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              L'Assemblée nationale doit donner son avis, le 27 mai 2020, sur l'application de traçage de contact StopCovid. Après de nombreux questionnements sur son utilité, nous avons cherché à trouver des exemples de cas pour lesquels elle aurait une efficacité, c'est-à-dire qu'elle permettra bien d'alerter une personne ayant croisé un malade. Nous en avons trouvé un.
            
          
          
        
              Rubique Stop Covid
            
          
          
        
              Alors que le débat promet d'être clivant à l'Assemblée, le succès du dispositif reposera sur l'adhésion des Français, qui est loin d'être acquise.
            
          
          
        
              La pandémie de Covid-19 qui s’est propagée depuis la Chine au reste du monde au cours de l’hiver 2020 a particulièrement touché l’Europe occidentale qui, le 21 mai 2020, concentrait plus d’un million de cas (1 320 000), soit 26 % des cas recensés dans le monde. Le plus frappant peut-être est l’importance de la mortalité en Europe occidentale, puisque ces pays déploraient le 21 mai plus de 157 000 décès, soit 48 % du total mondial. Si la France et l’Allemagne affichaient à peu près le même nombre de cas (environ 180 000), elles se différenciaient fortement par la mortalité : 28 135 décès liés au Covid-19, soit 431/million d’habitants en France, contre 8 144 décès, soit 97/million d’habitants en Allemagne.
            
          
          
        
              Une approche géographique de la pandémie de coronavirus démontre que la mondialisation n’est pas réductible à la seule échelle mondiale. Elle se déploie au contraire de façon différenciée à toutes les échelles. La crise, en jetant à terre des pans entiers de l'économie mondiale (tourisme, transport, matières premières...), aura des conséquences sociales considérables face auxquelles les réponses des États et des territoires seront décisives.
            
          
          
        
              En partant de la liste de personnes « indispensables à la continuité de la nation », établie par les autorités en charge en Seine-et-Marne, l’économiste Philippe Askenazy démontre les biais discriminatoires inacceptables au nom de l’intérêt collectif, dans sa chronique au « Monde »
            
          
          
        
              Reportage. En Centrafrique, l’immense réserve naturelle de Chinko est protégée par une ONG sud-africaine qui, face aux bergers nomades, braconniers, mercenaires et miliciens lourdement armés sévissant dans la région, s’impose par des méthodes musclées.
            
          
          
        
              Le géo-anthropologue Damien Deville étudie l’écologie relationnelle, défendant la diversité de la nature comme des cultures, et la pluralité des identités. À l’image du classique sénégalais que ce Burkinabé d’adoption revisite en plat végétarien.
            
          
          
        
              En deux fois quatre-vingt-dix minutes, Don Kent revient de manière subtile et personnelle sur le phénomène que fut à travers le monde l’année 1968, ce qui la précéda et lui succéda.
            
          
          
        
              La figure du souverain, essentielle à l’autonomie fondationnelle de nos communautés politiques nationales, semble échapper au champ de vision des citoyens, voire se dissoudre dans un magma réglementaire et procédural. Qui est souverain en Europe ? Et, si souverain il y a, l’est-il pleinement ?
Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
          
          
        Au travers de ce court essai, nous nous efforcerons de mettre au jour les différentes facettes de ce phénomène de dissipation du principe de souveraineté, d’en relever les lignes de faille qu’il dessine au sein du système juridico-politique européen, d’enregistrer la pulsation fébrile d’une ontologie qui n’accepte aucune réplication à l’échelle, aucune démultiplication. L’éclat de la souveraineté aveugle ses adorateurs comme ses contempteurs, ceux qui clament son rapatriement comme ceux qui agitent les faux-semblants de la souveraineté européenne. La quête du souverain défait inéluctablement les aventureux et les ambitieux, le politique comme le théoricien. Car sa géométrie est implacable, elle ramène toute échappée à son absoluité, à ce que veut dire avoir le dernier mot. Posséder de son regard l’entièreté des choses – et n’avoir personne dans son dos.
Nous distinguerons ensuite dans le trouble des eaux mêlées européennes le courant qui remonte à la source du demos du courant qui descend vers les rives du kratos. Si la question du demos européen, de l’identité de l’unité politique première, résonne avec le principe de souveraineté et sa géométrie exclusive, la question du kratos, de l’agir collectif, ouvre sur la démocratie européenne et ses possibles inclusifs.
              Alors que la crise sanitaire est un phénomène qui touche l’ensemble de la planète, l’anthropologue pointe, dans un entretien au « Monde », la myopie des médias et des politiques qui ont focalisé leur attention sur notre relation à la pandémie.
            
          
          
        
              Une étude britannique montre que la surmortalité liée au Covid-19 touche d’abord les travailleurs des soins à la personne, du transport et de la vente, relate la sociologue dans sa chronique au « Monde ».
            
          
          
        
              L'accident de Tchernobyl et la panique mondiale qu'il a engendrée peuvent-ils nous apprendre quelque chose à l'époque du coronavirus ?
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
          
          
        Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
              L’Observatoire Géopolitique du Covid-19
Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
          
          
        Les réponses à la pandémie sont nationales, l’effet hobbesien du virus sur les populations est évident, mais l’essence des transformations qu’il provoque doit être comprise à l’échelle pertinente.
Le Groupe d’études géopolitiques lance le premier Observatoire géopolitique du Coronavirus en langue française.
À côté de la mise à jour quotidienne des données nécessaires à comprendre l’évolution de l’épidémie, l’Observatoire publiera chaque jour des analyses, des pièces de doctrines, des entretiens ou des rapports opérationnels signés par des personnalités scientifiques, politiques et intellectuelles pour accompagner la décision et préparer, pendant la crise, le monde qui viendra après.
              Nous vivons à l’école comme ailleurs une situation de profonde discontinuité. Nos dirigeants politiques et économiques refusent d’en prendre acte, préférant accélérer le cours mortifère de leurs politiques. Il est urgent de ralentir pour enfin prendre le temps de penser les ruptures nécessaires.
            
          
          
        
              Depuis 1977, à raison de 13 000 personnes par représentation, des centaines de milliers de citoyens ont pu assister à la grandiose reconstitution du passé de la Vendée, mise en scène par M. Philippe de Villiers, dans son fief du Puy du Fou. Plus qu’un Son et lumière d’ampleur exceptionnelle qui mobilise toute une région dans une étonnante aventure collective, l’entreprise représente une formidable révision de l’histoire de la Révolution. Ce spectacle propose une vision passéiste du monde et une mémoire qui est loin d’être innocente.
            
          
          
        
              Autrefois « champion des émergents », le pays voit son processus démocratique se dégradrer, et se retrouve même en danger depuis l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, en 2019, estime le politologue.
            
          
          
        
              Ses images sont gravées dans notre mémoire collective, et pourtant, Bruno Braquehais est méconnu du grand public. Ce photographe dieppois, sourd muet, a réalisé cent quarante clichés sur l'épisode insurrectionnel de la commune en 1871. Vingt-huit d'entre eux, issus des collections du Musée de Seine-Saint-Denis.
            
          
          
        
              Le confinement a obligé environ un quart des salariés à travailler de chez eux. Cela a aussi joué un rôle d’accélérateur dans des entreprises jusque-là réticentes. Le télétravail pourrait-il à l'avenir participer à un nouvel aménagement du territoire ?
            
          
          
        
              Depuis le début de l’épidémie, à l’aide des données remontées par l’état civil, l’Insee observe une surmortalité, notamment dans les zones les plus touchées par le Covid-19 et parmi les plus âgés.
            
          
          
        
              Derrière son ambiance bon enfant, le parc de loisirs n'hésite pas à instrumentaliser l'histoire française à des fins politiques.
            
          
          
        
              Un groupe de chasseurs était-il parti en quête de nourriture il y a plus de 10.000 ans ? Des empreintes de pas fossilisées retrouvées en Afrique de l’Est offrent un rare instantané de vie à la fin du pléistocène supérieur.
            
          
          
        
              ViveLaFranceLa loi renseignement, adoptée dans la foulée des révélations Snowden sur la « surveillance de masse« , a été présentée par ses opposants comme permettant « une interception de l’ensemble des données des citoyens français en temps réel sur Internet« . La DGSE espionne-t-elle tous les Français ? En a-t-elle le droit, les moyens techniques, et financiers ? #Oupas…? [tl;dr : non]
            
          
          
        
              Recension. Afin d’améliorer la sécurité des communes, les élus français multiplient l’installation de vidéos de surveillance dans les rues. Cela laisse supposer qu’elles sont un moyen efficace pour lutter contre les infractions et la délinquance. Or, quand on regarde le nombre d’enquêtes qui ont été résolues grâce à la vidéo de surveillance, on constate que celui-ci est extrêmement bas. Dans ce cas, pourquoi les communes de France continuent-elles d’investir des sommes importantes dans ce moyen de surveillance qui semble ne pas être aussi efficace que ce qu’affirme le personnel politique ? Voici le questionnement auquel cherche à répondre Laurent Mucchielli dans son ouvrage Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance. Afin de mieux comprendre les enjeux de la vidéosurveillance, le sociologue a tout d’abord recours à des données historiques, juridiques et administratives. Il s’appuie également sur l’enquête de terrain effectuée avec son équipe qui est plus amplement détaillée et analysée dans la seconde partie de l’ouvrage.
            
          
          
        
              Le sociologue Laurent Mucchielli mène sa propre enquête depuis fin mars sur la gestion française de la crise du Covid-19. Alors que l’application StopCovid doit être débattue à l’Assemblée nationale le 27 mai, et que les autorités sont de plus en plus critiquées, nous avons interrogé cet expert des questions de sécurité directeur de recherches au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie, Aix-Marseille Université). Entretien sans détour avec Laurent Mucchielli, qui nous livre ses premières investigations.
            
          
          
        
              Avec le confinement qu’elle entraîne et ses retombées économiques, la crise du coronavirus révèle avec acuité ce besoin impérieux que nombre d’entre nous avions quelque peu sous-estimé : se nourrir. Quotidiennement et plusieurs fois par jour. A travers cette revue presse, nous nous sommes déjà penché.es sur le défi qu’elle représente pour les filières alimentaires. Désireux.ses d’instruire et d’interroger cette situation inédite, tournons-nous vers l’éclairage des temps longs, celui de l’histoire. Qu’est-ce qui fait la singularité de la crise du coronavirus, pour nous, mangeurs et mangeuses du monde occidental ? L’historien et spécialiste des consommations alimentaires, Martin Bruegel, répond à nos questions. Directeur de recherches au Centre Maurice Halbwachs, il a notamment publié « Profusion et pénurie : les hommes face à leurs besoins alimentaires » (2009, Presses Universitaires de Rennes) ; un ouvrage retraçant les réponses qu’ont apportées différentes sociétés au problème de l’approvisionnement alimentaire.
            
          
          
        
              En Europe du moins, elles n’avaient disparu que dans nos esprits, déconsidérées, synonymes de pensées bornées, de sociétés fermées. Il aura fallu pas moins d’une pandémie pour que les frontières soient plus que de simples lignes en pointillé et qu’on en redécouvre entre autres le rôle protecteur, tant pour la santé physique que mentale. Il était temps, peut-être. Car pour Michel Foucher , à force de prôner l’ouverture tous azimuts et de vouloir dépasser les limites, c’est à un retour du refoulé que nous assistions ici et là à travers l’érection de murs. Un grand entretien avec cet éminent géographe, diplomate et essayiste, qui apporte un éclairage inédit sur la nouvelle cartographie qu’écrit le Covid-19.
Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) depuis 2013. Parmi ses derniers ouvrages, Les frontières, Editions du CNRS, Documentation photographique, février 2020 ; l’Atlas des mondes francophones, éditions Marie B, Lignes de repères ; et Le retour des frontières, CNRS éditions, juin 2016, en cours de réédition.
          
          
        Michel Foucher est titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH) depuis 2013. Parmi ses derniers ouvrages, Les frontières, Editions du CNRS, Documentation photographique, février 2020 ; l’Atlas des mondes francophones, éditions Marie B, Lignes de repères ; et Le retour des frontières, CNRS éditions, juin 2016, en cours de réédition.
              Les technologies de l'information et de la communication ont créé un « monde virtuel » qui repose en fait sur des matérialités tangibles obéissant aux contraintes physiques et aux impératifs géopolitiques. Les prophéties annonçant la fin de l'espace et de la géographie ont été démenties par le fait que le numérique a surtout introduit du virtuel dans le réel sans finalement remettre en cause les hiérarchies et les pratiques existantes. Le réel contemporain n’est alors qu’un hybride de matériel et de virtuel.
            
          
          
        
              Auteur(s) : Teva Meyer, maître de conférences en géographie et géopolitique - Université de Haute-Alsace
Les photographies de cette image à la une montrent les paysages du département de Fukushima, entre recomposition par la transition énergétique et omniprésence des signes de la catastrophe et de ses suites. Résidents déplacés, travailleurs payés par l'entreprise énergétique à cause de laquelle ils ont perdu leur emploi, territoires interdits à la résidence et matériaux radioactifs entassés témoignent d'une situation qui ne pourra pas redevenir complètement normale.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/images/image-a-la-une/img-meyer/carte-fuku.png
          
          
        Les photographies de cette image à la une montrent les paysages du département de Fukushima, entre recomposition par la transition énergétique et omniprésence des signes de la catastrophe et de ses suites. Résidents déplacés, travailleurs payés par l'entreprise énergétique à cause de laquelle ils ont perdu leur emploi, territoires interdits à la résidence et matériaux radioactifs entassés témoignent d'une situation qui ne pourra pas redevenir complètement normale.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/images/image-a-la-une/img-meyer/carte-fuku.png
              Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s'orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d'une génération.
            
          
          
        
              Deux sujets hautement sensibles seront abordés lors de cette grande réunion, lundi : la demande d’une enquête indépendante sur le Covid-19 et la place à accorder à Taïwan.
            
          
          
        
              FIGAROVOX/TRIBUNE - Plusieurs décisions importantes auraient pu être prises grâce à une meilleure connaissance de la géographie et des échanges, de l’échelle locale à l’échelle planétaire, estime le géographe Laurent Chalard.
            
          
          
        
              EntretienL’historienne Françoise Hildesheimer retrace l’histoire des épidémies - peste bubonique, choléra, fièvre typhoïde, grippe espagnole - et leurs conséquences dans notre conception de la santé et de la science.
            
          
          
        
              La crise sanitaire démontre la nécessité d’une reconnaissance juridique du droit à l’eau potable et à l’hygiène pour tous sur le territoire, tant métropolitain qu’ultra-marin, estime un collectif d'associations.
            
          
          
        
              La proposition de loi contre la haine en ligne termine son périple parlementaire après un an de débat. Déposé en mars 2019 à l’Assemblée nationale, sous procédure accélérée, le texte défendu par la députée Laëtitia Avia vient bouleverser le régime de responsabilité, jusqu’à menacer la liberté d’expression. Pourquoi cette proposition pose-t-elle problème en l’état et inquiète ?
Analyse de Marc REES, rédacteur en chef de Next INpact
          
          
        Analyse de Marc REES, rédacteur en chef de Next INpact
              Alors que nous traversons la plus grave crise sanitaire de l'histoire moderne, il nous appartient collectivement de veiller à ne pas porter une atteinte irréversible à nos libertés fondamentales et individuelles.
Analyse de Guillaume DESGENS-PASANAU, magistrat, professeur associé au Cnam, ancien directeur juridique de la CNIL
Publié le 21 avril 2020 – Mis à jour le 27 avril 2020
          
          
        Analyse de Guillaume DESGENS-PASANAU, magistrat, professeur associé au Cnam, ancien directeur juridique de la CNIL
Publié le 21 avril 2020 – Mis à jour le 27 avril 2020
              Les relations entre les parents et l’école n’ont pas  cessé  d’être  un  questionnement  pour  tous  les  acteurs  éducatifs.  Historiquement,  l’école  et  la  famille  sont  deux  espaces  aux  frontières marquées entre instruction et éducation. Au fil des années, on est passé d’une école  «  sanctuaire  du  savoir  »  à  une  école  « ouverte » sur la société. C’est ainsi que les familles  viennent  en  aide  aux  enseignants  de   maternelle,   coopèrent   sur   certaines   activités  au  primaire  et  s’impliquent  dans  des  rôles  consultatifs  au  secondaire.  Mais  l’étroite imbrication de l’école dans la société a également modifié les attentes des différents partenaires face à un objectif commun : la  réussite  du  développement  de  l’enfant  et  de l’élève. L’enfant qui entre à l’école passe « d’une société » (la famille) à une « autre société » (l’école) (voir Kherroubi, 2008 ; Baby, 2010). Cette intégration est d’autant plus difficile que sont différentes ces deux sociétés. Ces premières lignes témoignent de la confusion  des  termes  «  parent(s)  »  et  «  famille  »  (d’après Glasman) qui ne recouvrent pas les mêmes réalités du point de vue de la scolarité ou de l’éducation et dont l’usage a évolué au fil des temps.  «  Le  lien  “école-parent”  constitue  [...]  un  fait  social  majeur  puisqu’il  touche  [en  France]  la  vie  quotidienne  de  17  millions  de  parents  d’élèves,  12  millions  d’élèves  et  800  000  enseignants  et  personnels  de  direction,  d’inspection  et  d’éducation » (Fotinos, 2014b).
            
          
          
        
              Une enquête nationale révèle les dimensions pédagogiques de ces inégalités, à travers la disposition parfois implicite des parents à transmettre le savoir scolaire.
            
          
          
        
              La crise du coronavirus met en évidence la dépendance du pays aux importations… sauf pour ceux qui, comme l’association Béo-neere, ont fait le pari du bio et du circuit court.
            
          
          
        
              QCMCam, la web'app pour sonder avec une webcam ou un smartphone. Copyright 2019 Sébastien COGEZ licence Apache 2.0.
Equivalent libre de Plickers.
          
          
        Equivalent libre de Plickers.
              La pandémie de Covid-19 qui a touché l'humanité en 2019-2020 a soulevé des interrogations chez chacun de nous, y compris parmi les géographes. Plusieurs d'entre eux ont accepté de prendre la plume dans un délai très bref pour livrer à Géoconfluences leur regard sur la crise.
            
          
          
        
              Si le virus du Covid-19 s’est propagé aussi rapidement, c’est aussi parce que l’urbanisation est désormais planétaire et qu’aujourd’hui les grandes villes sont connectées les unes aux autres, insérées dans des flux internationaux de biens et de personnes.
            
          
          
        
              Toutes les données récoltées par le biais d’internet et des objets connectés sont-elles utilisées de manière bienveillante ?
Comprendre le phénomène du Big Data et ses possibles répercussions sur notre vie.
          
          
        Comprendre le phénomène du Big Data et ses possibles répercussions sur notre vie.
              Fiche du film de Ludovic Gaillard, Sylvain Louvet
Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Caméras à reconnaissance faciale, détecteurs à émotions, système de notation des citoyens,drones tueurs autonomes… De la Chine aux États-Unis, d’Israël à la France, l’enquête nous entraine dans les rouages de cette machine de surveillance mondiale et donne la parole aux premières victimes de ce flicage hors norme. Une obsession sécuritaire qui dans certains pays, est en train de donner naissance à une nouvelle forme de régime : le totalitarisme numérique. Le cauchemar d’Orwell.
          
          
        Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Caméras à reconnaissance faciale, détecteurs à émotions, système de notation des citoyens,drones tueurs autonomes… De la Chine aux États-Unis, d’Israël à la France, l’enquête nous entraine dans les rouages de cette machine de surveillance mondiale et donne la parole aux premières victimes de ce flicage hors norme. Une obsession sécuritaire qui dans certains pays, est en train de donner naissance à une nouvelle forme de régime : le totalitarisme numérique. Le cauchemar d’Orwell.
              Avec “Tous surveillés : sept milliards de suspects”, sa glaçante enquête diffusée sur Arte ce mardi 21 avril, le réalisateur Sylvain Louvet nous met en garde contre le développement de technologies de plus en plus intrusives. Des outils qui mettent en danger nos libertés. Et la pandémie actuelle n’arrange rien. Entretien.
            
          
          
        
              Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des "damnés de la terre". 
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Le temps des ouvriers
Episode 1 : le temps de l'usine
Série documentaire de Stan Neumann (France, 2020, 57mn)
#ARTE #Ouvrier #Histoire
          
          
        Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Le temps des ouvriers
Episode 1 : le temps de l'usine
Série documentaire de Stan Neumann (France, 2020, 57mn)
#ARTE #Ouvrier #Histoire
              « Le temps que nous vivons est perdu. L'admettre, c'est laisser la possibilité qu'il y ait un temps retrouvé. » Répondant en ces termes proustiens aux hantises du temps empoisonné qui est le nôtre, le cinéaste Christophe Honoré a approché au plus juste, au plus vrai, ce qui nous oblige aujourd'hui. Faut-il se laisser contraindre par d'anciennes exigences quand tout autour de nous s'abîme et chancelle? Et si l'on s'émancipe de quelques vieilles routines, n'est-ce pas pour se donner d'autres obligations, plus impérieuses et plus utiles, parce que mieux adaptées à la situation? Telle fut l'initiative de professeurs d' histoire des académies de Créteil, Poitiers et Grenoble qui, autour de Sebastian Jung et de ses collègues, viennent d'élaborer un projet en rupture avec les habitudes d'enseignement de leur discipline.
            
          
          
        
              une carte, comme un graphique, n'est jamais neutre. Il convient toujours d'interroger ce qu'elle représente vraiment et comment. Tribune de Juliette Morel, enseignante-chercheuse en cartographie. Le système de classement des départements utilisé par le gouvernement pour préparer le déconfinement n'a que l'apparence d'une démarche scientifique.