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Russie
Kaliningrad : une enclave russe en Europe. 👉Le Dessous des cartes vous raconte tout sur ce petit territoire de Russie perdu à l’intérieur de l’Europe, véritable anomalie géopolitique. Avant la Seconde Guerre mondiale, Kaliningrad était une ville allemande – Königsberg - au bord de la mer Baltique, il reste d’ailleurs quelques belles maisons colorées de cette époque. Königsberg est ensuite devenue Kaliningrad avec une architecture soviétique.
Avec la fin de l’URSS, Kaliningrad est devenu un petit territoire russe séparé de la Russie, encerclé par des pays européens, la Lituanie et la Pologne. Dans cette ancienne ville allemande, on est plus proche de Berlin que de Moscou. La proximité de Kaliningrad avec Berlin constitue pour le Kremlin à la fois un avantage et un inconvénient : peur de voir les habitants de Kaliningrad épouser les valeurs européennes, mais intérêt d’un avant-poste en Occident pour Vladimir Poutine.
Magazine (mars 2020 - ARTE France, 12mn)
Avec la fin de l’URSS, Kaliningrad est devenu un petit territoire russe séparé de la Russie, encerclé par des pays européens, la Lituanie et la Pologne. Dans cette ancienne ville allemande, on est plus proche de Berlin que de Moscou. La proximité de Kaliningrad avec Berlin constitue pour le Kremlin à la fois un avantage et un inconvénient : peur de voir les habitants de Kaliningrad épouser les valeurs européennes, mais intérêt d’un avant-poste en Occident pour Vladimir Poutine.
Magazine (mars 2020 - ARTE France, 12mn)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie – Histoire et conséquences. Émission spéciale du Dessous des cartes. Cartes à l'appui, Émilie Aubry revient sur l’histoire de la relation Russie-Ukraine. Avec deux experts - Thomas Gomart, directeur de l’IFRI et Anna Colin-Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques-, elle analyse les conséquences géostratégiques de la guerre et l'évolution de l’identité européenne des Ukrainiens.
Conseiller à la Fondation pour la recherche stratégique, François Heisbourg a récemment publié un ouvrage intitulé « Le retour de la guerre » (Odile Jacob). Il estime que Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine et qu’il va falloir stationner de façon permanente des forces de l’Otan sur les flancs nord et est...
Le développement du téléphone en Russie tsariste est révélateur des ambitions et des faiblesses de l’État autocratique. La dépendance aux technologies étrangères oblige les autorités à céder la téléphonie urbaine aux acteurs privés, tout en espérant imposer le monopole de l’opérateur public sur les lignes à longue distance envisagées comme un outil propice pour le gouvernement de l’immense territoire de l’empire. L’histoire de la téléphonie en Russie révèle donc l’imbrication des enjeux technologiques, économiques et politiques. La capacité d’adaptation des autorités au marché concurrentiel se traduit par une instabilité du dispositif réglementaire qui freine l’expansion du téléphone dans ce pays.
Trente ans après la fin de la guerre froide, le fossé entre la Russie et l’Occident n’a jamais été aussi grand. Entre 2014 et 2019, au moins 13 000 personnes sont mortes en Ukraine. Quant à la Crimée, péninsule ukrainienne depuis 1954, elle appartient désormais à la Russie. De leur côté, les Etats-Unis et l’Europe ont en grande partie tourné le dos à la Russie. Depuis l’annexion de la Crimée, le G8 est devenu le G7… sans la Russie. Et de lourdes sanctions économiques ont été prises à son encontre. Des deux côtés, les provocations à coups de gigantesques démonstrations guerrières ou d’installations d’infrastructures militaires sont de plus en plus nombreuses.
Pourtant, au début des années 1990, la Russie et le monde occidental s’entendaient pour mettre fin à la guerre et bâtir un monde nouveau. A l’époque, Mikhaïl Gorbatchev parle de « maison commune européenne », et une alliance militaire incluant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie est même envisagée. Trente ans plus tard, c’est avec l’Asie que la Russie noue alliance militaire et contrats économiques.
Alors, que s’est-il passé ? On vous le raconte dans ce troisième épisode de notre série « Mappemonde ».
Les chapitres :
00:00 Introduction
01:25 1) La crise en Ukraine
05:20 2) La désillusion russe face à l’occident
12:01 3) La Russie se tourne vers l’est
Pourtant, au début des années 1990, la Russie et le monde occidental s’entendaient pour mettre fin à la guerre et bâtir un monde nouveau. A l’époque, Mikhaïl Gorbatchev parle de « maison commune européenne », et une alliance militaire incluant les Etats-Unis, l’Europe et la Russie est même envisagée. Trente ans plus tard, c’est avec l’Asie que la Russie noue alliance militaire et contrats économiques.
Alors, que s’est-il passé ? On vous le raconte dans ce troisième épisode de notre série « Mappemonde ».
Les chapitres :
00:00 Introduction
01:25 1) La crise en Ukraine
05:20 2) La désillusion russe face à l’occident
12:01 3) La Russie se tourne vers l’est
Née en 2001 pour régler les questions frontalières entre la Chine et l'ex-URSS, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est une structure intergouvernementale de sécurité et de coopération économique regroupant Moscou, Pékin, la plupart des pays centrasiatiques (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Kazakhstan) et, depuis 2017, l'Inde et le Pakistan.
Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?
Alors que les ambitions chinoises se font plus pressantes en son sein, faut-il y voir l’émergence d’un autre modèle de relations internationales, par opposition à l’ordre du monde conçu par les Occidentaux après la Seconde Guerre mondiale ?