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Géo2nde
Au Kenya, 87% de l’électricité en 2022 provenait d’énergies renouvelables. L’ambition est d’atteindre 100 % d’ici à 2030. Pour ce faire, le pays mise sur la géothermie qui fournit déjà plus de 43 % de l’électricité du pays.
À une centaine de kilomètres de Nairobi, la capitale du Kenya, le parc national d’Hell’s Gate est connu pour avoir inspiré les décors du Roi Lion. Des colonnes de vapeur sont visibles derrière les girafes et les zèbres. Elles proviennent des cinq centrales du complexe géothermique d’Olkaria. Anna Mwangi est géophysicienne au sein de KenGen, la société parapublique qui gère la majorité du site. Elle observe le paysage : "il y a une belle vue ! Avec ces colonnes de vapeur qui touchent le ciel, on dirait presque qu’Olkaria génère les nuages pour le reste du monde. C’est ici que nous utilisons la chaleur de la terre pour générer de l’électricité."
À une centaine de kilomètres de Nairobi, la capitale du Kenya, le parc national d’Hell’s Gate est connu pour avoir inspiré les décors du Roi Lion. Des colonnes de vapeur sont visibles derrière les girafes et les zèbres. Elles proviennent des cinq centrales du complexe géothermique d’Olkaria. Anna Mwangi est géophysicienne au sein de KenGen, la société parapublique qui gère la majorité du site. Elle observe le paysage : "il y a une belle vue ! Avec ces colonnes de vapeur qui touchent le ciel, on dirait presque qu’Olkaria génère les nuages pour le reste du monde. C’est ici que nous utilisons la chaleur de la terre pour générer de l’électricité."
Dans la vallée de la Maurienne, un éboulement massif soulève inquiétudes et interrogations
Un pan de falaise s’est effondré en Savoie après la canicule et des pluies diluviennes, dans un secteur connu pour son instabilité. La fermeture provisoire des voies de circulation relance les débats sur les infrastructures et les effets du dérèglement climatique en montagne.
Un pan de falaise s’est effondré en Savoie après la canicule et des pluies diluviennes, dans un secteur connu pour son instabilité. La fermeture provisoire des voies de circulation relance les débats sur les infrastructures et les effets du dérèglement climatique en montagne.
Environ la moitié de la population mondiale subit un stress hydrique « élevé » au moins pendant un mois par an, et les pénuries en eau devraient s’aggraver, selon un rapport du World Resources Institute.
EnquêteAvec 1,417 milliard d’habitants, la population du sous-continent supplante désormais celle de la Chine et devrait continuer de croître jusqu’en 2060, pour atteindre 1,7 milliard. Une situation qui place le pays devant de multiples défis.
Reportage« 1,4 milliard d’Indiens » (1/3). La population de ce pays, devenu le plus peuplé au monde, demeure en majorité rurale et dépendante des hommes, contraints d’aller travailler en ville. Reportage à Sail, une bourgade montagnarde pauvre et enclavée qui incarne cette réalité sociale.
Reportage« 1,4 milliard d’Indiens » (2/3). La mégapole indienne n’a pas cessé d’attirer les migrants venus des quatre coins du pays en quête d’un avenir meilleur. Juxtaposant opulence et pauvreté, chantiers ambitieux et désastres écologiques, elle symbolise les paradoxes et les aspirations de tout un peuple.
Avec le changement climatique, les vagues de chaleurs et la sécheresse, la France aura-t-elle assez d’eau pour cultiver ses champs et nourrir sa population ? La question se fait un peu plus pressante chaque année a mesure que les canicules s’accumulent. Dans le cas de l’année 2022, l’hiver a été exceptionnellement sec, et les pluies significatives du printemps se sont fait attendre. Et même pour ceux qui irriguent leurs champs, difficile d’aller chercher de l’eau dans les nappes phréatiques qui sont trop basses.
« Pays en développement », pays du « Nord » et du « Sud »... Les mots utilisés pour dire les inégalités de richesse et de développement sont historiquement datés et ne suffisent plus à décrire le monde actuel. Ce texte présente une démarche visant à proposer un nouveau découpage, à la fois opératoire et pouvant prendre en compte les processus récents comme l'émergence. L'analyse fait ressortir six types d'États formant trois grands groupes : les États précaires, favorisés, et émergents, ces derniers étant les plus nombreux.
48 ans après le début de sa thèse sur le Rondônia, un terrain qu'il n'a jamais cessé de fréquenter depuis, l'auteur revient sur les fronts de colonisation agraire de cet État brésilien à partir d'images satellites. En peu d'autres espaces sur Terre, la modification des milieux par les activités humaines a été aussi rapide et aussi visible, même depuis l'espace, que dans le Rondônia au cours des cinq dernières décennies.
Depuis 2015, en Afrique de l’Ouest et centrale, 7,4 millions de personnes ont migré à l’intérieur de leur pays et 1,6 million se sont réfugiées ailleurs sur le continent.
En 2021, l’Ethiopie est le pays qui a dénombré le plus de familles fuyant leur foyer, décrypte Ivana Hajzmanova, coordinatrice de l’ONG Internal Displacement Monitoring Center.
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont les plus touchés par les risques naturels : incendies, sécheresse, inondations... Ces derniers se sont multipliés et intensifiés ces dernières années en raison du dérèglement climatique. Comment faire face à ces enjeux climatiques majeurs ?
En 2018, la métropole du Cap, en Afrique du Sud, a échappé de peu à la catastrophe. Trois ans de sécheresse avaient vidé les barrages qui alimentent la ville en eau. Pour y faire face, les habitants ont dû drastiquement revoir leur quotidien et réévaluer leur consommation, à la goutte près.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Les restrictions, graduellement durcies pour limiter la consommation d’eau à 50 litres par jour par personne, ont obligé les Capétoniens à redéfinir radicalement leur rapport à l’eau et la municipalité à se préparer aux futures sécheresses que les experts annoncent plus fréquentes et plus longues.
En 2020, la ville a revu sa gestion de l’eau avec pour objectif de produire 300 millions de litres d’eau supplémentaires en 2030 et 250 millions en 2040. Des volumes qui s’ajouteront aux 900 millions de litres déjà fournis. Elle entend le faire en diversifiant ses sources d’approvisionnement : dessalement d’eau de mer ; captation d’eaux souterraines ; recyclage direct des eaux usées. Le Monde Afrique est allé à la rencontre des acteurs de cette stratégie pour voir les premiers projets sortis de terre.
Histoire et enjeux du commerce du cacao décryptés par “Le dessous des cartes”. Et zoom sur une économie du chocolat profondément inégalitaire. La mondialisation du chocolat est marquée par de fortes disparités entre pays producteurs du sud et pays consommateurs, principalement au nord. Le commerce du cacao est un commerce asymétrique entre grandes multinationales qui contrôlent l’ensemble de la chaîne de valeurs et petits producteurs. Mais la donne est peut-être en train de changer grâce à des initiatives africaines qui se font avec la complicité de la Chine.
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Originaire d’Amérique du Sud, le cacao des Mayas et des Aztèques s’implante ensuite en Afrique avec les colons européens.
Aujourd’hui, la fringale de chocolat est mondiale et ne met plus seulement en appétit l’occident, car même la Chine et l’Inde en découvrent la saveur. Un engouement qui ne profite pas suffisamment aux deux principaux pays producteurs : la Côte d’Ivoire et le Ghana.
#HistoireCacao #CoteDivoireCacao #Chocolat
Ce titre est une allusion au livre intitulé Une vie pleine de trous qui eut un certain retentissement en 1965, faisant découvrir la vie d’un migrant intérieur venu de la campagne du Rif à Tanger. Un jeune Marocain, Driss ben Hamed Charhadi, raconte sa vie pleine de trous à Paul Bowles, le visiteur immobile du Sahara de la psyché qui, après l’avoir enregistré au magnétophone, a traduit ce récit en anglais. À travers la naïveté du discours de Charhadi apparaissent la misère de sa famille, les quelques jours heureux passés à l’orphelinat, la précarité des emplois et l’éternelle recherche de travail, le chômage, la prison, les aventures sentimentales … Tanger, gare de triage de tous les exils1, reste cette enclave internationale où les riches du Nord tentent de poursuivre la quête exotique2 de Paul Bowles3, tandis que les pauvres du monde veulent franchir le détroit qui sépare l’Afrique de l’Europe. Tanger est la proue du continent africain mais dissimule derrière son décor hybride d’arabisme post-colonial et de modernité industrielle les discontinuités, les béances et les dissidences de ses villes masquées.
Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.
Pour la première fois depuis la conquête de ce territoire, l’aridité dans le bassin du Colorado menace la production hydroélectrique, l’agriculture et certaines industries.
« Zone brûlée ». A l’embranchement de la route 14, un panneau barre la circulation. La forêt est interdite « à tous les usagers ». En ce mois de juillet, on ne peut pas accéder à la source du Colorado, au lac du col de la Poudre. C’est de là que s’élance le grand fleuve de l’Ouest américain, à 3 100 m d’altitude, à l’ombre des Never Summer Mountains, les montagnes qui ne voient jamais l’été. D’habitude, c’est une destination prisée des randonneurs. Mais le paysage est aujourd’hui défiguré...
« Zone brûlée ». A l’embranchement de la route 14, un panneau barre la circulation. La forêt est interdite « à tous les usagers ». En ce mois de juillet, on ne peut pas accéder à la source du Colorado, au lac du col de la Poudre. C’est de là que s’élance le grand fleuve de l’Ouest américain, à 3 100 m d’altitude, à l’ombre des Never Summer Mountains, les montagnes qui ne voient jamais l’été. D’habitude, c’est une destination prisée des randonneurs. Mais le paysage est aujourd’hui défiguré...
🌡🌪Le dérèglement climatique est trop souvent perçu dans les pays du Nord comme une échéance certes redoutable, mais lointaine. Pourtant, il change d’ores et déjà la vie quotidienne de millions d'êtres humains : fonte des glaces, inondations, incendies géants, tempêtes dévastatrices, sécheresses, épisodes caniculaires... Un tour du monde des populations et des paysages qui subissent déjà très concrètement et durement ses conséquences.
Notre glossaire propose plusieurs nouvelles entrées pour réfléchir à la notion centrale du programme de seconde : transition.
Selon une étude néerlandaise, le trait de côte pourrait fortement reculer d’ici la fin du siècle en raison notamment de la crise climatique.
La limite entre terre et mer est mobile par nature. Les marées, les vents, les tempêtes font varier cette ligne appelée trait de côte. Mais sous l’effet du changement climatique, la mer pourrait petit à petit gagner du terrain, selon un rapport publié dans la revue Scientific Reports, mercredi 7 juillet. Cette étude, pilotée par l’université de Twente aux Pays-Bas, se penche sur l’évolution des traits de côte de 41 embouchures de fleuve à travers le monde, dont celles de la Gironde et de la Loire, d’ici à la fin du siècle.
La limite entre terre et mer est mobile par nature. Les marées, les vents, les tempêtes font varier cette ligne appelée trait de côte. Mais sous l’effet du changement climatique, la mer pourrait petit à petit gagner du terrain, selon un rapport publié dans la revue Scientific Reports, mercredi 7 juillet. Cette étude, pilotée par l’université de Twente aux Pays-Bas, se penche sur l’évolution des traits de côte de 41 embouchures de fleuve à travers le monde, dont celles de la Gironde et de la Loire, d’ici à la fin du siècle.