848 shaares
Depuis les années 1980, le système scolaire français accueille de plus en plus d’élèves, pour une durée de plus en plus longue, et les lycées généraux et technologiques (GT) n’ont pas échappé à ce processus de massification. Les bacheliers de ces établissements représentaient 30 % de leur génération en 1985 ; cette proportion a doublé pour atteindre 61 % en 2021.
Cette démocratisation indéniable masque cependant des inégalités réelles en termes scolaires, qu’il s’agisse de la réussite à l’examen ou de l’obtention d’une mention, mais aussi du point de vue de l’origine sociale. Les travaux de sociologie de l’éducation ont montré à l’envi combien celle-ci pèse sur les chances de réussite des élèves.
Ces inégalités jouent entre élèves, mais également entre établissements. Jusqu’à récemment, faute de données disponibles, les travaux sur ce deuxième aspect se sont focalisés sur les collèges et ont démontré l’existence d’un phénomène de ségrégation socio-scolaire.
Cette démocratisation indéniable masque cependant des inégalités réelles en termes scolaires, qu’il s’agisse de la réussite à l’examen ou de l’obtention d’une mention, mais aussi du point de vue de l’origine sociale. Les travaux de sociologie de l’éducation ont montré à l’envi combien celle-ci pèse sur les chances de réussite des élèves.
Ces inégalités jouent entre élèves, mais également entre établissements. Jusqu’à récemment, faute de données disponibles, les travaux sur ce deuxième aspect se sont focalisés sur les collèges et ont démontré l’existence d’un phénomène de ségrégation socio-scolaire.