourent l’un des plus grands fleuves d’Asie. 2015.
            
          
          
        
              Eau : une ressource sous tension
L'eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d'en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.
Présentation : Émilie Aubry.
          
          
        L'eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d'en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d'une ressource fort inégalement répartie et cartographie des conflits géopolitiques qu'elle suscite.
Présentation : Émilie Aubry.
              Alors qu’en l’espace de cinq ans la grande peste a décimé un tiers de la population européenne, il reste finalement peu de traces de la pire catastrophe que le Moyen Âge ait connue. Que s’est-il réellement passé entre 1347 et 1352 sur notre continent ? Il apparaît que cette épidémie a été le marqueur d’une première mise en relation massive de l’Eurasie et du monde méditerranéen.
L’histoire en mouvement Portée par le récit face caméra, aussi savant que vivant, de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, cette collection documentaire met l’histoire en mouvement. Des frises chronologiques animées accueillent images, documents et archives, illustrant les dix grandes dates évoquées. En reconstituant, au fil d’une enquête captivante, ces événements inscrits dans les manuels scolaires, et en les replaçant dans plusieurs temporalités (au travers des différents calendriers), la série rend ainsi sensible la manière dont l’histoire s’écrit, se date et se commémore. Une approche nouvelle du sujet, où se croisent art de la narration, techniques ludiques d’animation et rigueur scientifique.
Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (France, 2017, 26mn)
          
          
        L’histoire en mouvement Portée par le récit face caméra, aussi savant que vivant, de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, cette collection documentaire met l’histoire en mouvement. Des frises chronologiques animées accueillent images, documents et archives, illustrant les dix grandes dates évoquées. En reconstituant, au fil d’une enquête captivante, ces événements inscrits dans les manuels scolaires, et en les replaçant dans plusieurs temporalités (au travers des différents calendriers), la série rend ainsi sensible la manière dont l’histoire s’écrit, se date et se commémore. Une approche nouvelle du sujet, où se croisent art de la narration, techniques ludiques d’animation et rigueur scientifique.
Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (France, 2017, 26mn)
              Cartes de l'Empire romain extraites de la documentation photographique, histoire 2nde.
            
          
          
        
              Trente ans après la fin de la guerre froide, le fossé entre la Russie et l’Occident n’a jamais été aussi grand. Entre 2014 et 2019, au moins 13 000 personnes sont mortes en Ukraine. Quant à la Crimée, péninsule ukrainienne depuis 1954, elle appartient désormais à la Russie. De leur côté, les Etats-Unis et l’Europe ont en grande partie tourné le dos à la Russie. Depuis l’annexion de la Crimée, le G8 est devenu le G7… sans la Russie. Et de lourdes sanctions économiques ont été prises à son encontre. Des deux côtés, les provocations à coups de gigantesques démonstrations guerrières ou d’installations d’infrastructures militaires sont de plus en plus nombreuses.
Pourtant, au début des années 1990, la Russie et le monde occidental s’entendaient pour mettre fin à la guerre et bâtir un monde nouveau. A l’époque, Mikhaïl Gorbatchev parle de « maison commune européenne », et une alliance militaire incluant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie est même envisagée. Trente ans plus tard, c’est avec l’Asie que la Russie noue alliance militaire et contrats économiques.
Alors, que s’est-il passé ? On vous le raconte dans ce troisième épisode de notre série « Mappemonde ».
Les chapitres :
00:00 Introduction
01:25 1) La crise en Ukraine
05:20 2) La désillusion russe face à l’occident
12:01 3) La Russie se tourne vers l’est
          
          
        Pourtant, au début des années 1990, la Russie et le monde occidental s’entendaient pour mettre fin à la guerre et bâtir un monde nouveau. A l’époque, Mikhaïl Gorbatchev parle de « maison commune européenne », et une alliance militaire incluant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie est même envisagée. Trente ans plus tard, c’est avec l’Asie que la Russie noue alliance militaire et contrats économiques.
Alors, que s’est-il passé ? On vous le raconte dans ce troisième épisode de notre série « Mappemonde ».
Les chapitres :
00:00 Introduction
01:25 1) La crise en Ukraine
05:20 2) La désillusion russe face à l’occident
12:01 3) La Russie se tourne vers l’est
              Comment la communauté musulmane se répartit-elle dans le monde en 2020 ? Comment l’islam est-il né et s’est-il diffusé ? Comment situer sur la carte ses différentes branches ? 
Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
          
          
        Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
              Anne-Clémentine Larroque est chercheure en géopolitique, auteure du livre "L'islamisme au pouvoir, Tunisie, Egypte, Maroc", éditions PUF. 
Elle nous rappelle quelques définitions fondamentales, expliquant notamment pourquoi l'islam ne se confond pas avec l'islamisme. Elle établit également pour nous une cartographie mondiale des islamismes avec rigueur, clarté et pédagogie.
          
          
        Elle nous rappelle quelques définitions fondamentales, expliquant notamment pourquoi l'islam ne se confond pas avec l'islamisme. Elle établit également pour nous une cartographie mondiale des islamismes avec rigueur, clarté et pédagogie.
              En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty.
            
          
          
        
              La légende veut que les origines du café se trouvent en Éthiopie : au VIIIe siècle, un berger aurait découvert ses vertus excitantes grâce aux bonds de l’une de ses chèvres ayant mangé les fruits d’un caféier. Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
            
          
          
        
              Travailler sur la compréhension d’un document croise aussi des finalités de formation plus généralistes. La société et l’institution attendent des professeurs qu’ils aient donné à leurs élèves, au terme de la scolarité obligatoire, des outils de compréhension de toutes les formes de documents car se documenter, c’est apprendre à observer, s’instruire pour comprendre le monde et y agir. Or, le premier obstacle aux apprentissages est l’incapacité à lire, à comprendre et à donner du sens à un support documentaire, ce qui entraîne l’incapacité à construire et à s’approprier des connaissances, ainsi qu’à les communiquer. En histoire et en géographie, l’élève apprend à lire un support à partir de questionnements, de raisonnements, d’un lexique propres à ces disciplines.
            
          
          
        
              Soutien histoire/géographie/lettres : améliorer l’expression écrite.
            
          
          
        
              Des modélisations réalisées par « Le Monde » montrent que ces crues ont plusieurs fois dépassé les plans de gestion des risques.
            
          
          
        
              Cette première séance, double car sans séminaire associé, porte à dessein le titre général du cours. J’y reviendrai d’abord sur la nature profonde de la pensée informatique, fort différente des pensées scientifiques classiques issues principalement de l’observation du monde physique et centrées sur la matière, l’énergie et les ondes. Dédiée à l’information et au calcul algorithmique, l’informatique n’est pas une science naturelle, même si elle s’intéresse aussi aux nombreux algorithmes existant dans le monde vivant. Elle construit elle-même ses objets de travail, aidée bien sûr par l’essor phénoménal de la physique des semi-conducteurs et des transmissions optiques, qui nous a fourni la colossale puissance de calcul et de télécommunication dont nous disposons maintenant. 
La pensée informatique s’organise d’abord autour de quatre composantes. D’abord, les données numérisées qui représentent l’information, fort différente dans sa nature de la matière, de l’énergie et des ondes qui forment le triangle de base des sciences de la nature. Ensuite, les algorithmes, procédés intellectuels de calcul automatisable sur ces données, puis les programmes, textes formels écrivant les détails intimes des algorithmes dans des langages de programmation formels afin de préciser complètement les opérations à réaliser par les machines, principalement composées de circuits électroniques ne réalisant que des instructions individuellement très simples. S’y ajoutent enfin les interactions hommes-machines, qui régissent nos relations avec les réalisations informatiques et constituent trop souvent un point faible des systèmes. Un point central est l’universalité de toutes ces notions : quels que soient les domaines d’application, les outils intellectuels et techniques sont les mêmes.
L’exposé sera en deux parties. Dans la première j’illustrerai d’abord la puissance et les impacts des notions précitées à travers quelques exemples pris dans des domaines variés, en insistant sur les inversions mentales qu’on observe souvent : même dans les activités traditionnelles, l’informatique conduit à penser et faire autrement, voire à l’envers, en mettant l’information devant la matière. J’étudierai ensuite les évolutions de l’infrastructure matérielle allant des microcircuits enfouis dans les objets aux téléphones, ordinateurs et méga-fermes de calcul, le tout connecté par divers types de réseaux avec ou sans fils. Cette évolution reste encore dominée par la fameuse Loi de Moore, qui ralentit cependant et qu’on ne sait pas encore par quoi remplacer − ce qui ouvre aussi de nouveaux pans de recherche. Je m’intéresserai ensuite à l’infrastructure logicielle, composée des systèmes d’exploitation, réseaux, bibliothèques et environnements de travail, en insistant sur le fait qu’elle résulte souvent d’un travail collectif à très grande échelle et que le logiciel libre y prend de plus en plus d’importance. Je montrerai enfin pourquoi les logiciels orientés vers les utilisateurs standards, qu’on appelle maintenant les « applications », évoluent beaucoup dans leur style et leurs architectures, en particulier à cause de la généralisation des smartphones et de leurs nouvelles interactions homme-machine, de la répartition mondiale des données et du cloud computing.
Dans la deuxième partie, j’insisterai sur le fait que ces évolutions ne se produisent pas sans difficultés. Plutôt que de parler des problèmes posés par la diffusion ultra-rapide de l’information (fake news etc.) qui sont abondamment discutés ailleurs, j’insisterai sur le caractère essentiel de la sûreté des systèmes informatisés, souvent atteints par des bugs pouvant être très nocifs, ainsi que sur le problème de la sécurité informatique, devenu absolument essentiel depuis que les attaques sur les données et les installations sont devenues massives (la séance du 13 février 2019 lui sera dédiée). À travers plusieurs exemples frappants, je montrerai que ces deux questions fondamentales restent largement sous-estimées par beaucoup de décideurs publics et industriels, principalement à cause de leur manque de formation à la vraie nature de l’informatique.
Pour terminer je discuterai brièvement de comment la pensée informatique va inéluctablement modifier le domaine médical, d’une façon qui est encore loin d’être comprise en particulier pour la relation future entre médecins, patients, et sites Internet indépendants (voir aussi mon colloque du 2 mai 2018 et celui à venir du 23 avril 2019).
          
          
        La pensée informatique s’organise d’abord autour de quatre composantes. D’abord, les données numérisées qui représentent l’information, fort différente dans sa nature de la matière, de l’énergie et des ondes qui forment le triangle de base des sciences de la nature. Ensuite, les algorithmes, procédés intellectuels de calcul automatisable sur ces données, puis les programmes, textes formels écrivant les détails intimes des algorithmes dans des langages de programmation formels afin de préciser complètement les opérations à réaliser par les machines, principalement composées de circuits électroniques ne réalisant que des instructions individuellement très simples. S’y ajoutent enfin les interactions hommes-machines, qui régissent nos relations avec les réalisations informatiques et constituent trop souvent un point faible des systèmes. Un point central est l’universalité de toutes ces notions : quels que soient les domaines d’application, les outils intellectuels et techniques sont les mêmes.
L’exposé sera en deux parties. Dans la première j’illustrerai d’abord la puissance et les impacts des notions précitées à travers quelques exemples pris dans des domaines variés, en insistant sur les inversions mentales qu’on observe souvent : même dans les activités traditionnelles, l’informatique conduit à penser et faire autrement, voire à l’envers, en mettant l’information devant la matière. J’étudierai ensuite les évolutions de l’infrastructure matérielle allant des microcircuits enfouis dans les objets aux téléphones, ordinateurs et méga-fermes de calcul, le tout connecté par divers types de réseaux avec ou sans fils. Cette évolution reste encore dominée par la fameuse Loi de Moore, qui ralentit cependant et qu’on ne sait pas encore par quoi remplacer − ce qui ouvre aussi de nouveaux pans de recherche. Je m’intéresserai ensuite à l’infrastructure logicielle, composée des systèmes d’exploitation, réseaux, bibliothèques et environnements de travail, en insistant sur le fait qu’elle résulte souvent d’un travail collectif à très grande échelle et que le logiciel libre y prend de plus en plus d’importance. Je montrerai enfin pourquoi les logiciels orientés vers les utilisateurs standards, qu’on appelle maintenant les « applications », évoluent beaucoup dans leur style et leurs architectures, en particulier à cause de la généralisation des smartphones et de leurs nouvelles interactions homme-machine, de la répartition mondiale des données et du cloud computing.
Dans la deuxième partie, j’insisterai sur le fait que ces évolutions ne se produisent pas sans difficultés. Plutôt que de parler des problèmes posés par la diffusion ultra-rapide de l’information (fake news etc.) qui sont abondamment discutés ailleurs, j’insisterai sur le caractère essentiel de la sûreté des systèmes informatisés, souvent atteints par des bugs pouvant être très nocifs, ainsi que sur le problème de la sécurité informatique, devenu absolument essentiel depuis que les attaques sur les données et les installations sont devenues massives (la séance du 13 février 2019 lui sera dédiée). À travers plusieurs exemples frappants, je montrerai que ces deux questions fondamentales restent largement sous-estimées par beaucoup de décideurs publics et industriels, principalement à cause de leur manque de formation à la vraie nature de l’informatique.
Pour terminer je discuterai brièvement de comment la pensée informatique va inéluctablement modifier le domaine médical, d’une façon qui est encore loin d’être comprise en particulier pour la relation future entre médecins, patients, et sites Internet indépendants (voir aussi mon colloque du 2 mai 2018 et celui à venir du 23 avril 2019).
              Carte du voyage de Magellan
            
          
          
        
              Dans "Inception", Nolan explore la relation entre les rêves et la mémoire… Son personnage s’invite dans le sommeil de ses victimes pour dérober des informations dans leur subconscient… Mais comment créer le rêve ? Et que se passe-t-il à l’intérieur du cerveau humain, dans ses replis secrets ?
            
          
          
        
              La gouvernance par les nombres 1 - De quoi la gouvernance est-elle le nom ?
            
          
          
        
              Les bonnes conditions : immersion dans la jeunesse dorée française | ARTE
            
          
          
        
              Alain Supiot - La gouvernance par les nombres
            
          
          
        
              L’histoire européenne des soixante-dix dernières années est indissociable de celle des migrations. Des transferts de population de l’après-guerre à ceux de la décolonisation jusqu'à la politique appliquée tant bien que mal par l’UE aujourd’hui, l'immigration fait constamment débat. 
D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
          
          
        D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
              Née en 2001 pour régler les questions frontalières entre la Chine et l'ex-URSS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est une structure intergouvernementale de sécurité et de coopération économique regroupant Moscou, Pékin, la plupart des pays centrasiatiques (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan) et, depuis 2017, l'Inde et le Pakistan. 
Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
          
          
        Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
              Pekin crée la division aux îles Salomon
Face à l’influence croissante de la Chine dans la région, la province de Malaita envisage de faire sécession. En cinq cartes, le point sur la position stratégique de l’archipel, riche en ressources naturelles et dépendant des aides extérieures.
          
          
        Face à l’influence croissante de la Chine dans la région, la province de Malaita envisage de faire sécession. En cinq cartes, le point sur la position stratégique de l’archipel, riche en ressources naturelles et dépendant des aides extérieures.
              Photographies stéréoscopiques de la Première Guerre mondiale.
            
          
          
        
              Carte de l'âge des frontières...
            
          
          
        
              "Restauration", "Années folles", "Trente Glorieuses "… Comment se forge le nom du période de lʹhistoire? Dominique Kalifa, entouré de treize historiens et historiennes, propose une nouvelle lecture des représentations laissées dans le vocabulaire courant par certains moments historiques. Lʹhistorien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne nous en parle dans Tribu, à lʹoccasion de la sortie de lʹouvrage collectif "Les noms dʹépoque: de "Restauration" à "Années de plomb" (Gallimard).
            
          
          
        
              "Rome ne s’est pas faite en un jour." Pourtant, les Romains font remonter la fondation de la cité au 21 avril 753 avant notre ère avec le sillon creusé par Romulus, le jumeau fratricide de Rémus, fils du dieu Mars et de la vestale Rhéa Silvia. En réalité, Patrick Boucheron nous explique que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne. L’histoire de la fondation de Rome est avant tout celle de la fondation de son mythe. 
Les recherches archéologiques ont corroboré certains éléments du récit mythique formalisé par Tite-Live dans son Histoire romaine sous le règne d’Auguste, le premier empereur romain, mais elles ont surtout révélé, avec l’appui de la critique historique, que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne.
          
          
        Les recherches archéologiques ont corroboré certains éléments du récit mythique formalisé par Tite-Live dans son Histoire romaine sous le règne d’Auguste, le premier empereur romain, mais elles ont surtout révélé, avec l’appui de la critique historique, que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne.
              Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous ne savons plus vivre sans plastique : il a envahi tous les secteurs et tous les continents. En 2050, on pourrait utiliser plus de pétrole pour en fabriquer que pour faire rouler les voitures et voler les avions. Mais il existe aussi des solutions citoyennes, de l’UE aux États-Unis, pour que chacun puisse s’en passer.
Selon WWF, la production mondiale de plastique pourrait passer de 400 millions à 550 millions de tonnes d’ici à 2030, notamment à cause de la demande croissante des pays émergents.
          
          
        Selon WWF, la production mondiale de plastique pourrait passer de 400 millions à 550 millions de tonnes d’ici à 2030, notamment à cause de la demande croissante des pays émergents.
              Comment la communauté musulmane se répartit-elle dans le monde en 2020 ? Comment l’islam est-il né et s’est-il diffusé ? Comment situer sur la carte ses différentes branches ? Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
            
          
          
        
              Les besoins en eau de l’humanité augmentent du fait de la croissance démographique et des modifications des régimes alimentaires, alors même que les ressources en eau sont affectées par le changement climatique.
            
          
          
        
              Favorisée par la politique du président Jair Bolsonaro, la déforestation continue de s’aggraver dans l’Amazonie brésilienne, favorisant l’émergence de nouvelles maladies infectieuses, menaçant de plus en plus la survie des Amérindiens, s’inquiète l’archéologue Stéphen Rostain, dans une tribune au « Monde ».
            
          
          
        
              À la conquête des océans polaires
            
          
          
        
              Les océans Arctique et Austral suscitent des convoitises grandissantes. La déglaciation déjà bien perceptible en été dans le Nord pourrait ouvrir de gigantesques espaces maritimes et côtiers à la navigation comme à l’exploitation de ressources naturelles. L’évolution des flottes nationales de brise-glaces permet de mesurer l’ambition réelle des pays qui entendent tirer parti du réchauffement climatique à ces latitudes.
            
          
          
        
              Un survol au dessus de Paris au Moyen Age en suivant deux hirondelles. Cette reconstitution en 3D montre l'aspect de Paris au terme du Moyen-Age avant que les grandes transformations urbaines de la Renaissance ne commencent à la modifier. http://www.grezprod.com
            
          
          
        
              Devant la multiplication des caméras servant à accompagner le déconfinement, la Cnil appelle à la vigilance, rappelant que si aucun cadre légal ne s'applique à ces dispositifs, des règles sont à respecter concernant les données personnelles.
            
          
          
        
              Une même fable d'Ésope peut être écoutée et lue en français (en cliquant sur Paris) et en langues régionales (en cliquant sur les différents points de la carte). On peut retrouver les créoles et de nombreuses langues des Outre-mer, ainsi que ce qu'il est convenu d'appeler les langues non-territoriales de France, à partir de la carte du monde (en cliquant dans les rectangles qui leur sont consacrés) ou à partir des onglets correspondants. Les langues non-territoriales illustrées, comme le (r)romani et la langue des signes française (LSF) sont celles envers lesquelles l'État reconnaît avoir une responsabilité patrimoniale.
            
          
          
        
              Des bains, un marché, un temple et même un important réseau de canalisations d'eau... Pour la première fois, des chercheurs ont cartographié avec précision une ancienne cité romaine sans déplacer la moindre pierre.
            
          
          
        
              Lorsqu’en octobre 2003, l’historien de l’Antiquité tardive Marc Heijmans aperçoit les contours d’une énorme abside qui émerge d’un sondage archéologique effectué avant un chantier de construction, au centre-ville d’Arles (Bouches-du-Rhône), il comprend vite qu’il s’agit d’un monument majeur : une église, aménagée au début du VIe siècle. Longue de 60 mètres, elle est plus vaste que celles – rares – déjà retrouvées en Occident et datant de cette période où les royaumes barbares remplacèrent l’Empire romain.
            
          
          
        
              L’une des découvertes archéologiques françaises les plus mythiques est celle de la « Dame de Vix ». Cette princesse gauloise de la fin du VIe siècle avant J.-C. a été enterrée somptueusement au pied du mont Lassois, d’où sa famille contrôlait la région (autour de Châtillon-sur-Seine, Côte-d’Or). Mise au jour en 1953, sa tombe a livré des bijoux en or, les vestiges d’un char et un gigantesque vase grec en bronze de 1,63 m de haut, entouré de vaisselle raffinée pour des libations rituelles…
            
          
          
        
              Les mesures prises par les pouvoirs publics en Europe ont permis un net recul de l’épidémie de Covid-19, mais la maladie n’a pas encore cessé de circuler et il y a un grand risque de résurgence cet hiver, prévient l’épidémiologiste Antoine Flahault.
            
          
          
        
              L’immeuble de Paris au XIXe siècle
            
          
          
        
              IBM will no longer offer general purpose facial recognition or analysis software, IBM CEO Arvind Krishna said in a letter to Congress today. The company will also no longer develop or research the technology, IBM tells The Verge. Krishna addressed the letter to Sens. Cory Booker (D-NJ) and Kamala Harris (D-CA) and Reps. Karen Bass (D-CA), Hakeem Jeffries (D-NY), and Jerrold Nadler (D-NY).
            
          
          
        
              Après vingt-cinq plaintes reçues en 2018, le gendarme des données personnelles a constaté plusieurs manquements dans plusieurs écoles françaises, où élèves et enseignants sont parfois filmés en continu.
            
          
          
        
              Comment les autrices.teurs se servent-ils de la SF pour dénoncer le patriarcat ? Qu’est-ce que le manifeste cyborg ? Comment la métaphore de la cyborg permet-elle la critique des catégorisations de nature et de genre et le développement du SF post-genre ? Quelle est la place des femmes dans la SF ?
            
          
          
        
              Ce texte de cadrage de notre dossier a l'ambition de tracer un portrait géographique de l'Asie du Sud-Est. Il s'agit moins de gommer la grande diversité de cette partie du monde (culturelle, économique, démographique, sociale, politique...), que de chercher des traits communs qui contribuent à la caractériser, à l'aide d'exemples pris à différentes échelles, du national au local.
Sommaire
1. Une région carrefour marquée par la diversité
2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
          
          
        Sommaire
1. Une région carrefour marquée par la diversité
2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
              Les vidéos de violences policières commises contre des Afro-Américains ont plusieurs fois mobilisé l’opinion, sans pour autant permettre la condamnation de leurs auteurs, relève l’historien Christian Delage.
            
          
          
        
              Le 6 novembre 1962, Richard Nixon annonce son retrait de la vie politique américaine. Distancé deux ans plus tôt d’une poignée de voix dans la course à la Maison Blanche, il vient d’être battu par le démocrate Edmund G. (« Pat ») Brown lors de l’élection au poste de gouverneur de Californie. En 1964, un autre républicain, Barry Goldwater, est balayé, cette fois, par Lyndon Johnson, élu président des Etats-Unis avec 61 % des suffrages. En matière de droits civiques et de lutte contre les inégalités, Johnson marquera l’histoire de son pays. Il saura répondre favorablement à la pression du mouvement des droits civiques et des milliers de militants de gauche, souvent jeunes et blancs, partis dans le Sud aider les partisans de Martin Luther King. La ségrégation institutionnelle est démantelée, la « guerre contre la pauvreté » lancée, le progressisme paraît installé pour une génération.
            
          
          
        
              Dans un rapport inédit, le défenseur des droits Jacques Toubon questionne la prétendue neutralité des algorithmes et craint "l'automatisation des discriminations". Selon l'ancien garde des Sceaux, "l'affaire du Covid-19 donne une actualité à ces questions".
            
          
          
        
              Annabelle Allouch, maîtresse de conférences en sociologie, constate que le choix du contrôle continu pour le bac 2020 anticipe les modalités de passation du nouveau bac.
Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie Jules-Verne et auteure de La Société du concours. L’empire des classements scolaires (Seuil, 2017). Elle analyse l’impact de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 pour les lycéens de terminale qui ne passeront pas les traditionnelles épreuves du bac en juin.
          
          
        Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie Jules-Verne et auteure de La Société du concours. L’empire des classements scolaires (Seuil, 2017). Elle analyse l’impact de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 pour les lycéens de terminale qui ne passeront pas les traditionnelles épreuves du bac en juin.
              Le rideau du déconfinement se lève lentement sur le fameux monde d’après dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois et à quoi ressemble-t-il ? Discussion et débat autour de la nouvelle application lancée par le gouvernement : StopCovid.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
          
          
        On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
              La disparation de l'école publique est proprement impensable pour beaucoup. Des intérêts économiques et politiques œuvrent pourtant à une marchandisation généralisée du système éducatif, et la crise sanitaire leur offre un véritable levier pour accélérer ce processus. Club Médiapart
            
          
          
        
              Le projet de traçage socialement « acceptable » à l’aide des smartphones dit StopCovid, dont le lancement était initialement prévu pour le 2 juin, a focalisé l’intérêt de tous. Apple et Google se réjouissaient déjà de la mise en place d’un protocole API (interface de programmation d’application) qui serait commun pour de nombreux pays et qui confirmerait ainsi leur monopole.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
          
          
        Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
              En Europe, les frontières rouvrent en ordre dispersé, avec souvent le 15 juin pour date butoir. Alors que la Covid-19 a atteint plus de 150 pays, la géographe Anne-Laure Amilhat-Szary analyse les nouveaux enjeux autour de ces séparations, nationales mais aussi continentales ou sanitaires.
            
          
          
        
              L’invité : David Serfass, maître de conférences en histoire de la Chine et de l’Asie orientale contemporaine à l’Inalco et chercheur à l’IFRAE (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est).
            
          
          
        
              Davantage de directeurs que de traders et de footballeurs
Emmanuel Berger, Odran Bonnet (département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee)
En 2017, 1 % des salariés du secteur privé perçoivent plus de 8 680 euros nets par mois en équivalent temps plein. Cela correspond à 7,5 fois le Smic. Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés, ne forme pas un ensemble homogène de professions et présente de fortes disparités de rémunérations. Tout en haut de l’échelle salariale, les 1 000 salariés les mieux rémunérés perçoivent notamment plus de 89 530 euros nets par mois.
Majoritairement des hommes de plus de 50 ans et très souvent travaillant à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, les salariés du top 1 % occupent principalement des postes de direction ou de cadres dans les entreprises et les banques. Tout en haut de l’échelle salariale, dans le top 1 000, la part des dirigeants salariés, des cadres d’état-major des grandes entreprises et des cadres du secteur financier s’accroît encore au détriment de celle des autres cadres ; celle des sportifs professionnels devient significative.
En 2017, les salariés du top 1 % détiennent 8,0 % de la masse salariale du secteur privé. Cette part augmente depuis la fin des années 1990, surtout tirée par les plus hautes rémunérations. Sur la période, cette hausse a été momentanément interrompue par la crise de 2008-2009.
En 2017, 1 % de l’ensemble des personnes en emploi (salariés du privé et du public ainsi que non-salariés) perçoivent un revenu d’activité mensuel moyen supérieur à 9 490 euros. Parmi eux, 42 % sont non-salariés, principalement médecins libéraux ou avocats.
          
          
        Emmanuel Berger, Odran Bonnet (département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee)
En 2017, 1 % des salariés du secteur privé perçoivent plus de 8 680 euros nets par mois en équivalent temps plein. Cela correspond à 7,5 fois le Smic. Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés, ne forme pas un ensemble homogène de professions et présente de fortes disparités de rémunérations. Tout en haut de l’échelle salariale, les 1 000 salariés les mieux rémunérés perçoivent notamment plus de 89 530 euros nets par mois.
Majoritairement des hommes de plus de 50 ans et très souvent travaillant à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, les salariés du top 1 % occupent principalement des postes de direction ou de cadres dans les entreprises et les banques. Tout en haut de l’échelle salariale, dans le top 1 000, la part des dirigeants salariés, des cadres d’état-major des grandes entreprises et des cadres du secteur financier s’accroît encore au détriment de celle des autres cadres ; celle des sportifs professionnels devient significative.
En 2017, les salariés du top 1 % détiennent 8,0 % de la masse salariale du secteur privé. Cette part augmente depuis la fin des années 1990, surtout tirée par les plus hautes rémunérations. Sur la période, cette hausse a été momentanément interrompue par la crise de 2008-2009.
En 2017, 1 % de l’ensemble des personnes en emploi (salariés du privé et du public ainsi que non-salariés) perçoivent un revenu d’activité mensuel moyen supérieur à 9 490 euros. Parmi eux, 42 % sont non-salariés, principalement médecins libéraux ou avocats.
              A travers les maires historiques de grandes villes françaises, les réalités diverses du mandat municipal et les rôles particuliers que la fonction d’édile permet de jouer, dans un contexte mouvant.
            
          
          
        
              Les enquêtes d'opinion réalisées dans les premières semaines du confinement en France indiquent un regain de confiance dans les autorités étatiques: les cotes de confiance du président de la République (PR) et du Premier ministre (PM) ont augmenté de 4 points par rapport à la période précédente, conformément à ce que l'on attend dans les cas de crise nationale. Ainsi cette augmentation de la confiance avait fait un bond de 8 points dans le sillage des attentats qui avaient frappé la capitale au début de l'année 2015.
Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
          
          
        Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
              Pour la première fois, le 26 mai, Twitter a décidé de signaler plusieurs tweets de Donald Trump en leur apposant un signe d’avertissement et un lien vers des informations vérifiées. Le 29 mai, un autre tweet du Président a été masqué derrière un avertissement signalant que le tweet incite à la violence, en contrariété avec les règles de Twitter. La démarche de Twitter intervient dans des circonstances bien particulières, qui ont provoqué un débat intense aux Etats-Unis, comme souvent à propos de l’activité du Président sur Twitter.
            
          
          
         
     
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                   
                  