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Histoire
EntretienL’historienne Françoise Hildesheimer retrace l’histoire des épidémies - peste bubonique, choléra, fièvre typhoïde, grippe espagnole - et leurs conséquences dans notre conception de la santé et de la science.
Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des "damnés de la terre".
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Le temps des ouvriers
Episode 1 : le temps de l'usine
Série documentaire de Stan Neumann (France, 2020, 57mn)
#ARTE #Ouvrier #Histoire
Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie "industrielle et commerciale", portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.
Le temps des ouvriers
Episode 1 : le temps de l'usine
Série documentaire de Stan Neumann (France, 2020, 57mn)
#ARTE #Ouvrier #Histoire
« Le temps que nous vivons est perdu. L'admettre, c'est laisser la possibilité qu'il y ait un temps retrouvé. » Répondant en ces termes proustiens aux hantises du temps empoisonné qui est le nôtre, le cinéaste Christophe Honoré a approché au plus juste, au plus vrai, ce qui nous oblige aujourd'hui. Faut-il se laisser contraindre par d'anciennes exigences quand tout autour de nous s'abîme et chancelle? Et si l'on s'émancipe de quelques vieilles routines, n'est-ce pas pour se donner d'autres obligations, plus impérieuses et plus utiles, parce que mieux adaptées à la situation? Telle fut l'initiative de professeurs d' histoire des académies de Créteil, Poitiers et Grenoble qui, autour de Sebastian Jung et de ses collègues, viennent d'élaborer un projet en rupture avec les habitudes d'enseignement de leur discipline.
L’historien Patrick Weil dresse un parallèle, dans une tribune au « Monde », entre la France de la première guerre mondiale et celle de la pandémie, montrant ce que la Grande Guerre a à nous apprendre aujourd’hui.
Lectures quotidiennes d’Histoire mondiale de la France*, ouvrage collectif dirigé par Patrick Boucheron, chercheur associé au TNB
Fin du cours vidéo
Petit Louvre, belles histoires du Louvre
Le fonctionnement de la démocratie dans la Ve République.
Dans un atelier du stage « Enseigner l’histoire-géographie autrement » d'avril 2018, nous souhaitions identifier chez les élèves les différents obstacles à la compréhension globale d’un texte d’histoire ou de géographie dans des contextes d’enseignement très différents, collèges REP et REP+ mais également collèges sans dispositif particulier.
Après avoir constaté l’importance de l’implicite, du surcroît d’information dans le paratexte etc. qui constituent autant d’obstacles à la compréhension, nous nous sommes inspirés de démarches issues de la recherche et d’autres disciplines pour proposer aux élèves une autre manière d’aborder le texte ainsi qu’une autre manière de rendre compte de ce qui a été compris.
Deux pistes principales émergent ainsi de ces propositions, la représentation graphique et le débat de compréhension (oral ou écrit). Elles permettent aux élèves de « mettre à plat » une compréhension première et de revenir sur celle-ci en l’enrichissant d’une compréhension nouvelle suite à la relecture du texte, à la confrontation avec d’autres points de vue etc
Après avoir constaté l’importance de l’implicite, du surcroît d’information dans le paratexte etc. qui constituent autant d’obstacles à la compréhension, nous nous sommes inspirés de démarches issues de la recherche et d’autres disciplines pour proposer aux élèves une autre manière d’aborder le texte ainsi qu’une autre manière de rendre compte de ce qui a été compris.
Deux pistes principales émergent ainsi de ces propositions, la représentation graphique et le débat de compréhension (oral ou écrit). Elles permettent aux élèves de « mettre à plat » une compréhension première et de revenir sur celle-ci en l’enrichissant d’une compréhension nouvelle suite à la relecture du texte, à la confrontation avec d’autres points de vue etc