933 shaares
  
  
              En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty.
            
          
          
        
              La légende veut que les origines du café se trouvent en Éthiopie : au VIIIe siècle, un berger aurait découvert ses vertus excitantes grâce aux bonds de l’une de ses chèvres ayant mangé les fruits d’un caféier. Aujourd’hui, le café reste au cœur de l’économie éthiopienne, mais il a aussi beaucoup voyagé. Sa production mondialisée enrichit inégalement les petits producteurs du Sud et les industriels de la dosette au Nord.
            
          
          
        
              Travailler sur la compréhension d’un document croise aussi des finalités de formation plus généralistes. La société et l’institution attendent des professeurs qu’ils aient donné à leurs élèves, au terme de la scolarité obligatoire, des outils de compréhension de toutes les formes de documents car se documenter, c’est apprendre à observer, s’instruire pour comprendre le monde et y agir. Or, le premier obstacle aux apprentissages est l’incapacité à lire, à comprendre et à donner du sens à un support documentaire, ce qui entraîne l’incapacité à construire et à s’approprier des connaissances, ainsi qu’à les communiquer. En histoire et en géographie, l’élève apprend à lire un support à partir de questionnements, de raisonnements, d’un lexique propres à ces disciplines.
            
          
          
        
              Soutien histoire/géographie/lettres : améliorer l’expression écrite.
            
          
          
        
              Des modélisations réalisées par « Le Monde » montrent que ces crues ont plusieurs fois dépassé les plans de gestion des risques.
            
          
          
        
              Cette première séance, double car sans séminaire associé, porte à dessein le titre général du cours. J’y reviendrai d’abord sur la nature profonde de la pensée informatique, fort différente des pensées scientifiques classiques issues principalement de l’observation du monde physique et centrées sur la matière, l’énergie et les ondes. Dédiée à l’information et au calcul algorithmique, l’informatique n’est pas une science naturelle, même si elle s’intéresse aussi aux nombreux algorithmes existant dans le monde vivant. Elle construit elle-même ses objets de travail, aidée bien sûr par l’essor phénoménal de la physique des semi-conducteurs et des transmissions optiques, qui nous a fourni la colossale puissance de calcul et de télécommunication dont nous disposons maintenant. 
La pensée informatique s’organise d’abord autour de quatre composantes. D’abord, les données numérisées qui représentent l’information, fort différente dans sa nature de la matière, de l’énergie et des ondes qui forment le triangle de base des sciences de la nature. Ensuite, les algorithmes, procédés intellectuels de calcul automatisable sur ces données, puis les programmes, textes formels écrivant les détails intimes des algorithmes dans des langages de programmation formels afin de préciser complètement les opérations à réaliser par les machines, principalement composées de circuits électroniques ne réalisant que des instructions individuellement très simples. S’y ajoutent enfin les interactions hommes-machines, qui régissent nos relations avec les réalisations informatiques et constituent trop souvent un point faible des systèmes. Un point central est l’universalité de toutes ces notions : quels que soient les domaines d’application, les outils intellectuels et techniques sont les mêmes.
L’exposé sera en deux parties. Dans la première j’illustrerai d’abord la puissance et les impacts des notions précitées à travers quelques exemples pris dans des domaines variés, en insistant sur les inversions mentales qu’on observe souvent : même dans les activités traditionnelles, l’informatique conduit à penser et faire autrement, voire à l’envers, en mettant l’information devant la matière. J’étudierai ensuite les évolutions de l’infrastructure matérielle allant des microcircuits enfouis dans les objets aux téléphones, ordinateurs et méga-fermes de calcul, le tout connecté par divers types de réseaux avec ou sans fils. Cette évolution reste encore dominée par la fameuse Loi de Moore, qui ralentit cependant et qu’on ne sait pas encore par quoi remplacer − ce qui ouvre aussi de nouveaux pans de recherche. Je m’intéresserai ensuite à l’infrastructure logicielle, composée des systèmes d’exploitation, réseaux, bibliothèques et environnements de travail, en insistant sur le fait qu’elle résulte souvent d’un travail collectif à très grande échelle et que le logiciel libre y prend de plus en plus d’importance. Je montrerai enfin pourquoi les logiciels orientés vers les utilisateurs standards, qu’on appelle maintenant les « applications », évoluent beaucoup dans leur style et leurs architectures, en particulier à cause de la généralisation des smartphones et de leurs nouvelles interactions homme-machine, de la répartition mondiale des données et du cloud computing.
Dans la deuxième partie, j’insisterai sur le fait que ces évolutions ne se produisent pas sans difficultés. Plutôt que de parler des problèmes posés par la diffusion ultra-rapide de l’information (fake news etc.) qui sont abondamment discutés ailleurs, j’insisterai sur le caractère essentiel de la sûreté des systèmes informatisés, souvent atteints par des bugs pouvant être très nocifs, ainsi que sur le problème de la sécurité informatique, devenu absolument essentiel depuis que les attaques sur les données et les installations sont devenues massives (la séance du 13 février 2019 lui sera dédiée). À travers plusieurs exemples frappants, je montrerai que ces deux questions fondamentales restent largement sous-estimées par beaucoup de décideurs publics et industriels, principalement à cause de leur manque de formation à la vraie nature de l’informatique.
Pour terminer je discuterai brièvement de comment la pensée informatique va inéluctablement modifier le domaine médical, d’une façon qui est encore loin d’être comprise en particulier pour la relation future entre médecins, patients, et sites Internet indépendants (voir aussi mon colloque du 2 mai 2018 et celui à venir du 23 avril 2019).
          
          
        La pensée informatique s’organise d’abord autour de quatre composantes. D’abord, les données numérisées qui représentent l’information, fort différente dans sa nature de la matière, de l’énergie et des ondes qui forment le triangle de base des sciences de la nature. Ensuite, les algorithmes, procédés intellectuels de calcul automatisable sur ces données, puis les programmes, textes formels écrivant les détails intimes des algorithmes dans des langages de programmation formels afin de préciser complètement les opérations à réaliser par les machines, principalement composées de circuits électroniques ne réalisant que des instructions individuellement très simples. S’y ajoutent enfin les interactions hommes-machines, qui régissent nos relations avec les réalisations informatiques et constituent trop souvent un point faible des systèmes. Un point central est l’universalité de toutes ces notions : quels que soient les domaines d’application, les outils intellectuels et techniques sont les mêmes.
L’exposé sera en deux parties. Dans la première j’illustrerai d’abord la puissance et les impacts des notions précitées à travers quelques exemples pris dans des domaines variés, en insistant sur les inversions mentales qu’on observe souvent : même dans les activités traditionnelles, l’informatique conduit à penser et faire autrement, voire à l’envers, en mettant l’information devant la matière. J’étudierai ensuite les évolutions de l’infrastructure matérielle allant des microcircuits enfouis dans les objets aux téléphones, ordinateurs et méga-fermes de calcul, le tout connecté par divers types de réseaux avec ou sans fils. Cette évolution reste encore dominée par la fameuse Loi de Moore, qui ralentit cependant et qu’on ne sait pas encore par quoi remplacer − ce qui ouvre aussi de nouveaux pans de recherche. Je m’intéresserai ensuite à l’infrastructure logicielle, composée des systèmes d’exploitation, réseaux, bibliothèques et environnements de travail, en insistant sur le fait qu’elle résulte souvent d’un travail collectif à très grande échelle et que le logiciel libre y prend de plus en plus d’importance. Je montrerai enfin pourquoi les logiciels orientés vers les utilisateurs standards, qu’on appelle maintenant les « applications », évoluent beaucoup dans leur style et leurs architectures, en particulier à cause de la généralisation des smartphones et de leurs nouvelles interactions homme-machine, de la répartition mondiale des données et du cloud computing.
Dans la deuxième partie, j’insisterai sur le fait que ces évolutions ne se produisent pas sans difficultés. Plutôt que de parler des problèmes posés par la diffusion ultra-rapide de l’information (fake news etc.) qui sont abondamment discutés ailleurs, j’insisterai sur le caractère essentiel de la sûreté des systèmes informatisés, souvent atteints par des bugs pouvant être très nocifs, ainsi que sur le problème de la sécurité informatique, devenu absolument essentiel depuis que les attaques sur les données et les installations sont devenues massives (la séance du 13 février 2019 lui sera dédiée). À travers plusieurs exemples frappants, je montrerai que ces deux questions fondamentales restent largement sous-estimées par beaucoup de décideurs publics et industriels, principalement à cause de leur manque de formation à la vraie nature de l’informatique.
Pour terminer je discuterai brièvement de comment la pensée informatique va inéluctablement modifier le domaine médical, d’une façon qui est encore loin d’être comprise en particulier pour la relation future entre médecins, patients, et sites Internet indépendants (voir aussi mon colloque du 2 mai 2018 et celui à venir du 23 avril 2019).
              Carte du voyage de Magellan
            
          
          
        
              Dans "Inception", Nolan explore la relation entre les rêves et la mémoire… Son personnage s’invite dans le sommeil de ses victimes pour dérober des informations dans leur subconscient… Mais comment créer le rêve ? Et que se passe-t-il à l’intérieur du cerveau humain, dans ses replis secrets ?
            
          
          
        
              La gouvernance par les nombres 1 - De quoi la gouvernance est-elle le nom ?
            
          
          
        
              Les bonnes conditions : immersion dans la jeunesse dorée française | ARTE
            
          
          
        
              Alain Supiot - La gouvernance par les nombres
            
          
          
        
              L’histoire européenne des soixante-dix dernières années est indissociable de celle des migrations. Des transferts de population de l’après-guerre à ceux de la décolonisation jusqu'à la politique appliquée tant bien que mal par l’UE aujourd’hui, l'immigration fait constamment débat. 
D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
          
          
        D’autant que certains leaders politiques en ont fait leur préoccupation principale, agitant leur thèse sur le risque de "submersion migratoire" du Sud vers le Nord pour réveiller les peurs. Décryptage en chiffres et en cartes.
              Née en 2001 pour régler les questions frontalières entre la Chine et l'ex-URSS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est une structure intergouvernementale de sécurité et de coopération économique regroupant Moscou, Pékin, la plupart des pays centrasiatiques (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan) et, depuis 2017, l'Inde et le Pakistan. 
Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
          
          
        Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
              Pekin crée la division aux îles Salomon
Face à l’influence croissante de la Chine dans la région, la province de Malaita envisage de faire sécession. En cinq cartes, le point sur la position stratégique de l’archipel, riche en ressources naturelles et dépendant des aides extérieures.
          
          
        Face à l’influence croissante de la Chine dans la région, la province de Malaita envisage de faire sécession. En cinq cartes, le point sur la position stratégique de l’archipel, riche en ressources naturelles et dépendant des aides extérieures.
              Photographies stéréoscopiques de la Première Guerre mondiale.
            
          
          
        
              Carte de l'âge des frontières...
            
          
          
        
              "Restauration", "Années folles", "Trente Glorieuses "… Comment se forge le nom du période de lʹhistoire? Dominique Kalifa, entouré de treize historiens et historiennes, propose une nouvelle lecture des représentations laissées dans le vocabulaire courant par certains moments historiques. Lʹhistorien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne nous en parle dans Tribu, à lʹoccasion de la sortie de lʹouvrage collectif "Les noms dʹépoque: de "Restauration" à "Années de plomb" (Gallimard).
            
          
          
        
              "Rome ne s’est pas faite en un jour." Pourtant, les Romains font remonter la fondation de la cité au 21 avril 753 avant notre ère avec le sillon creusé par Romulus, le jumeau fratricide de Rémus, fils du dieu Mars et de la vestale Rhéa Silvia. En réalité, Patrick Boucheron nous explique que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne. L’histoire de la fondation de Rome est avant tout celle de la fondation de son mythe. 
Les recherches archéologiques ont corroboré certains éléments du récit mythique formalisé par Tite-Live dans son Histoire romaine sous le règne d’Auguste, le premier empereur romain, mais elles ont surtout révélé, avec l’appui de la critique historique, que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne.
          
          
        Les recherches archéologiques ont corroboré certains éléments du récit mythique formalisé par Tite-Live dans son Histoire romaine sous le règne d’Auguste, le premier empereur romain, mais elles ont surtout révélé, avec l’appui de la critique historique, que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne.
              Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous ne savons plus vivre sans plastique : il a envahi tous les secteurs et tous les continents. En 2050, on pourrait utiliser plus de pétrole pour en fabriquer que pour faire rouler les voitures et voler les avions. Mais il existe aussi des solutions citoyennes, de l’UE aux États-Unis, pour que chacun puisse s’en passer.
Selon WWF, la production mondiale de plastique pourrait passer de 400 millions à 550 millions de tonnes d’ici à 2030, notamment à cause de la demande croissante des pays émergents.
          
          
        Selon WWF, la production mondiale de plastique pourrait passer de 400 millions à 550 millions de tonnes d’ici à 2030, notamment à cause de la demande croissante des pays émergents.
              Comment la communauté musulmane se répartit-elle dans le monde en 2020 ? Comment l’islam est-il né et s’est-il diffusé ? Comment situer sur la carte ses différentes branches ? Islam, islamisme, chiisme, sunnisme, wahhabisme, salafisme ou, à part, djihadisme : "Le Dessous des cartes" s’empare de mots qui enflamment le débat public pour proposer un rappel lexical, historique et géographique loin des amalgames.
            
          
          
        
              Les besoins en eau de l’humanité augmentent du fait de la croissance démographique et des modifications des régimes alimentaires, alors même que les ressources en eau sont affectées par le changement climatique.
            
          
          
        
              Favorisée par la politique du président Jair Bolsonaro, la déforestation continue de s’aggraver dans l’Amazonie brésilienne, favorisant l’émergence de nouvelles maladies infectieuses, menaçant de plus en plus la survie des Amérindiens, s’inquiète l’archéologue Stéphen Rostain, dans une tribune au « Monde ».
            
          
          
        
              À la conquête des océans polaires
            
          
          
        
              Les océans Arctique et Austral suscitent des convoitises grandissantes. La déglaciation déjà bien perceptible en été dans le Nord pourrait ouvrir de gigantesques espaces maritimes et côtiers à la navigation comme à l’exploitation de ressources naturelles. L’évolution des flottes nationales de brise-glaces permet de mesurer l’ambition réelle des pays qui entendent tirer parti du réchauffement climatique à ces latitudes.
            
          
          
        
              Un survol au dessus de Paris au Moyen Age en suivant deux hirondelles. Cette reconstitution en 3D montre l'aspect de Paris au terme du Moyen-Age avant que les grandes transformations urbaines de la Renaissance ne commencent à la modifier. http://www.grezprod.com
            
          
          
        
              Devant la multiplication des caméras servant à accompagner le déconfinement, la Cnil appelle à la vigilance, rappelant que si aucun cadre légal ne s'applique à ces dispositifs, des règles sont à respecter concernant les données personnelles.
            
          
          
        
              Une même fable d'Ésope peut être écoutée et lue en français (en cliquant sur Paris) et en langues régionales (en cliquant sur les différents points de la carte). On peut retrouver les créoles et de nombreuses langues des Outre-mer, ainsi que ce qu'il est convenu d'appeler les langues non-territoriales de France, à partir de la carte du monde (en cliquant dans les rectangles qui leur sont consacrés) ou à partir des onglets correspondants. Les langues non-territoriales illustrées, comme le (r)romani et la langue des signes française (LSF) sont celles envers lesquelles l'État reconnaît avoir une responsabilité patrimoniale.
            
          
          
        
              Des bains, un marché, un temple et même un important réseau de canalisations d'eau... Pour la première fois, des chercheurs ont cartographié avec précision une ancienne cité romaine sans déplacer la moindre pierre.
            
          
          
        
              Lorsqu’en octobre 2003, l’historien de l’Antiquité tardive Marc Heijmans aperçoit les contours d’une énorme abside qui émerge d’un sondage archéologique effectué avant un chantier de construction, au centre-ville d’Arles (Bouches-du-Rhône), il comprend vite qu’il s’agit d’un monument majeur : une église, aménagée au début du VIe siècle. Longue de 60 mètres, elle est plus vaste que celles – rares – déjà retrouvées en Occident et datant de cette période où les royaumes barbares remplacèrent l’Empire romain.
            
          
          
        
              L’une des découvertes archéologiques françaises les plus mythiques est celle de la « Dame de Vix ». Cette princesse gauloise de la fin du VIe siècle avant J.-C. a été enterrée somptueusement au pied du mont Lassois, d’où sa famille contrôlait la région (autour de Châtillon-sur-Seine, Côte-d’Or). Mise au jour en 1953, sa tombe a livré des bijoux en or, les vestiges d’un char et un gigantesque vase grec en bronze de 1,63 m de haut, entouré de vaisselle raffinée pour des libations rituelles…
            
          
          
        
              Les mesures prises par les pouvoirs publics en Europe ont permis un net recul de l’épidémie de Covid-19, mais la maladie n’a pas encore cessé de circuler et il y a un grand risque de résurgence cet hiver, prévient l’épidémiologiste Antoine Flahault.
            
          
          
        
              L’immeuble de Paris au XIXe siècle
            
          
          
        
              IBM will no longer offer general purpose facial recognition or analysis software, IBM CEO Arvind Krishna said in a letter to Congress today. The company will also no longer develop or research the technology, IBM tells The Verge. Krishna addressed the letter to Sens. Cory Booker (D-NJ) and Kamala Harris (D-CA) and Reps. Karen Bass (D-CA), Hakeem Jeffries (D-NY), and Jerrold Nadler (D-NY).
            
          
          
        
              Après vingt-cinq plaintes reçues en 2018, le gendarme des données personnelles a constaté plusieurs manquements dans plusieurs écoles françaises, où élèves et enseignants sont parfois filmés en continu.
            
          
          
        
              Comment les autrices.teurs se servent-ils de la SF pour dénoncer le patriarcat ? Qu’est-ce que le manifeste cyborg ? Comment la métaphore de la cyborg permet-elle la critique des catégorisations de nature et de genre et le développement du SF post-genre ? Quelle est la place des femmes dans la SF ?
            
          
          
        
              Ce texte de cadrage de notre dossier a l'ambition de tracer un portrait géographique de l'Asie du Sud-Est. Il s'agit moins de gommer la grande diversité de cette partie du monde (culturelle, économique, démographique, sociale, politique...), que de chercher des traits communs qui contribuent à la caractériser, à l'aide d'exemples pris à différentes échelles, du national au local.
Sommaire
1. Une région carrefour marquée par la diversité
2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
          
          
        Sommaire
1. Une région carrefour marquée par la diversité
2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
              Les vidéos de violences policières commises contre des Afro-Américains ont plusieurs fois mobilisé l’opinion, sans pour autant permettre la condamnation de leurs auteurs, relève l’historien Christian Delage.
            
          
          
        
              Le 6 novembre 1962, Richard Nixon annonce son retrait de la vie politique américaine. Distancé deux ans plus tôt d’une poignée de voix dans la course à la Maison Blanche, il vient d’être battu par le démocrate Edmund G. (« Pat ») Brown lors de l’élection au poste de gouverneur de Californie. En 1964, un autre républicain, Barry Goldwater, est balayé, cette fois, par Lyndon Johnson, élu président des Etats-Unis avec 61 % des suffrages. En matière de droits civiques et de lutte contre les inégalités, Johnson marquera l’histoire de son pays. Il saura répondre favorablement à la pression du mouvement des droits civiques et des milliers de militants de gauche, souvent jeunes et blancs, partis dans le Sud aider les partisans de Martin Luther King. La ségrégation institutionnelle est démantelée, la « guerre contre la pauvreté » lancée, le progressisme paraît installé pour une génération.
            
          
          
        
              Dans un rapport inédit, le défenseur des droits Jacques Toubon questionne la prétendue neutralité des algorithmes et craint "l'automatisation des discriminations". Selon l'ancien garde des Sceaux, "l'affaire du Covid-19 donne une actualité à ces questions".
            
          
          
        
              Annabelle Allouch, maîtresse de conférences en sociologie, constate que le choix du contrôle continu pour le bac 2020 anticipe les modalités de passation du nouveau bac.
Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie Jules-Verne et auteure de La Société du concours. L’empire des classements scolaires (Seuil, 2017). Elle analyse l’impact de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 pour les lycéens de terminale qui ne passeront pas les traditionnelles épreuves du bac en juin.
          
          
        Annabelle Allouch est maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie Jules-Verne et auteure de La Société du concours. L’empire des classements scolaires (Seuil, 2017). Elle analyse l’impact de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 pour les lycéens de terminale qui ne passeront pas les traditionnelles épreuves du bac en juin.
              Le rideau du déconfinement se lève lentement sur le fameux monde d’après dont on nous rebat les oreilles depuis deux mois et à quoi ressemble-t-il ? Discussion et débat autour de la nouvelle application lancée par le gouvernement : StopCovid.
On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
          
          
        On l’a déjà dit dans cette émission, l’un des changements culturels majeurs les plus profonds est aussi l’un de ceux dont on mesure le moins les effets : le poids renforcé des nouvelles technologies dans la vie des individus. Aux Etats-Unis, ce rôle accru survient à un moment charnière, où Donald Trump empêtré dans une crise politique sans précédent menace de se retourner contre les réseaux sociaux qui ont aidé à le faire élire.
En France, pour l’instant, qu’elle devienne populaire ou non, la nouvelle application StopCovid, disponible depuis cette semaine, en est le symbole le plus évident du changement de monde pour l’instant. Pour la première fois dans l’histoire, ceux qui téléchargent cette application sur leurs smartphones font le choix d’interagir en direct avec un service gouvernemental au sujet de leur santé sans savoir à qui il s’adresse ni ce qui est fait des informations qu’il transmet. Le mois dernier, plusieurs tribunes et pétitions ont réclamé, sans succès, l’abandon de cette expérience ou réclamé des garanties. Ont-elles été suivies d’effet ? Plus largement, comment se transforment, sous nos yeux, les relations entre géants de l’informatique, individus et états dans le monde post-pandémie ?
Marc Weitzmann en débat avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur récemment de la tyrannie des algorithmes (Textuel, 2019), Lucien Castex, membre du Conseil d'Administration de l'Internet Society France et chercheur à l'université Sorbonne Nouvelle, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), et Adrienne Brotons, conseillère économie et numérique de l’Elysée entre 2015 et 2017, membre de la Fondation Jean Jaurès.
              La disparation de l'école publique est proprement impensable pour beaucoup. Des intérêts économiques et politiques œuvrent pourtant à une marchandisation généralisée du système éducatif, et la crise sanitaire leur offre un véritable levier pour accélérer ce processus. Club Médiapart
            
          
          
        
              Le projet de traçage socialement « acceptable » à l’aide des smartphones dit StopCovid, dont le lancement était initialement prévu pour le 2 juin, a focalisé l’intérêt de tous. Apple et Google se réjouissaient déjà de la mise en place d’un protocole API (interface de programmation d’application) qui serait commun pour de nombreux pays et qui confirmerait ainsi leur monopole.
Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
          
          
        Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid.
              En Europe, les frontières rouvrent en ordre dispersé, avec souvent le 15 juin pour date butoir. Alors que la Covid-19 a atteint plus de 150 pays, la géographe Anne-Laure Amilhat-Szary analyse les nouveaux enjeux autour de ces séparations, nationales mais aussi continentales ou sanitaires.
            
          
          
        
              L’invité : David Serfass, maître de conférences en histoire de la Chine et de l’Asie orientale contemporaine à l’Inalco et chercheur à l’IFRAE (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est).
            
          
          
        
              Davantage de directeurs que de traders et de footballeurs
Emmanuel Berger, Odran Bonnet (département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee)
En 2017, 1 % des salariés du secteur privé perçoivent plus de 8 680 euros nets par mois en équivalent temps plein. Cela correspond à 7,5 fois le Smic. Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés, ne forme pas un ensemble homogène de professions et présente de fortes disparités de rémunérations. Tout en haut de l’échelle salariale, les 1 000 salariés les mieux rémunérés perçoivent notamment plus de 89 530 euros nets par mois.
Majoritairement des hommes de plus de 50 ans et très souvent travaillant à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, les salariés du top 1 % occupent principalement des postes de direction ou de cadres dans les entreprises et les banques. Tout en haut de l’échelle salariale, dans le top 1 000, la part des dirigeants salariés, des cadres d’état-major des grandes entreprises et des cadres du secteur financier s’accroît encore au détriment de celle des autres cadres ; celle des sportifs professionnels devient significative.
En 2017, les salariés du top 1 % détiennent 8,0 % de la masse salariale du secteur privé. Cette part augmente depuis la fin des années 1990, surtout tirée par les plus hautes rémunérations. Sur la période, cette hausse a été momentanément interrompue par la crise de 2008-2009.
En 2017, 1 % de l’ensemble des personnes en emploi (salariés du privé et du public ainsi que non-salariés) perçoivent un revenu d’activité mensuel moyen supérieur à 9 490 euros. Parmi eux, 42 % sont non-salariés, principalement médecins libéraux ou avocats.
          
          
        Emmanuel Berger, Odran Bonnet (département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee)
En 2017, 1 % des salariés du secteur privé perçoivent plus de 8 680 euros nets par mois en équivalent temps plein. Cela correspond à 7,5 fois le Smic. Ce top 1 %, qui comprend 163 000 salariés, ne forme pas un ensemble homogène de professions et présente de fortes disparités de rémunérations. Tout en haut de l’échelle salariale, les 1 000 salariés les mieux rémunérés perçoivent notamment plus de 89 530 euros nets par mois.
Majoritairement des hommes de plus de 50 ans et très souvent travaillant à Paris ou dans les Hauts-de-Seine, les salariés du top 1 % occupent principalement des postes de direction ou de cadres dans les entreprises et les banques. Tout en haut de l’échelle salariale, dans le top 1 000, la part des dirigeants salariés, des cadres d’état-major des grandes entreprises et des cadres du secteur financier s’accroît encore au détriment de celle des autres cadres ; celle des sportifs professionnels devient significative.
En 2017, les salariés du top 1 % détiennent 8,0 % de la masse salariale du secteur privé. Cette part augmente depuis la fin des années 1990, surtout tirée par les plus hautes rémunérations. Sur la période, cette hausse a été momentanément interrompue par la crise de 2008-2009.
En 2017, 1 % de l’ensemble des personnes en emploi (salariés du privé et du public ainsi que non-salariés) perçoivent un revenu d’activité mensuel moyen supérieur à 9 490 euros. Parmi eux, 42 % sont non-salariés, principalement médecins libéraux ou avocats.
              A travers les maires historiques de grandes villes françaises, les réalités diverses du mandat municipal et les rôles particuliers que la fonction d’édile permet de jouer, dans un contexte mouvant.
            
          
          
        
              Les enquêtes d'opinion réalisées dans les premières semaines du confinement en France indiquent un regain de confiance dans les autorités étatiques: les cotes de confiance du président de la République (PR) et du Premier ministre (PM) ont augmenté de 4 points par rapport à la période précédente, conformément à ce que l'on attend dans les cas de crise nationale. Ainsi cette augmentation de la confiance avait fait un bond de 8 points dans le sillage des attentats qui avaient frappé la capitale au début de l'année 2015.
Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
          
          
        Il est cependant intéressant de mettre en perspective cette hausse, et notamment de la comparer avec les taux de confiance accordée à d'autres chef·fes d'État et de gouvernement, dans le temps et dans l'espace. En Allemagne par exemple, Angela Merkel est actuellement approuvée dans son action par 60% des personnes sondées, ce qui représente une hausse de 11 points par rapport à l'avant-crise.
Alors pourquoi une hausse finalement assez modeste en 2020 en France? Tout d'abord, on peut noter que lorsque la crise sanitaire commence, le gouvernement français est encore aux prises avec les mobilisations sociales, et notamment celles suscitées par les «gilets jaunes». Néanmoins, un premier regard sur les discours du président de la République consacrés à la gestion de la crise du Covid-19 depuis la mi-mars 2020 permet d'ouvrir quelques pistes de réflexion.
              Pour la première fois, le 26 mai, Twitter a décidé de signaler plusieurs tweets de Donald Trump en leur apposant un signe d’avertissement et un lien vers des informations vérifiées. Le 29 mai, un autre tweet du Président a été masqué derrière un avertissement signalant que le tweet incite à la violence, en contrariété avec les règles de Twitter. La démarche de Twitter intervient dans des circonstances bien particulières, qui ont provoqué un débat intense aux Etats-Unis, comme souvent à propos de l’activité du Président sur Twitter.