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Histoire
Une étude récente propose une nouvelle hypothèse pour expliquer la disparition de cette civilisation ancienne qui vivait il y a des milliers d’années dans la vallée de l’Indus.
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
“Même pour une civilisation aussi avancée que celle des Harappéens [dans la vallée de l’Indus], une deuxième sécheresse aura probablement été celle de trop, avance le New Scientist. Cette catastrophe climatique en deux temps est peut-être ce qui a entraîné la dispersion de cette société antique, et à terme sa disparition.” L’hebdomadaire relaie une hypothèse avancée dans l’étude parue le 4 novembre dans la revue interactive à comité de lecture Climate of the Past. Les discussions autour de ces travaux sont ouvertes aux chercheurs jusqu’au 3 janvier 2021.
Selon les auteurs de l’étude, ce serait donc une succession de catastrophes climatiques, et non une seule comme certains le supposent, qui auraient conduit les Harappéens à leur perte. Pour formuler cette hypothèse, Nick Scroxton, de l’University College Dublin, en Irlande, et ses collègues ont analysé des enregistrements paléoclimatiques, essentiellement des stalagmites de grottes du pourtour de l’océan Indien ainsi que des sédiments de la mer d’Oman. “Ces données permettent d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution du climat pendant la montée puis la chute des Harappéens”, explique l’hebdomadaire britannique.
Selon l’équipe, une sécheresse relativement soudaine aurait démarré il y a environ 4 260 ans, entraînant une forte diminution des pluies hivernales. Mais ce n’est pas elle qui aurait anéanti cette civilisation. Celle-ci se serait adaptée en se déplaçant et en changeant de cultures notamment, en passant de l’orge au millet, par exemple.
Des conclusions plausibles et concordantes
Quelque 300 ans plus tard, alors que les pluies hivernales recommençaient à devenir plus abondantes, une seconde sécheresse se serait abattue sur la région. Cette fois ce sont les pluies de mousson qui auraient été affectées, la quantité de précipitations s’amoindrissant au fil des siècles. L’équipe assure que cette deuxième sécheresse a transformé les Harappéens en une société rurale et agraire qui a finalement disparu.
Pour Peter Clift, de l’université d’État de Louisiane, qui n’a pas participé aux travaux, “ces conclusions sont assez plausibles et concordent avec d’autres données recueillies au Rajasthan, dans l’ouest de l’Inde, et dans le delta de l’Indus”, explique-t-il au New Scientist qui complète :
Il déplore cependant que l’étude repose pour une bonne part sur l’analyse de stalagmites, car d’autres, en Chine, ont montré récemment que ce type de concrétion ne fournissait pas toujours des informations fiables.”
L'ANTISECHE - Chaque jour, l'antisèche du JDD répond à une question que vous vous posez sur l'actualité. Ce matin, retour sur le procès de Nuremberg, à l'occasion du 75e anniversaire de l’ouverture des débats.
Le paléoanthropologue, dans son dernier ouvrage, propose une analyse évolutionniste de la coercition des femmes, concluant qu’il s’agit d’une question sociale, culturelle et anthropologique.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014.
Le paléoanthropologue Pascal Picq, en 2014. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Charles Darwin, Friedrich Engels, Karl Marx, tous ont fait ce constat : la première classe des opprimés, dans les sociétés humaines, ce sont les femmes. Pourquoi tant de violences ? Jusqu’ici, la question avait été explorée à l’aune de l’anthropologie, de la sociologie, de l’ethnologie… Dans son dernier ouvrage Et l’évolution créa la femme (Odile Jacob, 464 pages, 22,90 euros), c’est un regard évolutionniste que pose Pascal Picq, maître de conférence au Collège de France, sur ce problème sociétal. Héritage biologique ou évolution malheureuse des sociétés humaines ? Fait de nature ou de culture ?
Alors qu’en l’espace de cinq ans la grande peste a décimé un tiers de la population européenne, il reste finalement peu de traces de la pire catastrophe que le Moyen Âge ait connue. Que s’est-il réellement passé entre 1347 et 1352 sur notre continent ? Il apparaît que cette épidémie a été le marqueur d’une première mise en relation massive de l’Eurasie et du monde méditerranéen.
L’histoire en mouvement Portée par le récit face caméra, aussi savant que vivant, de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, cette collection documentaire met l’histoire en mouvement. Des frises chronologiques animées accueillent images, documents et archives, illustrant les dix grandes dates évoquées. En reconstituant, au fil d’une enquête captivante, ces événements inscrits dans les manuels scolaires, et en les replaçant dans plusieurs temporalités (au travers des différents calendriers), la série rend ainsi sensible la manière dont l’histoire s’écrit, se date et se commémore. Une approche nouvelle du sujet, où se croisent art de la narration, techniques ludiques d’animation et rigueur scientifique.
Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (France, 2017, 26mn)
L’histoire en mouvement Portée par le récit face caméra, aussi savant que vivant, de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, cette collection documentaire met l’histoire en mouvement. Des frises chronologiques animées accueillent images, documents et archives, illustrant les dix grandes dates évoquées. En reconstituant, au fil d’une enquête captivante, ces événements inscrits dans les manuels scolaires, et en les replaçant dans plusieurs temporalités (au travers des différents calendriers), la série rend ainsi sensible la manière dont l’histoire s’écrit, se date et se commémore. Une approche nouvelle du sujet, où se croisent art de la narration, techniques ludiques d’animation et rigueur scientifique.
Série documentaire de Patrick Boucheron et Denis van Waerebeke (France, 2017, 26mn)
Cartes de l'Empire romain extraites de la documentation photographique, histoire 2nde.
En 2018, l’enseignement moral et civique est devenu obligatoire dans les classes de collège. On peut lire dans le Bulletin officiel que « l’enseignant exerce sa responsabilité pédagogique dans les choix de mise en œuvre, en les adaptant à ses objectifs et à ses élèves » : ce que font les professeurs, ce qu’a fait Samuel Paty.
Travailler sur la compréhension d’un document croise aussi des finalités de formation plus généralistes. La société et l’institution attendent des professeurs qu’ils aient donné à leurs élèves, au terme de la scolarité obligatoire, des outils de compréhension de toutes les formes de documents car se documenter, c’est apprendre à observer, s’instruire pour comprendre le monde et y agir. Or, le premier obstacle aux apprentissages est l’incapacité à lire, à comprendre et à donner du sens à un support documentaire, ce qui entraîne l’incapacité à construire et à s’approprier des connaissances, ainsi qu’à les communiquer. En histoire et en géographie, l’élève apprend à lire un support à partir de questionnements, de raisonnements, d’un lexique propres à ces disciplines.
Carte du voyage de Magellan
Photographies stéréoscopiques de la Première Guerre mondiale.
Carte de l'âge des frontières...
"Restauration", "Années folles", "Trente Glorieuses "… Comment se forge le nom du période de lʹhistoire? Dominique Kalifa, entouré de treize historiens et historiennes, propose une nouvelle lecture des représentations laissées dans le vocabulaire courant par certains moments historiques. Lʹhistorien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne nous en parle dans Tribu, à lʹoccasion de la sortie de lʹouvrage collectif "Les noms dʹépoque: de "Restauration" à "Années de plomb" (Gallimard).
"Rome ne s’est pas faite en un jour." Pourtant, les Romains font remonter la fondation de la cité au 21 avril 753 avant notre ère avec le sillon creusé par Romulus, le jumeau fratricide de Rémus, fils du dieu Mars et de la vestale Rhéa Silvia. En réalité, Patrick Boucheron nous explique que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne. L’histoire de la fondation de Rome est avant tout celle de la fondation de son mythe.
Les recherches archéologiques ont corroboré certains éléments du récit mythique formalisé par Tite-Live dans son Histoire romaine sous le règne d’Auguste, le premier empereur romain, mais elles ont surtout révélé, avec l’appui de la critique historique, que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne.
Les recherches archéologiques ont corroboré certains éléments du récit mythique formalisé par Tite-Live dans son Histoire romaine sous le règne d’Auguste, le premier empereur romain, mais elles ont surtout révélé, avec l’appui de la critique historique, que la ville a été le fruit d’une formation lente et ancienne.
Un survol au dessus de Paris au Moyen Age en suivant deux hirondelles. Cette reconstitution en 3D montre l'aspect de Paris au terme du Moyen-Age avant que les grandes transformations urbaines de la Renaissance ne commencent à la modifier. http://www.grezprod.com
L’immeuble de Paris au XIXe siècle
L’invité : David Serfass, maître de conférences en histoire de la Chine et de l’Asie orientale contemporaine à l’Inalco et chercheur à l’IFRAE (Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est).
En deux fois quatre-vingt-dix minutes, Don Kent revient de manière subtile et personnelle sur le phénomène que fut à travers le monde l’année 1968, ce qui la précéda et lui succéda.
L'accident de Tchernobyl et la panique mondiale qu'il a engendrée peuvent-ils nous apprendre quelque chose à l'époque du coronavirus ?
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.
Depuis 1977, à raison de 13 000 personnes par représentation, des centaines de milliers de citoyens ont pu assister à la grandiose reconstitution du passé de la Vendée, mise en scène par M. Philippe de Villiers, dans son fief du Puy du Fou. Plus qu’un Son et lumière d’ampleur exceptionnelle qui mobilise toute une région dans une étonnante aventure collective, l’entreprise représente une formidable révision de l’histoire de la Révolution. Ce spectacle propose une vision passéiste du monde et une mémoire qui est loin d’être innocente.
Ses images sont gravées dans notre mémoire collective, et pourtant, Bruno Braquehais est méconnu du grand public. Ce photographe dieppois, sourd muet, a réalisé cent quarante clichés sur l'épisode insurrectionnel de la commune en 1871. Vingt-huit d'entre eux, issus des collections du Musée de Seine-Saint-Denis.
Derrière son ambiance bon enfant, le parc de loisirs n'hésite pas à instrumentaliser l'histoire française à des fins politiques.